Les manœuvres informationnelles de la Turquie contre la France

Etablies en 1483 sous le règne de Charles VIII, les relations diplomatiques entre la France et l’Empire Ottoman sont à la fois anciennes et profondes. Depuis l’alliance entre François 1er et Soliman le Magnifique au XVIe siècle face à la suprématie de Charles Quint et de la maison des Habsbourg sur le continent européen jusqu’à la montée des tensions contemporaines, les relations bilatérales de ces deux états sont jalonnées d'événements aux répercussions historiques profondes. 

Opposés durant le premier conflit mondial, la France est coautrice des accords Sykes-Picot encadrant le démembrement de l’Empire Ottoman lors du traité de Sèvres de 1920. L’influence culturelle de la Révolution française et des idéaux rationalistes des Lumières sur le mouvement kémaliste, ainsi que l’appui de la diplomatie française aux revendications turques du traité de Lausanne de 1923 permettront à la jeune république Turque et à la France d’entretenir par la suite une relation privilégiée. Toutes deux adhérentes du traité de l’OTAN à partir de 1949, la question de l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne1 provoque des tensions de plus en plus vives à partir des années 2000 lorsque cette perspective est progressivement remise en question face à l’impasse de la reconnaissance du génocide des Arméniens par Ankara sous la présidence de Jacques Chirac2 et par une volonté de recentrage du projet européen sur ses membres fondateurs sous celle de Nicolas Sarkozy3.

La situation s'envenime encore davantage avec le regain de la volonté de puissance turque à la suite de l’arrivée au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan comme premier ministre en 2003. Déjà tendues, les relations bilatérales dégénéreront jusqu’à un point de rupture avec plusieurs crises diplomatiques majeures durant la présidence d’Emmanuel Macron aboutissant aujourd’hui à une guerre informationnelle directe contre les intérêts français et à un appel au boycott de ses produits par le biais d’un réseau d’influence patiemment bâti au cours des années. 

Quels sont les objectifs de la politique extérieure d’Ankara et quels sont les relais d’opinion de sa politique d’influence en France ?

Turquie : Entre politique de puissance et frictions diplomatiques

« Toutes les frontières qui séparent les mondes de la guerre et de la non-guerre seront totalement abolies » (« La guerre hors limites » - Qiao Liang et Wang Xiangsui - 1999)

L’arrivée au pouvoir de l’AKP et de Reccep Tayyip Erdogan en 2003 se sont traduits par de nombreux choix en termes de politique extérieure concourant à une unique finalité : la réduction des dépendances extérieures de la Turquie et la restauration de son influence et de son prestige, vus comme injustement diminués par la dislocation de l’Empire Ottoman par les puissances occidentales à l’issue du premier conflit mondial. Cette stratégie s’est traduite de plusieurs manières : sur le plan économique et sécuritaire, la Turquie développe de nombreux partenariats sur le pourtour Méditerranéen avec ses alliés de la République Turque de Chypre Nord, du gouvernement Lybien du GNA de Tripoli, dans les Balkans et en Afrique notamment grâce à son agence étatique TIKA chargée de l’aide publique au développement.4  D’autre part, Ankara est également particulièrement présente dans la zone du Caucase et de l’Asie Centrale autour de la mer Caspienne avec les membres de l’organisation des états turciques que sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Kirghizistan avec lesquels elle coopère activement dans une perspective panturquiste. 

Sur le plan de sa diplomatie culturelle, la Turquie cherche également à concurrencer symboliquement les états de la péninsule arabique, et en particulier l’Arabie Saoudite, gardienne des deux principaux lieux saints de l’Islam, pour le leadership religieux du monde musulman sunnite. Cette stratégie s’est déployée à la fois par l’envoi d’Imams, la construction de mosquées et d’établissements éducatifs et par le soutien plus discret aux associations, organisations et partis affiliés à l’Organisation des Frères Musulmans. Enfin, la Turquie n’a pas hésité à déstabiliser directement son voisin saoudien en révélant l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 dans les locaux du consulat saoudien d’Istanbul ou en annonçant triomphalement la réislamisation de la basilique Sainte-Sophie en juillet 2020 au cœur de la pandémie de covid-19 alors que les restrictions sanitaires perturbaient alors lourdement le traditionnel pèlerinage du Hajj à la Mecque.

La politique du serpent de mer avec l'Europe

Bien que tumultueuse, la Turquie entretient également une relation de longue date avec l’Union européenne, ayant notamment abouti à un accord sur la rétention de migrants en provenance du Moyen-Orient sur le territoire turc moyennant finances. Dans le même temps, la Turquie apparait également comme un pivot central de l’Otan, symbolisé par sa participation au programme d’avion de combat américain F-35, se permettant ainsi de négocier âprement le retrait de son veto pour l’adhésion à l’alliance de la Suède et de la Finlande dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne5. D’autre part, la Turquie parvient également à entretenir des liens durables avec ses voisins, tant russes grâce à l’achat récent de systèmes S400, qu’iraniens par la coopération approfondie menée avec la République Islamique durant la guerre civile syrienne dans le cadre du processus d’Astana. Enfin, cette politique de puissance s’est également traduite par une volonté de montée en gamme en termes de production d’armement, ce qui a abouti à la réduction des importations de matériels étrangers pour les armes légères ou les blindés et au développement d’une filière nationale de drones low-cost particulièrement reconnus et exportés6 et 7.

Cette stratégie de puissance sur la scène internationale n’est cependant pas sans heurts. Ankara a ainsi multiplié les accrochages diplomatiques avec ses partenaires occidentaux et plus particulièrement avec la France. La Turquie est ainsi toujours le seul état à reconnaitre la République Turque de Chypre du Nord, territoire occupé de fait par l’armée turque depuis 1974. La non-reconnaissance du génocide des Arméniens aboutit par ailleurs à une crise diplomatique ouverte avec la France en 2013, la Turquie usant du chantage aux contrats afin de faire valoir sa position8. Soutien de poids des forces kurdes, aux cotés desquelles elle a participé aux combats contre l’Etat Islamique, la France est régulièrement accusée de « soutenir le terrorisme » du PKK. La Turquie est ainsi accusée d’être allée jusqu’à commanditer un assassinat en plein Paris de militantes kurdes du Parti des Travailleurs du Kurdistan durant l’année 20139. Les tensions sur le sujet iront ainsi croissantes avec les trois interventions turques successives en territoire syrien contre les forces armées kurdes en 2016, 2018 et 2019. 

La France s’est également publiquement inquiétée du durcissement du régime depuis l’échec du coup d’Etat de 2016, marqué par la répression accrue des opposants, ainsi que du soutien persistant d’Ankara aux interventions de l’Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabagh en 2020 et 2023. Opposés sur la question de la seconde guerre civile libyenne, les deux états passent près de l’accrochage maritime lors de l’opération Sea Guardian en 2020 durant laquelle une frégate française échoue à intercepter un cargo turc suspecté d’acheminer du matériel militaire au gouvernement Lybien du GNA. Dans un contexte européen plus global, les tensions entre l’UE et la Turquie sont vifs durant l’année 2020, la Turquie étant à la fois accusée de chantage migratoire et de prospections gazières illégales au sein de zones maritimes disputées avec son voisin grec.

Offensive informationnelle : 2019 - 2020

« Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats. » ( Ziya Gökalp, repris par Recep Tayyip Erdogan – 1998)

La Turquie dispose de nombreux relais de sa stratégie d’influence au sein du monde occidental, la plupart d’entre eux étant particulièrement actifs dans l’Hexagone. Si la Direction des Affaires Religieuses Diyanet (DIB) turque contrôle de fait près de 270 mosquées, la confédération du Millî Görüş (CIMG)10, récemment mise à l’index dans l’affaire des financements de sa mosquée de Strasbourg en gère quant à elle 70. Présente au Conseil français du culte musulman par le biais de la CIMG et du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), la Turquie entend bien peser sur les choix de Paris en termes d’organisation du culte musulman dans l’Hexagone ainsi que sur la ligne des imams y officiant. Si la Turquie souhaite influencer la vision des milieux patronaux grâce au prestigieux Institut du Bosphore, elle soutient également nombre d’association culturelles réputées proche des frères musulmans ou plus largement de la galaxie islamiste et qui peuvent être le relai de sa vision et de ses intérêts : le Conseil pour la Justice, l’Egalité et la Paix (COJEP) affilié à l’organisation du Milli Görüş, le collectif contre l’Islamophobie en France ou encore le Parti français islamo-conservateur Egalité et justice. Autre fait notable, c’est vers Ankara que s’est tournée l’organisation Baraka City, présidé par le sulfureux Idriss Sihamedi et dissoute en 2020 afin de demander l’asile politique.

Plus directement, la Turquie dispose également de relais d’opinion grâce à divers médias : Medyaturk Info, Red’Action, TRT Français et au travers de son agence de communication officielle : Anadolu, dont la journaliste Feïza Ben Mohamed est l’une des voix les plus notables sur la toile. Enfin, la Turquie promeut également son discours et ses valeurs en France à travers le programme des enseignements des langues et cultures d’origine (ELCO) dont la partialité politique des enseignements est régulièrement dénoncée. Dans ce contexte, nombre de prédicateurs islamiques de « l’Islamosphère », actifs sur YouTube, Instagram ou Tiktok se sont ainsi progressivement fait le relai de certaines des positions d’Ankara au cours des années. Parmi eux, on compte des figures particulièrement notoires telles que Elias d'Imzalène13 et Marwan Muhammad dont l’intervention à la télévision turque en juillet 2021 en des termes volontiers jugés comme excessifs par nombre d’observateurs a été particulièrement remarquée11. Critiques, comme le Président Erdogan, du projet de loi français visant à lutter contre le séparatisme, nombre de ces acteurs ont ainsi massivement soutenu les organisations du CCIF et de Baraka City, alors accusés de propagande islamiste, lors de leur dissolution par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en 2021.

La montée des tensions sous le quinquennat d’Emmanuel Macron a ainsi progressivement franchi plusieurs caps. Si plusieurs rencontres entre les deux chefs d’états après l’élection française de 2017 avaient laissé augurer d’une amélioration des relations bilatérales, les différents géopolitiques méditerranéens en Lybie et dans les eaux territoriales grecques aboutissent à de dures réprobations des autorités turques, qualifiant la France de puissance colonialiste, le président turc allant jusqu’à menacer directement le président français de ne pas avoir « fini d'avoir des ennuis avec moi ». La situation se tendra encore davantage lors du projet de loi français de lutte contre le séparatisme islamiste, Ankara voyant d’un mauvais œil le contrôle plus poussé des financements de mosquées et de l’envoi d’imams par les états étrangers. Le président Erdogan, décrivant le projet de loi comme « un coup de guillotine infligé à la démocratie française », ira ainsi jusqu’à questionner « la santé mentale » de son homologue, aboutissant au rappel de l’ambassadeur français en poste à Ankara. La situation dégénère définitivement en octobre 2020 à la suite de la republication des caricatures du prophète de l’islam et d’un dessin hostile au président turc par le journal Charlie Hebdo dans le contexte de l’assassinat du professeur Samuel Paty. Le président turc, soucieux d’afficher un sentiment de puissance dans l’ensemble de la région et de contrer son impopularité grandissante alors que la Turquie connait une période économiquement tendue lance ainsi le 26 octobre un appel au boycott des produits français, soutenu et relayé par de nombreux pays du monde islamique.

Le recours à l'intimidation dans l'appel au boycott des produits français

La Turquie est ainsi accusée de mener activement une guerre informationnelle visant à retourner certaines populations contre l’Etat Français. Cette stratégie repose à la fois sur des acteurs endogènes turques présent en France mais se greffe également d’autre part sur l’environnement islamiste existant préalablement sur le territoire. Son objectif est d’envenimer l’environnement informationnel14 afin d'accroître la fracture identitaire et confessionnelle dans une logique de stratégie de la tension. En transformant certains citoyens en agents actifs de cette communication agressive grâce des références culturelles partagées (passé colonial15, importance de la défense de la Oumma), l’effet produit est démultiplié. La prise de contrôle idéologique des minorités musulmanes16 passe ainsi avant tout par l’instrumentalisation de thématiques liées aux conflits identitaires afin d’accroître la défiance de ces populations grâce à un story telling axé sur la question de l’islamophobie et de l’oppression des minorités, dans un contexte de résurgence du sentiment religieux chez les populations issues de l’immigration et de montée de l’extrême droite européenne. La Turquie entretient également un discours hostile à l’assimilation par le biais de l’association de l’Union des démocrates turcs européens afin de conserver une prise sur la diaspora turque en Europe et en France pouvant être utilisée à des fins politiques ou diplomatiques17, comme ce fut le cas lors des élections législatives allemandes de 2017. 

Par l’imbrication d’un discours hostile à la France dans une rhétorique tiers-mondiste et anti-occidentale, ce narratif est ainsi plus à même de rentrer en résonance avec les orientations idéologiques d’une partie du monde universitaire ou associatif français, ce qui est comparable à la stratégie poursuivie par le Qatar grâce à son média en ligne AJ+.18

Cette stratégie a culminé en 2020 lors de l’appel au boycott des produits français par la Turquie à la suite de caricatures ayant successivement visé le prophète de l’Islam et le président turc. Cette opération, relayé en masse sur les réseaux sociaux et suivi par nombre de pays musulmans a permis à la Turquie de se positionner comme première ligne de défense de la foi islamique. D’autre part, cette opération avait également pour but d’évincer les produits français sur le marché turque et à l’international afin d’à la fois développer un système de production national plus robuste dans les secteurs de l’alimentation, de l’automobile ou de la défense tout en développant la compétitivité de ses filières à l’export vers l’ancien pré carré français que sont les pays africains francophones en Afrique de l’Ouest19 et 20.

Un risque de dérive

La Turquie dispose de solides relais d’opinion au sein de l’écosystème informationnel français. Si certains ne sont que des relais passifs de son discours, d’autres semblent avoir consciemment choisis de se faire les agents d’influence de la politique d’Ankara. Dotée d’une stratégie fermement établie et d’objectifs clairs, la Turquie poursuit son action en France. Bien que l’appel au boycott des produits français n’ai eu qu’un impact modéré sur les performances à l’export des secteurs ciblés de l’économie tricolore, le sentiment anti-français à l’étranger semble en progression, comme en témoigne le reflux relatif de l’implantation française en Afrique, espace dans lequel la Turquie est particulièrement active grâce à sa « diplomatie du drone » 21

Les conséquences de ces actions de déstabilisation en France sont particulièrement visibles, ces relais d’opinion venant grossir et relayer les régulières et diverses polémiques à caractère identitaire touchant aux thématiques post-coloniales et religieuses. Face à cette pénétration progressive d’une partie des esprits des citoyens français, l’Hexagone a tardé à réagir jusqu’à une note conjointe de 2019 de la Délégation Parlementaire au Renseignement s’appuyant sur divers éléments fournis par la DGSI et Tracfin et démontrant les nombreuses dérives sur lesquelles les services secrets turcs (MIT) ou la Diyanet ont su prospérer22 et 23. Si le Président Emmanuel Macron a affiché sa détermination à lutter contre cette influence politico-religieuse, il est à craindre que les pressions électorales exercées sur nos voisins d’outre-rhin puissent bientôt s’exercer également sur nos propres échéances électorales, alors que la Turquie, aux côtés de la Russie, de la Chine et de l’Azerbaïdjan, apparait comme un vecteur majeur de déstabilisation en Nouvelle-Calédonie24.

 

Louis Kebers,
étudiant de la 44ème promotion Management stratégique et intelligence économique (MSIE)

Sources

1 - https://www.monde-diplomatique.fr/2011/05/VICKY/20450

2 - https://www.lemonde.fr/europe/article/2006/10/02/jacques-chirac-lie-l-adhesion-turque-a-l-ue-a-la-reconnaissance-du-genocide-armenien_818995_3214.html

3 - https://www.lemonde.fr/societe/article/2005/09/23/nicolas-sarkozy-rouvre-le-debat-sur-l-adhesion-de-la-turquie-a-l-ue_692148_3224.html

4 - https://www.diploweb.com/Cartes-La-Turquie-ou-la-montee-en-puissance-d-un-Etat-ambigu.html

5 - https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/erdogan-ouvrez-d-abord-la-voie-a-l-adhesion-de-la-turquie-a-l-union-europeenne-et-ensuite-nous-ouvrirons-la-voie-a-la-suede-pour-l-otan-969159.html

6 - https://www.jeuneafrique.com/1483514/politique/armes-turques-en-afrique-la-fabrique-dun-succes/

7 - https://croixdeguerre-valeurmilitaire.fr/industrie-de-defense-emergence-de-la-coree-du-sud-et-de-la-turquie-a-lexportation/

8 - https://www.challenges.fr/economie/turquie-menace-sur-les-grands-contrats-francais-defense-aeronautique-nucleaire_79150

9 - https://www.streetpress.com/sujet/1665068257-comment-services-secrets-turquie-deploient-reseaux-

france-loups-gris-erdogan-espions-renseignement

10 - https://www.marianne.net/agora/humeurs/lingerence-turque-dans-le-champ-religieux-en-france

11 - https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/lex-directeur-du-ccif-marwan-muhammad-raconte-nimporte-quoi-sur-la-france-a-la-tele-turque#:~:text=L'ancien%20directeur%20de%20feu,enqu%C3%AAte%20internationale%20sur%20le%20sujet.

12 - https://www.marianne.net/monde/les-reseaux-d-erdogan-en-france

13 - https://x.com/imzalene/status/1321251817355943943?s=20.

14 - https://www.leparisien.fr/international/musulmans-en-france-erdogan-interroge-la-sante-mentale-d-emmanuel-macron-24-10-2020-8404796.php#:~:text=La%20dissolution%20du%20Collectif%20contre,du%20go%C3%BBt%20du%20pr%C3%A9sident%20turc.

15 - https://www.lefigaro.fr/international/2011/12/23/01003-20111223ARTFIG00293-erdogan-accuse-la-france-de-genocide-en-algerie.php

16 - https://www.jstor.org/stable/27004281

17 - https://www.aa.com.tr/fr/politique/congr%C3%A8s-de-luetd-erdogan-invite-%C3%A0-prendre-des-mesures-contre-lassimilation-des-turcs-deurope-/3114367

18 - https://atlantico.fr/article/rdv/islamo-gauchisme-et-islamosphere---l-alliance-neo-totalitaire-anti-occidentale-qui-fait-le-lit-des-freres-musulmans-religion-societe-ideologie-alexandre-del-valle

19 - https://information.tv5monde.com/afrique/la-turquie-en-afrique-une-presence-tous-azimuts-34222

20 - https://lalgerieaujourdhui.dz/algerie-turquie-les-investisseurs-turcs/

21 - https://ehko.info/lindustrie-de-larmement-de-la-turquie-peut-elle-concurrencer-la-france/

22 - https://www.revueconflits.com/la-menace-turco-islamiste-en-france-enjeux-perspectives/

23 - https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2024/02/27/un-reseau-d-espionnage-de-la-dgse-demantele--l-apparent-coup-de-pression-turc-sur-la-france,110184817-art

24 - https://www.europe1.fr/societe/nouvelle-caledonie-terrain-de-jeu-des-services-secrets-turcs-et-azerbaidjanais-4247214

 

Annexes

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Pour aller pour loin :

  • Podcast Le Collimateur sur les ingérences étrangères : https://shows.acast.com/collimateur/episodes/les-manoeuvres-de-lombre-les-ingerences-etrangeres-a-lassaut
  • Rapport public relatif à l’activité de la délégation parlementaire au renseignement pour l’année 2022-2023 sur les ingérences étrangères
  • Entretien de Gilles Kepel sur l’islam politique :

 https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/gilles-kepel-personne-n-a-pris-le-soin-d-expliquer-au-monde-arabe-qu-islamiste-designait-l-islam-politique-4078337

  • La fabrication de l’ennemi – Pierre Conesa
  • Principes élémentaires de la propagande de guerre – Anne Morelli
  • Pourquoi j’ai quitté les frères musulmans – Mohamed Louizi 
  • Les loups aiment la brume – Guillaume Perrier