La confrontation cognitive en mer de Chine méridionale : entre hégémonie et souveraineté

L'affrontement entre la Chine et les États-Unis en mer de Chine méridionale illustre un conflit d'intérêts profondément enraciné dans les visions divergentes que ces deux puissances ont de l'ordre mondial et de leur rôle respectif en son sein.

D'une part, la Chine, sous la direction du Parti communiste, poursuit un agenda nationaliste visant à restaurer son statut légitime de puissance dominante en Asie et dans le monde. Ce nationalisme est alimenté par des récits historiques évoquant une époque où la Chine était le centre d'une vaste sphère d'influence culturelle et politique en Asie, renforcée aujourd'hui par sa montée en puissance économique sur l’échiquier mondial.

D'autre part, les États-Unis, qui se considèrent comme les garants de l'ordre international fondé sur des règles, perçoivent cette revendication chinoise comme un défi direct à leur hégémonie en Asie-Pacifique ainsi qu’au développement économique des pays riverains de la région.

Le conflit n'est pas seulement territorial ou économique, mais aussi idéologique, chaque puissance cherchant à légitimer son propre modèle de gouvernance internationale. La Chine considère ses actions comme une défense légitime de ses intérêts nationaux et une correction des injustices passées, tandis que les États-Unis voient leurs efforts comme essentiels à la préservation de la stabilité globale et à la défense des principes du droit international.

Cette guerre pour le contrôle de l'information est devenue aussi cruciale que les manœuvres militaires sur le terrain. Les perceptions internationales jouent un rôle clé dans la légitimation des actions des États et dans le soutien qu’ils peuvent espérer de la communauté internationale, où chaque mot, chaque image ou chaque narratif peut entraîner des répercussions majeures1.

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carte de Mer de Chine

 

La racine des enjeux

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mer de Chine méridionale, dont la superficie est presque sept fois plus grande que celle de la France, a été le théâtre d'une intensification des tensions, reflétant les changements dans l'ordre mondial et la montée en puissance de la Chine.

Ces tensions trouvent d’abord leurs racines dans les rivalités coloniales du XIXe siècle2. Pendant l'époque coloniale, la présence des puissances européennes, telles que la France, le Royaume-Uni, et plus tard les États-Unis, a profondément influencé les relations internationales en Asie du Sud-Est. Ces puissances cherchaient non seulement à contrôler les territoires terrestres, mais aussi les voies maritimes stratégiques, en particulier celles qui reliaient leurs colonies asiatiques riches en ressources. Cette domination coloniale a laissé aux États-Nations qui lui ont succédé un héritage complexe de revendications territoriales qui se superposent, exacerbant ainsi les tensions contemporaines.

Les années 1950 ont vu le début de la guerre froide, durant laquelle la région est devenue un front secondaire mais crucial pour les États-Unis, qui cherchaient à contenir l'expansion du communisme. La défaite française à Dien Bien Phu en 1954 et la partition du Vietnam ont renforcé l'engagement américain en Asie du Sud-Est, qui s’est traduit par une présence militaire accrue, culminant avec la guerre du Vietnam. Depuis les années 70, les États-Unis n’ont cessé de vouloir maintenir leur domination sur la zone et de contenir l’expansion chinoise, n'hésitant pas à soutenir les actions des pays riverains en vertu du droit international.

Pour la Chine, son hégémonie dans la zone ne fait aucun doute d’un point de vue historique, des preuves montrant l’occupation de nombreuses îles remontant au XVIIIe siècle. Elle n’a de cesse de maintenir celle-ci face aux revendications modernes. 

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chine a été marquée par une consolidation interne sous le régime communiste, une affirmation progressive de sa souveraineté sur les territoires qu’elle revendique, un renforcement de sa présence militaire et civile, et un objectif national de devenir “un pays socialiste moderne qui soit prospère, puissant, démocratique, culturellement avancé et harmonieux” avant 20493

 

Les enjeux énergétiques et halieutiques 

La mer de Chine méridionale est souvent décrite comme l'une des régions maritimes les plus riches en ressources naturelles du monde (énergétiques et halieutiques)4. L'importance de ces ressources est amplifiée par la dépendance énergétique croissante des économies asiatiques, en particulier celle de la Chine, dont la demande en énergie ne cesse d'augmenter en raison de son développement économique rapide et de l'urbanisation massive de sa population.

Les estimations des réserves de pétrole et de gaz en mer de Chine méridionale varient, mais elles sont généralement très élevées ; environ 11 milliards de barils de pétrole et 190 000 milliards de pieds cubes de gaz naturel non découverts selon L'Energy Information Administration. 

Ces chiffres, bien que sujets à débat, soulignent l'importance économique et stratégique de la mer de Chine méridionale. Pour les pays riverains, ces ressources sont non seulement essentielles pour leur sécurité énergétique, mais elles représentent également une source potentielle de revenus considérables à travers l'exploitation et l'exportation5. Toute perturbation de la sécurité ou de la liberté de navigation dans cette zone pourrait avoir des répercussions dramatiques sur les marchés énergétiques mondiaux, entraînant des fluctuations des prix et des risques pour la sécurité énergétique des pays importateurs6.

 

Conflits géopolitiques ancrés dans la géographie et l’Histoire 

L’exploitation de ces ressources en mer de Chine méridionale, si cruciale pour les pays riverains, est complexifiée en raison des Zones Économiques Exclusives (ZEE) qui s'entremêlent, créant des conflits géopolitiques d'une ampleur internationale. Les revendications territoriales en mer de Chine méridionale sont principalement fondées sur des interprétations historiques et géographiques diverses, souvent en contradiction avec le droit maritime international tel que défini par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM)7.

La "ligne en neuf traits", revendiquée par la Chine, illustre bien cette complexité. Cette ligne, qui englobe près de 90 % de la mer de Chine méridionale, n'a jamais été clairement définie par des coordonnées précises et s’appuie sur des cartes anciennes pour justifier la souveraineté chinoise sur cette vaste étendue maritime. Cette revendication entre en conflit direct avec les ZEE revendiquées par d'autres pays riverains, notamment le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et Brunei8.

Pour les pays de l'ASEAN, en particulier ceux qui ont des revendications territoriales en mer de Chine méridionale, comme les Philippines et le Vietnam, la défense de la souveraineté nationale est un enjeu militaire de première importance. Ces pays sont engagés dans une course aux armements navals pour la modernisation de leurs forces militaires afin de contrer les revendications territoriales de la Chine et protéger leurs ZEE. Ces oppositions entre puissances riveraines sont le plus souvent soutenues par des puissances étrangères, soit en raison d’un passif colonial encore fort dans la région (France), soit dans un objectif de maintenir leur domination hégémonique dans le monde (les États-Unis).

 

Les États-Unis ont ainsi formulé une stratégie multidimensionnelle en mer de Chine méridionale pour contrer l'influence croissante de la Chine et préserver leurs intérêts dans cette région cruciale9. Cette stratégie est guidée par des objectifs militaires, économiques et politiques, qui sont interdépendants et visent à maintenir un équilibre des pouvoirs en Asie-Pacifique tout en garantissant la liberté de navigation dans l'une des routes maritimes les plus importantes au monde.

 

Stratégie des États-Unis : contenir l’expansion chinoise

Depuis la période dite de la guerre froide, les États-Unis ont largement utilisé l’ensemble de leur arsenal pour promouvoir à travers le monde leurs valeurs de démocratie et d’économie de marché. Ainsi, les États-Unis mènent, dans la zone de la mer de Chine méridionale, une guerre d’influence par démonstration militaire, influence diplomatique et couverture médiatique (radio, télévision, presse et maintenant le cyberespace) dans le but de mettre la politique expansionniste chinoise en échec et mat, tout en maintenant leur hégémonie sur la zone.

 

Demonstration de puissance

La présence militaire américaine en mer de Chine méridionale est une composante essentielle de la stratégie de dissuasion contre la Chine. Les opérations de liberté de navigation (FONOPs) sont l'un des outils les plus visibles et les plus symboliques utilisés par les États-Unis pour contester les revendications territoriales excessives de la Chine10. Ces opérations sont conçues pour démontrer que les États-Unis ne reconnaissent pas les revendications territoriales de la Chine sur cette zone et pour rappeler leur capacité unilatérale à positionner une flotte militaire sans blocage. 

Outre les FONOPs, les États-Unis mènent régulièrement des exercices militaires conjoints avec leurs alliés régionaux11. Par exemple, l'exercice "Balikatan" avec les Philippines est un exercice annuel qui simule des scénarios de défense mutuelle et de réponse à des crises maritimes. De tels exercices ne sont pas seulement des démonstrations de force, mais aussi des occasions de renforcer l'interopérabilité entre les forces armées des États-Unis et de leurs allies face à la Chine.

 

Influence politique et soutien aux pays en opposition à la Chine

La diplomatie joue un rôle central dans la stratégie américaine, en particulier à travers le renforcement des alliances régionales et la promotion de la coopération multilatérale. Les États-Unis ont intensifié leurs efforts diplomatiques pour consolider leurs relations avec les membres de l'ASEAN et les autres pays de la zone, les convaincant de soutenir une approche collective face aux revendications territoriales de la Chine.

Les États-Unis ont renforcé leurs alliances bilatérales dans la région, que ce soit à travers le PDI (Pacific Deterrence Initiative)12, qui vise à renforcer les capacités militaires des pays alliés dans la région, ou le Quad (Quadrilateral Security Dialogue), une alliance informelle entre les États-Unis, le Japon, l'Australie et l'Inde, qui vise à proposer une force d’opposition face aux accords d’échanges commerciaux avec la Chine dans la région indo-pacifique, notamment le RCEP.

À travers l’utilisation des plateformes multilatérales comme l'ASEAN ou ses forums régionaux (ARF), les États-Unis dialoguent directement avec les dirigeants régionaux afin d’exprimer leurs préoccupations concernant la militarisation de la mer de Chine méridionale et de promouvoir des solutions pacifiques basées sur le droit international13.

 

Couverture médiatique 

L’utilisation des médias est un autre domaine crucial où les États-Unis s'efforcent de contrer l'influence chinoise. Cette composante de la stratégie américaine en mer de Chine méridionale vise à façonner la perception publique, tant au niveau régional qu'international, en diffusant des récits favorables aux intérêts américains et en contestant la propagande chinoise14.

Les États-Unis utilisent diverses plateformes pour mener cette guerre de l'information. Par exemple, Voice of America (VOA) et Radio Free Asia15 sont des médias financés par le gouvernement américain qui diffusent des informations indépendantes et des analyses critiques de la politique chinoise en mer de Chine méridionale. Ces médias sont particulièrement actifs en Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie et au Vietnam, où ils cherchent à offrir une alternative aux récits promus par les médias d'État chinois.

En outre, les États-Unis soutiennent des initiatives de journalisme indépendant dans les pays de l'ASEAN, comme Rappler aux Philippines et The Jakarta Post en Indonésie, notamment à travers le NED (National Endowment for Democracy)16. Ces médias locaux jouent un rôle clé dans la révélation des activités chinoises en mer de Chine méridionale, notamment les incursions dans les ZEE de leurs pays respectifs17. Les États-Unis publient également régulièrement, à travers différents think tanks comme le CSIS (Center for Strategic and International Studies) ou Brookings, des rapports et organisent des conférences sur la militarisation de la mer de Chine méridionale, amplifiant ainsi les préoccupations internationales18.

 

Stratégie de la Chine en mer du Sud : Le Goban

La mer de Chine méridionale, ou mer du Sud, est non seulement un espace vital pour ses ressources naturelles et halieutiques, mais aussi une zone cruciale pour asseoir la domination géopolitique et économique de la Chine en Asie du Sud-Est. 

Pour la République populaire de Chine (RPC), cette zone étant historiquement considérée comme chinoise, les actions menées à l’intérieur de celle-ci ne devraient pas nécessiter de justification, et notamment pas au regard d’un droit international qu’elle ne reconnaît plus forcément19

Toutefois, afin de faire face aux actions d’influence des États-Unis et de préserver ses intérêts dans cette région cruciale, la Chine a dû développer une stratégie combative multidimensionnelle.

 

Communication stratégique interne et externe

La Chine utilise une communication systématique pour asseoir sa politique interne, influencer les perceptions internationales et renforcer ses positions diplomatiques et militaires.

Pour la République Populaire de Chine, le contrôle de sa communication à l’intérieur de sa zone, donc en Chine continentale, est primordial. Ainsi, depuis la fin des années 90, la Chine mène une guerre informationnelle avec sa politique dite du “Great Firewall”20, lui permettant, à travers des initiatives législatives et technologiques, de se prémunir contre les attaques extérieures et de contrôler le message en interne.

Les médias d’État chinois, tels que CCTV et Xinhua, ainsi que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans la diffusion de récits favorables aux revendications chinoises, n’hésitant pas à faire intervenir des acteurs occidentaux pour appuyer leurs messages21. L’objectif est de minimiser la perception de menace que les autres pays pourraient avoir vis-à-vis des actions de la Chine, mais également de porter aux yeux du monde les actions des pays riverains contre la souveraineté chinoise.

 

Le developpement du multi-latéralisme

Sur le plan diplomatique, la Chine prône le multilatéralisme, développant des relations bilatérales, des promesses d'investissements économiques avec certains pays riverains et la création de zones économiques conjointes22

À travers la BRI (Belt and Road Initiative), la Chine a noué des relations économiques étroites avec de nombreux pays, notamment le Cambodge et le Laos, qui, en retour, soutiennent souvent les positions chinoises dans les forums régionaux. Une stratégie d’investissement qui empêche l’ASEAN d'adopter une position unifiée contre les revendications chinoises et qui, petit à petit, renforce le leadership asiatique au détriment des Américains ou Européens23.

 

Déploiement militaire stratégique

Militairement, la Chine a renforcé ses capacités dans la mer de Chine méridionale en construisant des îles artificielles et en les militarisant, transformant ces avant-postes en bases militaires avancées capables de projeter la puissance chinoise à travers la région24. Ces installations comprennent des pistes d'atterrissage, des radars, des systèmes de défense antiaérienne, et des ports capables d'accueillir des navires de guerre25.

La militarisation des îles artificielles dans les Spratleys et les Paracels depuis 2013 est l'un des aspects les plus visibles de cette stratégie. Ces bases permettent à la Chine de contrôler efficacement les routes maritimes stratégiques et de surveiller les mouvements des forces américaines et alliées dans la région. Elles sont également un point d’entrée pour des zones d’eaux profondes, une condition critique pour un éventuel déploiement de sous-marins nucléaires26. Ainsi, la marine chinoise (PLAN)27 a considérablement élargi sa flotte, en particulier ses capacités en matière de porte-avions et de sous-marins, progressant sept fois plus rapidement que la flotte américaine28.

Le gouvernement chinois soutient activement ces activités de pêche en fournissant des subventions et une protection militaire aux flottes de pêche, considérées comme un outil de projection de la souveraineté chinoise sur ces eaux disputées. En effet, les ressources halieutiques de la mer de Chine méridionale sont vitales pour l'industrie de la pêche en Chine, qui emploie des millions de personnes. La surpêche dans les eaux côtières chinoises a conduit à une surexploitation des stocks, obligeant les pêcheurs chinois à s'aventurer plus loin dans les zones contestées de la mer de Chine méridionale.

 

Taiwan: son évolution 

Dans le cadre de cette guerre de l'information menée en mer du Sud, Taïwan joue un rôle complexe29. Même si géographiquement, Taïwan est en mer de Chine orientale, elle a une présence militaire forte dans la zone du Sud, notamment sur Taiping, et représente un intérêt stratégique de premier plan pour la Chine (militaire/économique)30. Taiwan présente pour les américains non seulement un intérêt économique stratégique au travers des semi conducteurs mais également en tant que “tour d’observation” des activités militaires Chinoise dans la région.

Les manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, notamment les incursions aériennes fréquentes dans la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) de Taïwan, montrent l'importance que la République populaire de Chine (RPC) lui accorde et son souci de ne pas laisser Taïwan jouer un rôle indépendant ou trop aligné sur les intérêts américains.

De son côté, Taiwan est dans une situation politque fragile avec à sa tête un opposant au rapprochement entre la Chine et Taiwan et un parlement acquis à la cause. Alors que pendant de nombreuses années, Taiwan a pu vehiculer des messages d’indépendance voire de defiance envers la Chine, il est à prévoir que les actions à venir soient plus mesurées.

 

L’révolution des confrontations 

Bien que la Chine et les États-Unis aient des stratégies géopolitiques et idéologiques fondamentalement opposées, ils s'accordent sur l'importance stratégique de la mer de Chine méridionale, tant pour leurs intérêts économiques que pour leur influence géopolitique. 

La Chine, avec ses revendications territoriales symbolisées par la "ligne en neuf traits" et son initiative Belt and Road, cherche à sécuriser ses ressources vitales et à asseoir sa souveraineté historique. Les États-Unis, en réponse, s'efforcent de contenir cette expansion en mobilisant la communauté internationale autour du principe de la liberté de navigation et de la défense de l’ordre mondial qu’ils ont contribué à forger après 1945.

Les pays riverains se trouvent ainsi pris dans un équilibre délicat entre la dépendance économique envers la Chine et la préservation de leur souveraineté nationale. L'avenir de la région reste incertain, avec des scénarios multiples influencés par les dynamiques actuelles.

L'ouverture d'un canal via l'Arctique, potentiellement accessible grâce à la fonte des glaces et l'intensification des relations sino-russes, pourraient dessiner de nouvelles dynamiques géopolitiques. Pour la Chine, cette nouvelle route maritime offrirait une alternative stratégique à la mer de Chine méridionale, réduisant sa dépendance à l'égard de cette region. Cette évolution pourrait intensifier la coopération sino-russe, deux pays qui partagent des approches similaires en matière de contrôle de l'information. 

L'Arctique pourrait créer un nouveau front cognitif, où les récits sur la souveraineté, le changement climatique, et l'exploitation des ressources naturelles seraient les principaux titres.

 

Louis Heriard Dubreuil 

étudiant de la 45ème promotion Management stratégique et intelligence économique (MSIE)

 

Sources 

1: Emmanuel Veron, Sebastien Colin, Marianne Peron Doise, Episode 4/4: Mer de Chine Meridionale, quand Pékin fait bouger les lignes, In: Radiofrance.fr, modifié le 3 octobre 2019, disponible sur https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures-monde/mer-de-chine-meridionale-quand-pekin-fait-bouger-les-lignes-4956988 

 

Stephen Mcdonell, South China Sea: Tribunal backs case against China brought by Philippines, In: bbc.com, disponible sur https://www.bbc.com/news/world-asia-china-36771749

 

2: Hortense Goulard, Les tensions sino-américaines en mer de Chine en cinq questionsIn: lesechos.fr, modifie le 1 septembre 2020, disponible sur: https://www.lesechos.fr/monde/chine/les-tensions-sino-americaines-en-mer-de-chine-en-cinq-questions-1238318

 

3: Barthelemy Courmont, Vivien Lemaire, l’humilation nationale au service d’un discours chinois decomplexe, deuxieme partie, In:iris-france.org disponible en ligne sur https://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2023/11/Asia-Focus-206.pdf , pp 4

 

4: China Power team, How much trade transits south china sea, In:Chinapower.csis.org, modifie le 2 Aout 2017, disponbile en ligne sur: https://chinapower.csis.org/much-trade-transits-south-china-sea/

 

5: US Energy Information Administration team, Regional Analysis Brief: South China Sea, modifie le     21 mars 2024, In:eia.gov, disponible en ligne sur: https://www.eia.gov/international/content/analysis/regions_of_interest/South_China_Sea/south_china_sea.pdf

 

6: UNCTAD Communications and Information Unit, Global maritime trade suffers as US-China trade tensions and uncertainty take toll, in:unctad.org, modifie le: 30 Oct 2019, disponible sur: https://unctad.org/press-material/global-maritime-trade-suffers-us-china-trade-tensions-and-uncertainty-take-toll-un

 

7: Geoconfluences, Convention de Montego Bay (CNDUM) et droit de la mer, in:geoconfluences.ens-lyon.fr, modifie en mai 2024, disponible sur: https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/montego-bay

 

8: Luc, Comprendre la carte au neuf traits ou la carte langue de boeuf, In:insidetaiwan.net, modifie le 3 octobre 2023, disponible sur: https://insidetaiwan.net/histoire/comprendre-la-carte-aux-neuf-traits-ou-la-carte-langue-de-boeuf

 

9:Delphine Morel et Marc PetitJean, Mer de Chine, la guerre des archipels, youtube, Arte France et TS productions, 2015, 54mn, disponible en ligne sur: https://www.youtube.com/watch?v=3sGNZDrPMbY

 

10: Jeffrey bean, interview with Bonnie Glaser on FONOPS and China’s reaction, in:amti.csis.org, modifie le 2 Nov 2015, disponible sur: https://amti.csis.org/an-interview-with-bonnie-glaser-on-fonops-and-chinas-reaction/

 

11: AFP, mer de chine meridionale les Philippines et les etats unis debutent leurs exercices militaires annuels la france participle, In:latribue.fr, modifie le 22 avril 2024, disponible en ligne sur: https://www.latribune.fr/economie/international/mer-de-chine-meridionale-les-philippines-et-les-etats-unis-debutent-leurs-exercices-militaires-annuels-la-france-participe-995931.html

12: Office of the under secretary of defense, Department of Defense budget, pacific deterrence initiative, modifie en May 2021, Disponible sur: https://comptroller.defense.gov/Portals/45/Documents/defbudget/FY2022/fy2022_Pacific_Deterrence_Initiative.pdf

 

13: ABS-CBN Newsm US VP Mike Pence speaks at the US-ASEAN Summit, youtube, ABS-CBN News 2018, 4,37mn, disponible en ligne sur: https://www.youtube.com/watch?v=H9AqtMbWk7k

 

14: BBC, Vietnam protesters attack China over sea dispute, in: bbc.com, modifie le 11 Mai 2014, disponible en ligne sur:https://www.bbc.com/news/world-asia-27362939

15: RFA governance, In:rfa.org, modifie le 13 decembre 2023, disponible en ligne sur: https://www.rfa.org/about/directors/governance

 

16: Rappler Talk, Bea Cupin and Ray Powel, Understanding China’s aggressive actions in the South China Sea, Youtube, 41mn, disponible en ligne sur: https://www.youtube.com/watch?v=cCggCprgQLg

 

17: NED, grants allowed to the Philippines to support investigative journalism, Modifie en Fevrier 2024, disponible sur: https://web.archive.org/web/20240414164159/https://www.ned.org/region/asia/philippines-2021

 

18: Lynn Kuok, How China’S actions in the South China Sea undermine the rule of law, In:brookings.edu, modifie en Novembre 2019, disponible sur: https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2019/11/FP_20191118_china_scs_law_kuok.pdf

 

19: Dr Bill Hayton, two years on, south china sea ruling remains a battleground for the rules based order, in:Chathamhouse.org, modifie en septembre 2019, disponible sur: https://www.chathamhouse.org/2018/07/two-years-south-china-sea-ruling-remains-battleground-rules-based-order

 

20: Nicholas Gisonna, Great Firewall, Chinese internet policy, in: Britannica.com, modifie le 4 septembre 2024, disponible sur: https://www.britannica.com/topic/Great-Firewall

 

21: China Xinhua News: les archives occidentales prouvent la souverainete chinoise sur Nanhai Zhudao, interview de Anthony Carty, Facebook, 7mn26, disponible sur: https://www.facebook.com/watch/?v=446680684407251