La confrontation économique dans le domaine des lanceurs spatiaux


 

Si la somme des programmes a permis à l’industrie spatiale européenne de devenir plus mature, et aux agences spatiales de lui déléguer davantage de responsabilité, on notera que ces dernières (ESA et agences nationales) gardent le contrôle sur le secteur du lancement, selon un modèle que l’on peut qualifier de « traditionnel ». En effet, les agences n’ont pas su faire émerger, avec l’aide des Etats européens, de nouveaux acteurs issus du monde l’entreprise et ainsi générer une dynamique nouvelle au sein du tissu scientifique et industriel européen lié au domaine éminemment stratégique du lancement spatial. En conséquence, la rente de situation (duopole historique Ariane - Proton), le dénie de la possibilité de voir émerger un acteur privé, le manque d’anticipation et de volonté politique des acteurs français et européens ont permis, à la société privé SpaceX, avec l’appui des institutions américaines, de supplanter la société Arianespace en termes de nombre de lancements en 2017. SpaceX, acteur privé, devient ainsi le « bras armé » d’un plan étatique américain de reconquête et de domination d’un secteur stratégique devant aboutir au regard des opportunités offertes par la transition numérique à un gain de puissance majeur. 

Ainsi, il convient de s’interroger si, dans le cadre de la recherche de puissance offerte par la domination du secteur du lancement spatiale, les Etats-Unis ont conçu un modèle « innovant » de partenariat public-privé efficient, capable, dans le cadre de la confrontation économique et stratégique de prendre l’avantage sur des modèles « historiques » ? Cette stratégie peut-elle être qualifiée « du faible au fort » car elle tire son avantage des faiblesses structurelles du dominant, dévoilant ainsi le savoir-faire subversif des Etats-Unis en termes de confrontation économique ? 

Les faiblesses structurelles de l'opérateur de lancement spatial européen Arianespace


Arianespace, opérateur de lancement, est une filière du groupe Ariane Group, anciennement Airbus Safran Launchers (ASL), qui détient 74% de son capital. Le restant du capital étant partagé avec 17 autres actionnaires, représentant de la filière européenne des lanceurs. Cette société a pour particularité d’assurer la vente de vecteurs spatiaux issus des agences spatiales française (Ariane), italienne (Vega) et russe (Soyouz), ce qui dès le départ rend son ADN complexe, puisqu’il lui faut travailler en coopération avec des représentants multinationaux. Par ailleurs, Arianespace se doit d’intégrer les contraintes de la gouvernance européenne « règlementée, complexe, dispersée et peu réactive », puisque l’Agence Spatiale Européenne (ESA) est maître d’ouvrage pour le compte de l’union européenne (programmes Galileo, Copernic) et Eumetsat (météo) ; ainsi que l’ensemble des agences spatiales des pays européens. 

Bénéficiant d’une position dominante sur le marché des lanceurs spatiaux jusqu’en 2017, Arianespace s’est toujours appuyé sur son « modèle économique historique ». Ce modèle éprouvé et efficace jusqu’à l’émergence de SpaceX n’a pas suscité la mise en œuvre d’une démarche cognitive permettant de se « recréer » et de faire émerger un modèle économique innovant à l’aube de la révolution numérique et des besoins massifs en micro et nanosatellites. Les institutions européennes et nationales n’ont pas su se mobiliser pour lever des fonds publics, créer des marchés protégés, faire éventuellement émerger des acteurs privés et permettre un dumping à l’export permettant d’asseoir durablement une domination du marché des lanceurs et ainsi consolider la puissance stratégique des états partenaires. Ce manque d’anticipation et de vision souligne le rejet de mise en œuvre d’un protectionnisme et l’absence de conscience de l’agressivité et de la maîtrise du combat subversif du concurrent américain. Ensuite, il faut admettre que la recherche de fiabilité « absolue » a inhibé la « culture du risque et de l’échec probable » d’Arianespace ; contrairement à SpaceX qui a force d’innovation et d’expérimentation a réussi à créer une rupture historique en éprouvant sa technologie de récupération et de réutilisation du 1er étage de propulsion (baisse des coût). 

La faiblesse majeure d’Arianespace réside, contrairement à SpaceX, dans un manque de soutien politique et dans la faible importance des lancements institutionnels européens civils et militaires (2 sur les 11 réalisés en 2017). Le plus étonnant et invraisemblable étant que jusqu’au début de l’année 2018 et contrairement aux États-Unis, aucune volonté politique et administrative n’a permis de réserver à Arianespace les lancements européens, alors que les Etats-Unis, la Chine ou la Russie ont pour obligation d’utiliser leurs fusées nationales pour leurs tirs institutionnels. Non seulement les missions institutionnelles sont peu nombreuses fautes de moyens, mais en plus, Ariane est mise en compétition avec les autres lanceurs. Ainsi, les satellites Galileo du GPS européen sont pour la plupart assurés par la fusée russe Soyouz. L’Allemagne, elle, a préféré Space X pour trois satellites gouvernementaux et l’Agence spatiale européenne a confié au lanceur russe Rockot les satellites du programme Copernic. Ce comportement a fortement précarisé la compétitivité du lanceur Ariane. Ce point est d’une importance majeure, car il s’agit de comprendre qu’aux États-Unis, la commande publique, a pour fonction assumée de doper et développer l’innovation privée. En effet, les lancements institutionnels américains sont facturés plus chers que les vols commerciaux. Ces derniers ouverts à la concurrence, permettent ensuite à un opérateur comme l’américain Space X, soutenu par la NASA et l’US Air Force, de pratiquer des prix ultra-compétitifs et de remporter les appels d’offre sur le marché commercial. Les acteurs européens et les freins législatifs n’ont jamais permis aux acteurs du lancement spatial, à l’instar des Etats-Unis, à assumer une politique garantissant des prix de vente majorés sur le marché institutionnel et la mise en œuvre d’un « dumping » à l’export. Arianespace, n’a jamais pu optimiser son intégration industrielle, en raison d’une « clause de retour géographique » imposée par l’ESA. En effet, chaque partie du lanceur est construite dans le pays concerné. La fusée voyage ensuite « en kit » du port du Havre jusqu’à Kourou. Et l’assemblage final se termine au Centre spatial guyanais. Cette chaîne de production de ne permet pas de rivaliser avec le modèle d’assemblage pleinement unifié et intégré de Space X. 

Les acteurs européens, qui se sont laissé surprendre, n’ont pas saisi à la différence des États-Unis et de SpaceX, la nécessité de disposer d’un « système lanceur » capable de répondre immédiatement aux besoins massifs de lancement portés par le développement des applications spatiales (big data, internet, intelligence globale) liées à la révolution numérique. 

Tom Enders, le patron d’Airbus, a adressé au début de l’été 2018 un courrier à Emmanuel Macron et Angela Merkel, les appelant « vivement » à lancer une initiative franco-allemande pour « définir en coopération avec l’industrie une nouvelle vision spatiale, de nouveaux projets ambitieux et de nouvelles politiques pour l’Europe ». Cet appel notifie aux gouvernements que le temps est venu d’initier une politique forte d’accompagnement et de protection du secteur, pour préserver et consolider le savoir-faire stratégique d’Arianespace, face au « fer de lance » du gouvernement américain, SpaceX. 

SpaceX, bras armé d'une politique de reconquête du lancement spatial


La NASA a été traumatisée par le gouffre financier et l’échec des navettes spatiales (Challenger en 1986 et Columbia en 2003 qui ont provoqué la mort de 14 astronautes). Au début des années 2000, l’agence spatiale américaine décide de changer de modèle. Ainsi, au lieu de piloter toutes les missions et de faire appel à des sous-traitants pour chaque pièce, elle décide de fonctionner par appels d’offres, met en concurrence les start-up et entreprises privées historiques et passe commande à des prix élevés pour soutenir leur développement et générer une dynamique d’innovation forte dans le domaine spatial. La société SpaceX, émerge dans cette volonté politique affichée de reconquête de puissance dans le domaine stratégique de l’accès à l’espace. Financée au démarrage par de classiques fonds de capital-risque et une mise de 200 millions de dollars (183 millions d’euros) de son fondateur, la société SpaceX a émergé grâce à ses propres talents. Mais son changement d’échelle industrielle a été appuyé par la commande publique. La NASA lui a confié en 2012, 12 missions d’approvisionnement de l’ISS pour 1,6 milliard de dollars. En 2014, un second contrat lui a été accordé pour des vols habités à partir de 2017, pour 2,6 milliards de dollars. De quoi donner de la visibilité à un industriel qui investit. D’autant que le vol d’une Falcon 9 serait facturé deux fois plus cher à la NASA qu’aux opérateurs de télécoms. Pour finir de consolider l’émergence de ce nouveau géant du lancement spatial, le ministère américain de la défense, certifie en 2015, le lanceur Falcon 9 de SpaceX pour les missions militaires. Cette dernière décision de l’Etat américain ouvre un autre champ, autrement plus vaste, de la dépense publique à l’appétit de SpaceX. Un marché de 70 milliards de dollars d’ici 2030, estime l’agence Bloomberg.  A partir de ce moment, l’Amérique achevait son plan de reconquête de domination du lancement spatial. Ainsi, les américains disposent désormais d’un modèle « classique » constitué par la coentreprise Boeing-Lockheed Martin, en phase avec le monde « ante révolution numérique » et d’un modèle novateur, SpaceX, qui leur garantit grâce à ses innovations et son modèle économique de dominer les besoins de lancement liés à la révolution numérique. En dix ans, SpaceX avec l’appui du gouvernement a fait basculer le secteur de l’espace de la science vers l’innovation. SpaceX a fait du secteur spatial un secteur comme un autre, avec du capital investissement et des business models qui se dessinent, c’est ce que l’on nomme le New Space. Un changement de culture, une rupture radicale et sans précédent, qui pousse les grandes agences et les acteurs privés historiques à sortir de l’entre-soi et à repenser leur fonctionnement. Dans le sillon de SpaceX, des centaines de start-up se lancent dans l’aventure du New Space car l’accès à l’espace devenant de moins en moins cher, la demande de connectivité ne cessant d’augmenter, on découvre chaque jour de nouvelles applications de la donnée spatiale. Tout est réuni pour que le marché du spatial explose, le cycle d’innovation n’étant qu’à ses débuts. Selon la banque d’investissement américaine Morgan Stanley, le marché du New Space va décoller de 350 milliards de $ en 2018 à 1100 milliards de $ en 2040. 

On comprend dès lors, qu’Arianespace et les acteurs européens de l’espace n’ont pas par manque de clairvoyance et de courage politique réussi à bâtir un modèle similaire capable, dès à présent, d’exploiter ces nouveaux marchés et les enjeux de puissance stratégique qui leurs sont liés. L’engagement de l’état américain, en mettant à disposition de SpaceX son marché gouvernemental, permet à la société d’Elon Musk de pratiquer des prix de lancement supérieurs en moyenne à 30% à ceux pratiqués par Arianespace sur le marché commercial et institutionnel européen. De surcroît, le marché des lancements institutionnels américain n’est pas ouvert aux acteurs étrangers, puisque le « Buy American Act » n’autorise que les entreprises ayant 51% de leur production aux États-Unis à concourir aux appels d’offre. Cette mesure assumée de protectionnisme exclu de fait Arianespace de ce marché. Le gouvernement américain en faisant d’une part, bénéficier SpaceX d’un marché protégé et surpayé et d’autre part en excluant du marché de ses lancements institutionnels les concurrents ne se conformant pas au « Buy American Act » s’est reconstruit au dépend d’Arianespace une puissance stratégique lui assurant, grâce à son modèle, de pouvoir exploiter les opportunités de gain de puissance que vont offrir les besoins liés au développement des applications spatiales liées à la révolution numérique en cours. Dans ce contexte, Arianespace et les acteurs européens, « surpris », « pris de cours », par la victoire commerciale de SpaceX en 2017, ont décidé de réagir afin de limiter une victoire stratégique américaine qui malheureusement se dessine jusqu’à ce que le « retard » soit rattrapé. 


La réaction européenne suscitée par la « défaite de 2017 »  


Bien que surpris par la défaite de 2017, Arianespace compte s’appuyer sur son expertise, sa réputation de fiabilité et son nouveau programme de lanceur (Ariane 6) pour reconquérir à plus ou moins long terme une position dominante. Néanmoins, le programme Ariane 6, ne prévoit son premier vol qu’à l’horizon 2020, ce qui laisse le champ libre à SpaceX jusqu’à la date effective de son lancement commercial. Ce nouveau lanceur Ariane 6, qui annonce un coût de lancement inférieur de 40 % à Ariane 5, escompte sur le lancement massif de micro-satellites pour répondre aux besoins de la « révolution » numérique, pour se maintenir dans la course commerciale et effectuer un changement de modèle économique salutaire. Cependant selon les spécialistes, ce nouveau lanceur ne parviendra pas à l’horizon 2020 à concurrencer SpaceX en termes de prix pour l’ensemble des raisons précités. La première mesure de rationalisation des prix liée au rapprochement d’Airbus et de Safran, sera d’« hypercentraliser » la chaîne de production industrielle du lanceur à l’instar de SpaceX, et ainsi diminuer les coûts et délais de production. Cette mesure met fin à la clause de « retour géographique » imposée par l’Agence Spatiale Européenne qui grevait l’efficacité économique d’Arianespace. 

Sur le plan institutionnel, on notera que le 26 avril 2018, Jan Woerner, directeur général de l’ESA, et Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace, ont signé un accord cadre qui définit les clauses standard des commandes de lancement entre l’ESA et Arianespace, et qui surtout affirme l’engagement complet de l’agence pour les lanceurs européens. A travers cet accord, l’ESA garantit à Arianespace que toutes ses missions seront désormais systématiquement confiées à des lanceurs européens. Arianespace devient ainsi le guichet naturel de l’ESA pour le lancement de ses missions, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Cet accord cadre, initie pour la première fois une réponse au modèle américain, en s’inspirant tout simplement des pratiques d’outre Atlantique. Il aura fallu qu’un lanceur américain détrône Ariane pour susciter, frileusement, une décision politique favorisant les intérêts européens. 

Un an après l’annonce du premier contrat institutionnel du nouveau lanceur lourd européen Ariane 6, confié par l’ESA pour le lancement de quatre satellites Galileo à partir de fin 2020, Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace, a dévoilé le 10 septembre 2018 avoir conclu un « accord de service multilancements de long terme » avec l’opérateur français Eutelsat. Cet accord concerne la mise à poste sur orbite géostationnaire d’ici 2027 de cinq nouveaux satellites de télécommunications, pour lesquels Ariane 6 est « le lanceur de référence ». Eutelsat devient ainsi le premier client privé d’Ariane 6. Ce contrat s’ajoute à celui signé en février 2013 (et étendu en 2017) pour les satellites Eutelsat 7C, Quantum et Konnect. Cet accord de service multi-lancement est un geste fort de « préférence » pour Ariane espace de la part d’une société française, qui d’emblée écarte tout autre opérateur qu’Arianespace. Un autre contrat institutionnel a été annoncé dans la foulée par Arianespace. Il concerne le lancement du troisième satellite de reconnaissance militaire français CSO (Composante spatiale optique), pour le compte du CNES et de la DGA (Direction Générale de l’Armement). Destiné à une orbite basse héliosynchrone, CSO 3 sera confié à une Ariane). Par ailleurs, il est apparu, qu’il était nécessaire pour Arianespace d’innover pour concurrencer pleinement SpaceX sur le plan des tarifs de lancements. Ainsi, des projets de lanceurs « réutilisables » ont été lancés par le CNES (CALLISTO et THEMIS) pour être déployés sur les marchés en 2030, en succession du programme Ariane6. Un écart de plus de 10 ans séparera donc la technologie des « lanceurs réutilisables » d’Arianespace, de celle de SpaceX, qui ne manquera pas de poursuivre l’amélioration de la technologie maîtrisée actuellement. Arianespace sera-t-elle capable de rattraper le retard technologique ou de provoquer une nouvelle « innovation de rupture » permettant tout en préservant la fiabilité de ses lanceurs, de concurrencer les prix pratiqués sur le marché commercial par SpaceX. 

SpaceX a supplanté Arianespace en 2017, par la mise en œuvre par le gouvernement américain d’une stratégie que nous qualifierons du « fort au faible » en raison du fait qu’elle a vaincu en prenant le contrepied du modèle Arianespace et de ses faiblesses structurelles. Ayant identifié que ces faiblesses structurelles étaient identiques à celles de son « modèle historique », porté par Boeing et Lockheed-Martin (lanceur Atlas), l’administration américaine a su créer la rupture en finançant en parallèle un modèle innovant, utilisant un acteur privé, sa logique d’innovation et d’efficacité économique. En faisant passer, au départ, Elon Musk pour un « original », elle a su détourner l’attention de ses concurrents, tout en l’accompagnant de manière engagée sur le plan financier et politique, et parvenir ainsi à reconquérir une position dominante dans le secteur du lancement spatial au moment stratégique où la révolution numérique va générer un besoin massif de lancements spatiaux. 

 

Lionel Bolley


  

Sources : 

  
 

  • Rapport : « Une ambition spatiale pour l’Europe – Vision française à l’horizon 2030 » ; Vincent CHRIQUI et Emmanuel SARTORIUS ; Centre d’analyse stratégique du Premier Ministre ; 11 octobre 2011.


  
 

  • Rapport : « Open Space, l’ouverture comme réponse aux défis de la filière spatiale », mission confiée par le Premier Ministre Manuel VALLS à Geneviève FIORASO, ancienne Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, député de l’Isère ; 2016.


  
 


  
 


  
 

  • Philippe ESCANDE, « Elon Musk, maître en communication sans filtre », le Monde économie, 04 juillet 2017.


https://lemonde.fr/economie/article/2017/07/04/elon-musk-maitre-en-communication-sans-filtre_5155236_3234.html 

  
 

  • Dominique GALLOIS et David LAROUSSERIE, « L’Europe a la possibilité de rester dans le peloton de tête » ; Le Monde sciences et technologies, 02 mars 2015.


https://lemonde.fr/sciences/article/2015/03/02/l-europe-a-la-possibilite-de-rester-dans-le-peloton-de-tete_4586031_1650684.html 

  
 

  • Pierre-François MOURIAUX, « Sept d’un coup pour Arianespace » ; Air et cosmos, 10 septembre 2018.


http://www.air-cosmos.com/sept-d-un-coup-pour-arianespace-114813 

  
 

  • Dominique GALLOIS et David LAROUSSERIE, « Ariane 6, un lanceur sous pression » ; Le Monde sciences et technologies, 02 mars 2015.


https://lemonde.fr/sciences/article/2015/03/02/ariane-6-un-lanceur-sous-pression_4586027_1650684.html 

  
 

  • Dominique GALLOIS, « L’Europe valide le programme Ariane 6 », Le monde Economie, 14 septembre 2016.


https://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/09/14/l-europe-valide-le-programme-ariane-6_4997503_3234.html 

  
 

  • Pierre-François MOURIAUX, « Arianespace guichet unique de l’ESA », Air et Cosmos, 27 avril 2018.


http://www.air-cosmos.com/arianespace-guichet-unique-de-l-esa-110305 

  
 

  • Dominique GALLOIS, « Le constructeur d’Ariane 6 plaide pour une « préférence européenne » en matière spatiale », le Monde économie, 24 janvier 2017.


https://lemonde.fr/economie/article/2017/01/24/le-constructeur-d-ariane-6-demande-l-instauration-d-une-preference-europeenne-en-matiere-spatiale_5068209_3234.html 

  
 

  • Jean-Baptiste JACQUIN, « SpaceX profite des commandes de la NASA », Le Monde économie, 27 mai 2015.


https://lemonde.fr/economie/article/2015/05/27/spacex-profite-des-commandes-de-la-nasa_4641542_3234.html

  
 

  • SpaceX, « Reusability, the key to making human life multi-planetary », 10 juin 2015.


https://www.spacex.com/news/2013/03/31/reusability-key-making-human-life-multi-planetary 

  
 

  • « Quand la NASA finance à fonds perdus Boeing et SpaceX », la Tribune.fr, 17 septembre 2014.


https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140917trib178e1c6a2/iss-quand-la-nasa-finance-a-fonds-perdus-boeing-et-spacex.html 

  
 

  • Hassan MEDDAH, « Les cinq ingrédients du succès historique de SpaceX », L’usine aéro, 31 mars 2017.