La guerre de l’information autour des attaques des Houthis en Mer Rouge

La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza a amené des « proxy » de l’Iran à tenter de mener des opérations militaires contre le territoire israélien. Ces affrontements ont donné lieu à une forme de guerre de l’information à propos de leur résonance sur la scène médiatique.

Le 19 novembre 2023, des pirates se réclamant de la mouvance houthis ont pris d’assaut le Galaxy Leader, navire PCTC dans le golfe d’Aden.  Le Galaxy Leader a quitté la Turquie pour se rendre en Inde. Lors de son voyage, le 19 novembre, des pirates ont pris le contrôle du navire. Les assaillants se réclament de la mouvance houthis. Les pirates ont filmé leur attaque sur le navire. Des vidéos sur X (ex-Twitter) montrent une dizaine d’hommes armés atterrir sur le navire en navigation avec un hélicoptère. Ils ont ensuite pris le contrôle du navire en obligeant l’équipage à se soumettre. Plus tard dans la journée, un responsable militaire houthis a indiqué que cette attaque survient en raison de la nationalité du propriétaire du navire et en réponse aux attaques israéliennes sur Gaza. 

Les Houthis : qui sont-ils ?

Les Houthis sont un groupe armé du Yémen issu de la minorité musulmane chiite du pays, les Zaidi.

Le groupe a été formé dans les années 1990 pour lutter contre ce qu'ils considéraient comme la corruption du président de l'époque, Ali Abdullah Saleh et tire son nom du fondateur du mouvement, Hussein al-Houthi. Ils se désignent également sous le nom d'Ansarollah, ou "partisans de Dieu".

Après l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003, les Houthis ont adopté le slogan suivant : "Dieu est grand. Mort à l'Amérique, mort à Israël. Malédiction des Juifs et victoire de l'Islam".

Ils déclarent faire partie de "l'axe de résistance" dirigé par l'Iran contre Israël, les États-Unis et l'Occident en général, aux côtés du Hamas et du Hezbollah. 

Qu'est ce que l'axe de résistance ?

« L’axe de la résistance » (mehwar-e moqawemat en farsi) est l’une des composantes fondamentales de la politique étrangère iranienne au Moyen-Orient ces dernières années. Cette dénomination fait référence à l’opposition historique de la Révolution islamique iranienne au modernisme occidental représenté par le « grand Satan » américain et son allié, le « petit Satan » israélien. Aussi, le régime de Téhéran a pour mission première de répandre son idéologie théocratique révolutionnaire (velayat-e faqih) aux accents messianiques, ce qui fédère en partie les populations du croissant chiite autour du régime des mollahs. Si l’appellation porte une connotation défensive, la stratégie de la République islamique d’Iran repose principalement sur un expansionnisme régional et sur une volonté de détruire l’État d’Israël, grâce au soutien de ses alliés régionaux, bien plus que sur une simple confrontation « sunnites-chiites » avec les puissances sunnites régionales. C’est d’ailleurs cette haine de l’Occident qui unit les différents membres de « l’axe de la résistance ». 

Depuis les attaques du 7 octobre perpétrées par le Hamas contre les civils et les militaires se trouvant dans la ceinture de Gaza, et la riposte israélienne sur le nord de la bande de Gaza, plusieurs groupes armés au Moyen-Orient s’activent directement ou indirectement pour menacer Israël ou son principal allié, les États-Unis. Parmi eux, des milices au Liban, en l’occurrence le Hezbollah libanais (parti de Dieu), au Yémen les Houthis, en passant par l’Irak ou la Syrie, réactivant par là même ce qu’ils appellent “l’union des champs de bataille” et qui se traduit par des frappes au Nord (coté Liban) comme au sud (coté Mer rouge, sud d’Israël), afin appuyer la guérilla urbaine que mène le Hamas dans les différentes villes de la bande de Gaza contre Tsahal, mais aussi en riposte aux bombardements intensifs israéliens.

Un conflit local et des acteurs internationaux

Au lendemain du 7 octobre 2023, le Moyen-Orient est un échiquier où les alliances historiques sont remises au gout du jour et redistribuées de nouveau autour de la question palestinienne, grande oubliée des accords d’Abraham et des résolutions des Nations Unis depuis l’administration de Mahmoud Abbas en Cisjordanie et le point mort des accords d’Oslo.

Sur cet échiquier, on compte les alliés historiques d’Israël, arrivés les uns après les autres à Tel Aviv au lendemain de l’attaque terroriste du Hamas, les Etats-Unis en chef de file, d’abord Antony Blinken, secrétaire d’État aux affaires étrangères puis le président Joe Biden, premier chef d’État en visite en Israël en temps de guerre, suivis de l’Allemagne en la personne du chancelier Olaf Scholz, puis le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Rishi Sunak.

D’un autre coté il y a aussi les alliés de circonstances, il s’agit essentiellement des pays arabo-musulmans ayant conclu des accords de normalisation avec l’État Hébreu et dont les positions varient de conciliante, modérée, ou ayant montré une hostilité publique sans cesser les accords diplomatiques et commerciaux, on parle dans cette catégorie des Émirats Arabes Unis, l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Turquie.

Sur le champ de bataille, les alliés du Hamas sont en revanche des organisations non étatiques et des milices classées pour la plupart comme terroristes par les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européenne, le suscité axe de la résistance (Le Hezbollah, les Houthis comme acteurs principaux).

Il ne faut toutefois pas oublier deux acteurs géopolitiques majeurs, dont les positions officielles ne sont pas tranchées, toutefois le déroulement du conflit leur est profitable : la Chine avec le gel de la nouvelle route des Indes (appelée aussi 2I 2E pour Etats-Unis, Émirat Arabes Unis, Israël et Inde), et la Russie, pour qui la guerre au Moyen-Orient est une véritable aubaine qui détourne l’attention du monde occidental sur le déroulé de la guerre en Ukraine.

La guerre de l'information : l'image comme outil de levier émotionnel

Se décrivant comme des guerriers islamiques des temps modernes, les Houthis construisent un narratif séduisant qui leur procure une aura de “chevaliers” comme du temps des Razzias islamiques, ils s’identifient aux accompagnants du prophète Mahomet, du temps où les musulmans étaient minoritaires et peu munis en armes, mais partent au combat la foi chevillée au corps, se dressant comme des sauveurs, au service des “plus démunis”, les gazaouis désarmés et assiégés.

Bab Al Mandeb devient alors le symbole d’une puissance perdue et reconquise : en bloquant les navires alimentant “l’ennemi”, ils sont le David qui se dresse contre Goliath, et qui donne l’exemple aux autres pays arabes, dont les réactions sont jugées “molles” par leurs peuples (notamment les pays des accords de normalisation).

“L’impérialisme américain et occidental” dans la région ne peut désormais plus placer ses navires de guerre de façon hégémonique, “la bravoure” des Houthis y fait barrage, l’honneur, la fierté et le courage étant des valeurs très appréciées dans les pays  arabo-musulmans, le discours houthi, truffé de ces symboles séduit et gagne la sympathie de son audience historique chiite, en plus d’un public plus large: ce narratif est aussi adopté par les sunnites, en plus  d’autres jeunes arabes de  confession non musulmane dans la région, pour la première fois depuis des décennies le clivage confessionnel semble s’estomper au profit d’une union autour d’un ennemi commun.

En effet, ce qui est décrit comme “L’injustice que subit le peuple palestinien doit cesser”, la question palestinienne devra désormais être une figure de proue dans tout éventuel accord de paix ou de normalisation.

Le narratif, truffé de sourates coraniques, fait aussi écho à une doctrine militaire et une idée politique qu’était et est l’Islam depuis sa naissance, ce qui donne une aura spirituelle, religieuse et un leadership plus légitime que jamais aux Houthis en Mer Rouge, dans l’axe de la résistance, leurs actions complètent celles du Hamas en termes d’impact, d’influence sur les jeunes générations. Les plus jeunes qui n’ont pas connu les guerres classiques décrites par leurs parents du temps panarabisme, retrouvent un nouveau levier d’identification, la saturation émotionnelle autour de la question palestinienne, peu connue auprès de la jeunesse arabe fait en sorte de répondre à la majorité des questions que cette jeunesse se pose sur le plan idéologique, identitaire et politique.

Le levier émotionnel touche aussi un public inhabituel : la génération Z américaine, ultra-connectée aux réseaux sociaux, se trouve soudainement face à un conflit qu’elle ne connaissait pas et pourtant a le sentiment d’en être le cœur battant et l’acteur principal.

Une guerre de l'information, une véritable psy ops

Le narratif houthi s’inscrit dans la logique transactionnelle de Karpman, avec ses trois axes :

L’ennemi : Israël (et donc tous les navires marchands israéliens ou approvisionnant Israël et qui ne doivent pas passer le détroit de bab Al Mandeb)

Le héros à glorifier : les Houthis (et plus globalement l’axe de la résistance) qui viennent à l’aide du Hamas dans “sa lutte contre l’occupant” et qui riposte par un siège économique au siège imposé par le Cabinet israélien à la bande de Gaza.

La victime à sauver : le peuple gazaoui.

La rhétorique messianique combinée à la créativité du faible (un smartphone bon marché+ une connexion même médiocre+ des images chocs qui ancrent le biais de confirmation de l’injustice subie par les gazaouis = une amplification et une diffusion efficiente du message).

Les stratégies d'influence et de ciblage

Les leviers émotionnels actionnés par le contenu des images créées par la milice Chiite attire non seulement de la sympathie et de l’admiration chez les alliés historiques de la cause palestinienne, mais elle invite dans le jeu un nouvel acteur qu’est la “Gen Z”, génération Z américaine, ultra-connectée et assez éloignée des médias classiques, qui sont bastion historique du lobbying et du Public Relation israélien en Occident et plus spécialement les Etats-Unis.

Ce public qui sacre la vie des enfants (l’avortement est encore un tabou dans plusieurs états des USA), s’horrifie à l’idée que “ses taxes paient pour des bombes qui tuent des enfants”.

Le levier émotionnel de la blessure induite est donc activé : Trahison, injustice et abandon des valeurs américaines chrétiennes conduisent à une colère, tristesse et déception des gouvernants, “Genocide Joe” était devenu le pseudonyme du président américain, considéré comme premier responsable par ces jeunes insurgés.

En plus de l’aspect dramatique, ce narratif arbore un coté humoristique, donnant ainsi une image plus humaine et sympathique de ces guerriers festifs , qui font de l’attaque du Galaxy Leader un Meme  devenu viral sur les réseaux sociaux: la prise du navire est célébrée sous forme d’un mariage à bord, mélangeant danse avec des dagues, chants  et tenues traditionnelles yéménites, opération com sous forme de pied de nez  à la riposte américaine et occidentale, une façon de faire du PR “sauce locale” en réponse au camp adverse qui a l’avantage du terrain et conquis des médias classiques et réseaux sociaux populaires (Meta, Facebook, Instagram, Twitter).

Entre larmes et rires, un ancrage se crée et déconstruit une d’anciennes idées reçues sur les peuples de cette partie du monde, pour installer une nouvelle perception du conflit au Moyen-Orient chez un large public de moins de 30 ans.


Ci-joint la cartographie des acteurs impliqués dans ce conflit :

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L'Échiquier politique

Les Inspirations coraniques et les allusions à des situations vécues du temps des conquêtes islamiques justifient l’idéologie et la politique menée par les Houthis lors de leur riposte aux frappes israéliennes, en s’en prenant aux navires empruntant le détroit de Bab Al Mandeb en direction d’Israël. 

Ce discours religieux fait écho à des déclarations messianiques faites par certains ministres du gouvernent israélien et Netanyahu afin de justifier les frappes israéliennes sur Gaza (Prophétie d’Isaïe, la malédiction des 80 ans, le sacrifice de la vache rouge et l’avènement du Messie, le peuple des lumières VS le peuple des ténèbres, les Amalek...).

En parallèle, les Etats-Unis peinent à rallier ses amis historiques autour de l’opération Prosperity guardians, pour riposter aux attaques des Houthis en Mer Rouge, sans oublier l’évolution dans les positions de la France, La Belgique, L’Espagne, le Royaume Uni quant aux frappes sur Gaza.

 L’information véhiculée de l’Union des champs de bataille brouille de plus en plus le clivage sunnite-chiite, qui semble ne plus être à l’ordre du jour pour le moment, les factions combattantes de Téhéran, Bagdad, Damas, Beirut et le Sud Liban, Gaza et Sanaa, se battent désormais cote à cote. 

Illustration de l’échiquier politique : (si l’on suppose que la lecture de cet échiquier se place du point de vue israélien)

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Passifs : Les Émirats arabes unis, le Maroc

Hésitants : Turquie, Égypte, Jordanie

Opposants : Hezbollah (Liban), Hamas (Gaza), Houthis (Yémen)

Engagés : Israël, Etats-Unis, Royaume Uni

Illustration de l’échiquier politique : (si l’on suppose que la lecture de cet échiquier se place du point de vue israélien)

Description de l'échiquier Politique

Depuis le 7 Octobre, le jeu des négociations cherche à amener les adversaires de l’État d’Israël ; en l’occurrence le Hamas, Hezbollah et les Houthis, principaux acteurs impliqués dans les attaques contre l’État hébreu à une position pour le moins neutre, dans ce cas de figure la neutralité signifie la cessation de tirs de missiles et roquettes contre les villes israéliennes et les navires au niveau du détroit de Bab El Mandeb allant à Eilat.

Les acteurs historiques soutenant Israël, à savoir les Etats-Unis et le Royaume Uni le soutiennent dans cette opposition, tantôt pour le fournissement de logistiques militaires (munitions, armes, entrainement de soldats) que par leur engagement (notamment les Etats-Unis) dans les négociations, en atteste le nombre de fois où le secrétaire d’État aux affaires étrangères américain Anthony Blinken a fait le déplacement au Moyen-Orient (Jordanie, Égypte, Tel Aviv ...) ainsi que le secrétaire d’État à la défense Lloyd Austin.

L’Égypte, la Turquie et la Jordanie sont des signataires d’accords de paix avec l’État hébreux, mais les relations se tendent à mesure que le conflit s’enlise à Gaza, au-delà des déclarations officielles, les gouvernements de ces pays font face à une population de plus en plus intenable et en colère face au nombre de victimes gazaouies, ce qui amène leurs positions à évoluer vers une plus grande prise de distance avec l’État Hébreu.

Seuls les Émirats-Unis et le Maroc ne semblent pas prendre part de manière directe dans le jeu des déclarations et restent relativement passifs, peuples comme gouvernants.

Échiquier économique : 

Les attaques Houthis en Mer Rouge perturbent 12% du trafic marin, ce qui a des conséquences immédiates sur l'économie mondiale : 

       Augmentation des couts de transactions maritimes.

       Allongement des délais de réception des marchandises et retards fréquents et perturbation de la supply chain.

       Augmentation des couts d’assurance des armateurs et des navires.

       Augmentations des couts des marchandises.

       Risque réel de crise économique

Échiquier sociétal : 

Depuis la mise en ligne des images des dégâts des frappes israéliennes sur Gaza, les manifestations et mobilisations populaires sont de plus en plus nombreuses dans les grandes capitales européennes et grandes villes américaines.        

Ces images font aussi réagir une frange d’influenceurs, acteurs, figures de l’art et des sciences très respectées et écoutées, il s’agit essentiellement de stars américaines mais aussi de scientifiques et académiciens de confession juive reprenant à l’unisson le slogan “not in my name”.

Ces engagements se jouent autant sur le terrain, sous forme de manifestations, sit-in et mobilisations, que sur l’espace virtuel, en l’occurrence les réseaux sociaux, comme le montre l’illustration suivante.

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Illustration de l’échiquier sociétal

Interprétation de l’échiquier : (si l’on suppose que la lecture de cet échiquier se place du point de vue israélien)

Des études ont montré que depuis les évènements du 7 Octobre, les réseaux sociaux sont devenus des outils de guerre informationnelle entre les différents partis impliqués dans le conflit :

-     En fonction du nombre de Hashtags et de vues, Tik Tok semble être le réseau privilégié des utilisateurs propalestiniens.

-     Twitter ou X reste un réseau plus fréquenté par des utilisateurs pro-israéliens.

-     Instagram et Facebook (Meta) s’était employé à avoir une politique restrictive pour des contenus jugés violents ou enfreignant la charte d’utilisation surtout auprès de comptes et utilisateurs propalestiniens.

-     La Génération Z semble basculer de plus en plus vers une sympathie propalestinienne.

-     Les millenials hésitent entre les deux camps.

-     Les générations X et baby boomers restent majoritairement pro-israéliens. 

La guerre semble plus que jamais être un concept hybride et asymétrique, la guerre informationnelle en est un des plus importants leviers, le low tech peut devenir un outil stratégique qui l’emporte sur le high tech qui s’avère être plus tactique et technique, victoire militaire ne rime pas forcément avec victoire stratégique.

Le concept de Samuel Huntington selon lequel les guerres sont essentiellement civilisationnelles et religieuses semble trouver tout son sens dans ce conflit, essentiellement au niveau des discours adoptés des deux cotés dans la bataille informationnelle qu’ils se livrent, les enjeux sont cependant beaucoup plus complexes que la simple confrontation idéologique, l’idéologie devient donc un outil de la guerre de l’information et de la saturation de la charge émotionnelle pour galvaniser les troupes et faire avancer ses pions sur les différents échiquiers précités.

Le concept Clausewitzien de la victoire ou la défaite dans le sens militaire du mot semble de plus en plus obsolète : la guerre totale avec une défaite ou victoire manichéennes n’est plus possible à l’aune des nouveaux paradigmes dans lesquels la guerre d’information prend une place plus prépondérante (le caractère instantané de la diffusion de l’information donne à la manipulation, l’intoxication et la propagande une tout autre dimension).

Assiste-t-on alors à la naissance de nouveaux paradigmes guerriers ? Quelle est la place de l’information 3.0 dans cette guerre ? Est-ce la nouvelle étape de l’ère post-moderne de l’influence par la combinaison des effets psychologiques à l’exploitation des nouveaux moyens numériques ?

 

                                                                                                           Rym Robin,
étudiant de la 44ème promotion Management stratégique et intelligence économique (MSIE)

 

 

Pour aller plus loin, un regard sur les sources consultées :

. https://youtu.be/iJk7gj-iaSQ?si=CkIlSFVghWpNtoDV (Vidéo de l’attaque Houthi sur le Galaxy Leader)

https://portsetcorridors.com/2023/piraterie-le-galaxy-leader-pirate-dans-le-golfe-daden/

https://www.geo.fr/geopolitique/quels-leviers-face-aux-attaques-des-houthis-en-mer-rouge-washington-arabie-saoudite-intervention-militaire-218338

https://ecss.com.eg/43960/

https://www.bbc.com/arabic/articles/cp6r385kke9o

https://carnegieendowment.org/sada/91502

https://news.gallup.com/opinion/gallup/472796/young-adults-views-middle-east-changing.aspx

https://www.facebook.com/watch/?v=356833450120117

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/801160/chronique-commande-juste

https://www.lefigaro.fr/international/conflit-israel-hamas-quand-netanyahou-evoque-le-peuple-des-tenebres-et-promet-de-realiser-la-prophetie-d-isaie-20231027

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-cartes-en-mouvement/l-axe-de-la-resistance-iranien-6646648

https://www.bbc.com/afrique/articles/crgwk2g0lyko

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/l-iran-leader-de-l-axe-de-la-resistance-et-de-la-cause-palestinienne-5581120

 

https://www.mediapart.fr/journal/international/070124/comment-la-guerre-gaza-mis-la-mer-rouge-en-ebullition

https://lvsl.fr/un-tournant-dans-la-legitimite-mondiale-disrael/

https://www.la-croix.com/economie/yemen-la-crise-en-mer-rouge-deboussole-le-commerce-maritime-20240104

https://www.la-croix.com/international/houthistes-chronologie-des-tensions-en-mer-rouge-depuis-le-7-octobre-20240112

https://twitter.com/army21yemen

https://vm.tiktok.com/ZMMr53c51/

https://www.artists4ceasefire.org/

https://www.arabnews.fr/node/452851/mosa%C3%AFque

https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/dems/axe_de_la_resistance.pdf

https://israelvalley.com/2023/09/26/le-groupe-i2u2-eau-inde-etats-unis-et-israel-annonce-le-lancement-de-son-site-web/

https://fr.euronews.com/2024/05/02/violences-entre-manifestants-pro-israeliens-et-pro-palestiniens-sur-le-campus-ucla#:~:text=L'universit%C3%A9%20de%20Los%20Angeles,comme%20une%20train%C3%A9e%20de%20poudre.

https://information.tv5monde.com/international/manifestations-pro-palestiniennes-la-plus-importante-mobilisation-sur-les-campus

https://www.bbc.com/afrique/articles/c4n8jxnpde4o

https://news.gallup.com/opinion/gallup/472796/young-adults-views-middle-east-changing.aspx