L'analyse du rapport de force que Uber doit gérer à Londres

 

  

L’analyse du rapport de force entre la ville de Londres et l’entreprise Uber, créatrice de l’application éponyme m’a contraint à déplacer mon prisme d’analyse vers celui du rapport de force entre le lobby des taxis londoniens (et notamment la LTDA) et l’entreprise. En effet, au cours de mon étude, il est apparu que la ville de Londres était un acteur plutôt secondaire, instrumentalisé par l’opposition entre ces deux entités. 

Par ailleurs, il faut noter que plusieurs syndicats de taxis existent au Royaume Unis, et qu’ils se sont satisfaits du non renouvellement de la licence Uber (GMB, RMT). En revanche, ils n’ont pas été aussi impliqués que la LTDA, raison pour laquelle je ne les mentionne pas. 

Par suite, il apparaît que ce rapport de force se décline sous plusieurs formes : il est à la fois économique, politique, sociétal et juridique. L’objectif n’est pas ici de relater chronologiquement les faits, mais de mettre en évidence les tensions ayant opposé le développement de l’entreprise et le syndicat de taxis londonien. 

Il apparaît par ailleurs que l’entreprise Uber agit actuellement au niveau européen pour faire valoir l’argument selon lequel son activité résulterait d’une libre prestation de service, et non de la directive sur les transports. Si tel était le cas, cela rendrait inapplicables à Uber les réglementations nationales sur les transports. 

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