Pendant de nombreuses années, la France a tourné le dos à ses interfaces maritimes. Pourtant, la puissance de la France s’observe tant au travers de la qualité de sa main d‘œuvre, que de son industrie maritime, cette dernière étant performante à la fois dans les domaines de la plaisance et des grands chantiers. La France a également un avantage géographique qui lui offre une grande ouverture maritime s‘accompagnant d‘importantes infrastructures portuaires et d’une flotte jeune et sûre. A l’échelle mondiale, elle possède également de nombreuses ressources halieutiques et naturelles conférées par sa Zone Économique Exclusive (ZEE).
Néanmoins, plusieurs enjeux restent à surmonter. Les conflits de souveraineté au sein de la ZEE mettent en péril le statut de deuxième puissance maritime de la France. Les menaces sont multiples, notamment avec la concurrence des puissances de la Chine et des Etats-Unis d'Amérique. La France ne possède pas nécessairement les armes pour combattre. En effet, elle est dépendante des voies maritimes, n’est pas compétitive sur le terrain de la fiscalité et fait l’objet d’une forte concurrence sectorielle.
Pour autant, avec les nouvelles technologies et mouvements internationaux, certains atouts peuvent jouer en faveur de la France s’ils sont bien exploités. Elle peut notamment se démarquer sur le volet écologique et économique avec l’exploitation de ses ressources, ainsi que sur le volet technologique et cyber. La capacité de la France à accroître significativement sa puissance maritime sur les plans tant économique que politique peut également être garantie par la performance de sa Marine nationale.
Guillaume Brechler, Emmanuel Charbit, Lucie Clolus, Guillaume Garaix,Pauline Guérin,
Vincent Lièvre, Tristan Machin,Bastien Thérou
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