La bataille de Belfort : émergence d’une « résistance économique » pour protéger le développement des territoires

Les 18 et 19 octobre 2019, se sont tenues à Belfort les Assises de l’industrie de l’énergie. Cette rencontre s’inscrit dans le contexte du dossier Alstom qui est loin d’être clos et du rapport de force qui opposent les syndicats au groupe américain General Electric. La crise résultant du covid-19 a obligé le pouvoir politique français  à faire des annonces sur le fonctionnement futur de certaines parties de l’économie nationale ainsi qu’au niveau européen. Mais derrière des effets d’annonce de circonstance, se profile un vrai débat de fond : le changement de paradigme industriel pour assurer à un pays comme la France la survie de sa population. Les élites administratives et patronales  ne sont pas préparées à un tel changement de posture. Elles campent sur leurs positions et ne veulent pas remettre en cause leur manière de gérer leurs intérêts respectifs. Cette incapacité à changer de grille de lecture réduit considérablement les possibilités de marges de manœuvre. Seule la pression des événements générés par l’amplitude de la crise économique fera bouger les lignes.

Mais pendant ce temps, des forces poursuivent leur combat pour préserver des activités industrielles dont la France a le plus grand besoin, notamment dans le domaine de l’intégration de solutions énergétiques. C’est le cas des syndicalistes du Territoire de Belfort qui essaient d’anticiper le fait que le groupe General Electric cherche à se désengager de l’Europe de l’énergie.

Les deux tables rondes qui sont présentées dans les liens vidéos ci-dessous apportent des éléments de réflexion au débat qui va progressivement se structurer dans les mois à venir.

Christian Harbulot

Vidéo 2/3 : https://www.dailymotion.com/video/x7qaxag
Vidéo 3/3 : https://www.dailymotion.com/video/x7qat4f