Début janvier 2018, deux ONG (Sherpa et Peuples Solidaires) ont annoncé qu’elle portaient plainte contre Samsung et sa filiale française pour pratiques commerciales trompeuses, dénonçant «des violations des droits humains» dans les usines chinoises du géant de l'électronique sud-coréen. Pour Samsung, cela fait suite à une autre plainte il y a 4 ans classée sans suite. Les deux ONG accusent le groupe d’enfreindre les droits fondamentaux (notamment en matière de conditions de travail) de ses salariés dans ses usines de Chine et de Corée du Sud. Avec l’aide de l’ONG Chinoise CLW (China Labor Watch), Marie-Laure Guislain (responsable du contentieux de Sherpa), met en avant recours au travail de jeunes de moins de 16 ans, des horaires abusifs, des conditions de travail « incompatibles avec la dignité humaine», dans des usines où sont fabriqués des smartphones exportés en France. Par ailleurs, elle affirme « [Qu’ils voudraient] que la justice reconnaisse que ces engagements éthiques relèvent bien de pratiques commerciales et sont trompeurs quand ils ne sont pas respectés ».
Carlson Jeanneau
Lire le PDF : Guerre informationnelle autour de la construction des smartphones