Le 10 janvier dernier, l’avocat général Melchior Wathelet estimait « non valide » l’accord de pêche liant le Maroc à l’Union européenne. Cette déclaration faisait suite à un dépôt de plainte de l’ONG Western Sahara Campaign, militant en faveur des thèses séparatistes du Front Polisario. Un précédent article sur le Portail de l’intelligence économique s’était penché sur la guerre d’influence entre l’Algérie et le Maroc que traduisait cet événement. Le 28 février dernier, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu sa décision finale à propos de cet accord de pêche. Nous donnons la parole aujourd’hui à Jean-Yves de Cara[1] pour analyser le dessous des cartes de ce dossier.
[1] Docteur d’État en droit public, agrégé des facultés de droit, professeur à l’Université Paris-Descartes, Jean-Yves de Cara a été visiting fellow de l’Université de Cambridge. Il a également été Référendaire à la Cour de justice des communautés européennes et Juge ad hoc à la Cour internationale de justice. Jean-Yves de Cara travaille et publie dans le domaine du droit international public, du droit du commerce international et du droit communautaire et européen. Régulièrement désigné comme arbitre dans le cadre de procédures, il est expert auprès d'organisations internationales pour la reconstruction d’Etats (Irak, Birmanie, Libye...) et a assuré un cours spécial à ce propos à l’Académie de droit international de La Haye.
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