La santé, à de tout temps fait partie du domaine de la guerre. Depuis l’Iliade et l’odyssée[1], Homère raconte comment durant un siège, les athéniens empoisonnèrent l'eau de la ville de Cirrha. Suivant la pyramide de Maslow, les besoins physiologiques sont à la base de condition humaine. En ce sens, la hiérarchie des besoins est proportionnelle à la hiérarchie des risques. En 2012, WikiLeaks mettait en ligne les «Global Intelligence Files » provenant de la société de renseignement privée Stratfor. L’un de ces emails fait état des sites industriel sensibles à protéger à travers le monde avec un accent particulier pour les sites de production de médicaments. A la différence des États-Unis, la Russie à dressée par décret[2] les domaines de la santé et du médicament comme stratégique à titre défensif, et offensif. Le général Valery Gerassimov, place l’influence, la guerre de l’information, et la contre influence au cœur du dispositif de la guerre contemporaine russe. « L’influence à distance, sans contact, sur l’adversaire devient le principal moyen d’atteindre ses objectifs de combat et d’opération. La défaite de ses entités s’effectue dans toute la profondeur du territoire. Les distinctions s’effacent entre les niveaux stratégiques, opératifs et tactiques, et entre les actions offensives et défensives. » Valery Gerassimov.
Ahmed Graouch
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[1] Homère – Louis Bardollet edition Laffont, 2001
[2] Décret présidentiel du 31 Décembre 2015 numéro 683, sur la stratégie de sécurité nationale de la fédération de Russie, les articles 30, et 70 à 75