Le syndic, personnage devenu incontournable depuis 1938, est aujourd’hui très décrié dans la presse traditionnelle. Tout le monde connait dans son entourage quelqu’un qui se plaint de son syndic de copropriété et ses pratiques sont régulièrement dénoncées par les associations de défense des copropriétaires. Il cristallise l’ensemble du ressenti des copropriétaires face aux problèmes rencontrés dans les copropriétés, quel que soit leurs origines et les réels responsables.
Pour tenter de trouver une explication à ce que les professionnels appellent aujourd’hui le « syndic bashing », nous avons cherché à savoir qui tire le plus grand bénéfice des actions conduites, des différentes lois promulguées, de l’encadrement toujours plus important de la profession, d’une technicité grandissante, de responsabilités à la croisée de plusieurs domaines (ingénierie, écologie, BTP, gestion de projets, relations humaines…) et comment.
Au cœur de la lutte entre les syndics professionnels, et plus particulièrement les grands cabinets, et les copropriétaires se trouve une guerre de l’information qui trouve des prolongements jusque sur nos petits écrans. Nous nous interrogerons donc sur les acteurs, cibles et les messages portés.
Le périmètre de l’étude présentée ici se limitera aux principaux cabinets de syndics professionnels, ceux parmi les plus influents de la profession, qui concentrent d’ailleurs l’essentiel des critiques, et de leurs opposants.
Jean-louis Carou, Jean-michel Noé, Christophe Gauthier, Philippe Buhot
Lire le PDF : Rapportsurlessyndicsetlebiencommun.pdf (ege.fr)