Des voix s’élèvent pour dénoncer la rhétorique que des associations islamistes proches des Frères musulmans répandent par le biais des réseaux sociaux sur la question de la défense de la femme musulmane. La lutte féministe est un sujet générique dans lequel on peut faire passer beaucoup de messages. Les islamistes ont mis du temps à s’emparer du sujet mais ont fini par le faire compte tenu des risques que pouvait représenter une émancipation de la femme musulmane dans les sociétés qu’ils contrôlent ou dans celles où ils pratiquent une forme d’entrisme dans les quartiers où ils cherchent à s’implanter. Cette approche est d’autant plus subtile qu’ils jouent sur les contradictions et les faiblesses du mouvement féministe actuel. Et plus particulièrement en France où les mouvements gauchistes qui soutenaient jadis ce type de courant de pensée se sont très fortement affaiblis ou tentent de se relancer en essayant de se nourri des queues de comète de la lutte post-coloniale par le thème des mouvements indigènes ou antiblancs. Selon les partisans de l’association "Lallab", le combat d’émancipation de la femme musulmane passe par son appartenance à une communauté et le respect de ses règles. Et en l’occurrence, il s’agit des règles qui sont pratiquées dans les pays de confession musulmane. Notons que ces derniers temps, des incidents ont eu lieu notamment au Maroc où des femmes seules marchant dans la rue ont été importunées par des hommes comme le montre cette vidéo prise à Tanger ou molestées comme ce fut le cas pour une femme dans un autobus à Casablanca. Cette politique d’entrisme islamiste trouve une écoute particulière auprès d’organisations de la société civile française telles que la Ligue des droits de l’Homme, la Ligue de l'enseignement et le Planning
Familia, qui ont toujours accordé une attention particulière à la défense du droit des femmes. L’autre aspect inquiétant est la légitimité accordée par les médias à ce type de groupuscule. Sous prétexte de défendre « le mieux vivre ensemble » et une certaine forme d’intégration sociétale, des médias donnent une résonance surréaliste à cette forme d’engament sans prendre aucun recul sur les risques de manipulation éventuels. Une démarche de contre influence a été engagée par les partisans de la lutte anti-islamiste. L’un des coups au but portés à cette mouvance a été l’enquête menée en son sein de Mathilde Lambert disponible sur le site Ikhwan Info. L’association Lallab présente une certaine Asma Lamrabet comme un modèle de comportement dans la défense féministe de la femme musulmane alors que cette dernière n’hésite pas à reconnaître le droit du mari de frapper sa femme.
Ce débat tombe à pic au moment où l'Agence du service civique s'apprêtait à allouer trois postes afin de l'aider à développer ses activités. Face au tollé soulevé, le pouvoir politique n’a pas donné suite pour l’instant à cette aide.
Familia, qui ont toujours accordé une attention particulière à la défense du droit des femmes. L’autre aspect inquiétant est la légitimité accordée par les médias à ce type de groupuscule. Sous prétexte de défendre « le mieux vivre ensemble » et une certaine forme d’intégration sociétale, des médias donnent une résonance surréaliste à cette forme d’engament sans prendre aucun recul sur les risques de manipulation éventuels. Une démarche de contre influence a été engagée par les partisans de la lutte anti-islamiste. L’un des coups au but portés à cette mouvance a été l’enquête menée en son sein de Mathilde Lambert disponible sur le site Ikhwan Info. L’association Lallab présente une certaine Asma Lamrabet comme un modèle de comportement dans la défense féministe de la femme musulmane alors que cette dernière n’hésite pas à reconnaître le droit du mari de frapper sa femme.
Ce débat tombe à pic au moment où l'Agence du service civique s'apprêtait à allouer trois postes afin de l'aider à développer ses activités. Face au tollé soulevé, le pouvoir politique n’a pas donné suite pour l’instant à cette aide.