L’Amérique latine et plus particulièrement le Brésil sont plongés dans une guerre contre la corruption qui pointe du doigt de nombreux chefs d’états et personnalités politiques ainsi que plusieurs grandes entreprises sud-américaines. Au centre de cette affaire Odebrecht, la plus importante entreprise de BTP du continent comptant quelques 168000 employés répartis dans 28 pays. L’opération « java lato » (Karcher) mise en place par le juge Sergio Moro avec comme point de départ l’affaire Petrobras, a secoué l’économie brésilienne en dénonçant le système de corruption se basant sur la surfacturation des marchés de sous-traitance du groupe pétrolier.
Les différents partis inculpés ont rejeté les nombreuses propositions amiables qui leur étaient proposées afin de conserver secrète le plus longtemps possible la liste des personnes mise en cause.
Trois années de combat judiciaire ont été nécessaires à la négociation d’un accord de coopération que Marcelo Odebrecht et 77 anciens cadres de l’entreprise ont signé en vue de réduction de peine. En parallèle Odebrecht et sa filiale Braskem ont accepté le paiement d’amendes record, pour un montant approchant les 3.5 milliards de dollars. A ce jour, ils ne peuvent toujours pas se placer sur les différents appels d’offre concernant les marchés publics et cette situation impacte toutes les filiales du groupe. La destitution de l’ancienne présidente du Brésil Dilma Roussef, résulte des multiples condamnations qui, dans cette affaire ont incriminé un grand nombre de membres de son gouvernement.
A peine quinze jours après sa prise de fonctions, Michel Temer (rappelons à ce propos que le nouveau dirigeant du Brésil avait été mis en cause par le site internet Wikileaks pour ces liens présumés avec les services de renseignements américains), l’actuel dirigeant du pays par intérim, a annoncé un grand plan de privatisation des infrastructures vitales de son pays (aéroportuaires, portuaires, énergies électriques, pétrole, assainissement des eaux). Les groupes brésiliens affectés dans leur image par les problèmes de corruption ne sont plus en mesure de répondre à ces appels d’offre. C’est notamment le cas d’Odebrecht.
L’Etat brésilien laisse désormais la porte ouverte aux multinationales étrangères qui se positionnent et raflent les marchés les uns après les autres. Les exemples les plus significatifs de cette européanisation du pays sont le rachat de concession de l’aéroport de Salvador de Bahia et de l’entreprise de maintien des équipements électriques Orteng par le groupe Vinci. L’opérateur allemand Fraport a remporté celles des aéroports de Fortaleza et de Porto Alegre. Et le droit d’exploiter Florianopolis revient à l’aéroport de Zurich. La reprise de ces quatre aéroports représente 11,6% du trafic de passagers du pays.
Le Brésil, pays émergent, connait actuellement une très modeste croissance (0.5%) après que Henrique Meirelles ait déclaré que « la récession dont souffre le pays depuis deux ans était la pire de toute son histoire ». Maigre consolation qui laisse présager une sortie de cette crise économique dans les années à venir avec tout de même la crainte du peuple brésilien de perdre leur patrimoine économique au détriment de grands groupes américains et européens.
Les différents partis inculpés ont rejeté les nombreuses propositions amiables qui leur étaient proposées afin de conserver secrète le plus longtemps possible la liste des personnes mise en cause.
Trois années de combat judiciaire ont été nécessaires à la négociation d’un accord de coopération que Marcelo Odebrecht et 77 anciens cadres de l’entreprise ont signé en vue de réduction de peine. En parallèle Odebrecht et sa filiale Braskem ont accepté le paiement d’amendes record, pour un montant approchant les 3.5 milliards de dollars. A ce jour, ils ne peuvent toujours pas se placer sur les différents appels d’offre concernant les marchés publics et cette situation impacte toutes les filiales du groupe. La destitution de l’ancienne présidente du Brésil Dilma Roussef, résulte des multiples condamnations qui, dans cette affaire ont incriminé un grand nombre de membres de son gouvernement.
A peine quinze jours après sa prise de fonctions, Michel Temer (rappelons à ce propos que le nouveau dirigeant du Brésil avait été mis en cause par le site internet Wikileaks pour ces liens présumés avec les services de renseignements américains), l’actuel dirigeant du pays par intérim, a annoncé un grand plan de privatisation des infrastructures vitales de son pays (aéroportuaires, portuaires, énergies électriques, pétrole, assainissement des eaux). Les groupes brésiliens affectés dans leur image par les problèmes de corruption ne sont plus en mesure de répondre à ces appels d’offre. C’est notamment le cas d’Odebrecht.
L’Etat brésilien laisse désormais la porte ouverte aux multinationales étrangères qui se positionnent et raflent les marchés les uns après les autres. Les exemples les plus significatifs de cette européanisation du pays sont le rachat de concession de l’aéroport de Salvador de Bahia et de l’entreprise de maintien des équipements électriques Orteng par le groupe Vinci. L’opérateur allemand Fraport a remporté celles des aéroports de Fortaleza et de Porto Alegre. Et le droit d’exploiter Florianopolis revient à l’aéroport de Zurich. La reprise de ces quatre aéroports représente 11,6% du trafic de passagers du pays.
Le Brésil, pays émergent, connait actuellement une très modeste croissance (0.5%) après que Henrique Meirelles ait déclaré que « la récession dont souffre le pays depuis deux ans était la pire de toute son histoire ». Maigre consolation qui laisse présager une sortie de cette crise économique dans les années à venir avec tout de même la crainte du peuple brésilien de perdre leur patrimoine économique au détriment de grands groupes américains et européens.