Tout au long de l’histoire humaine, la traçabilité des échanges dans un livre comptable était un besoin inhérent à toute transaction. Comme les pièces d’argent ou d’or de l’antiquité, le bitcoin est une monnaie d’échange qui permet à deux parties d’échanger des valeurs sans intermédiaire.
Cette monnaie est en fait adossée à une technologie qui a permis son émergence : le blockchain. Derrière cet anglicisme se cache en fait un grand livre comptable partagé par le monde entier, réputé infalsifiable, dans lequel chaque transaction est répertoriée, sans que quiconque puisse effacer ces enregistrements mais surtout sans le contrôle d’aucune autorité centrale. C’est le consensus distribué.
Ce grand livre de comptes (chaine de blocs) décentralisé s’appuie sur la puissance de calcul informatique des ordinateurs qui en composent les pages et qui les sécurisent. En pratique, les coûts associés à cette activité la rendent de moins en moins attrayante pour le particulier puisque de moins en moins rémunérée. Ce sont donc des sociétés, qui louent ces services de calcul algorithmique. Et pour profiter d’un coût de l’électricité avantageux, beaucoup de ces sociétés basent leurs serveurs en Chine.
C’est également en Chine que cette monnaie virtuelle gagne du terrain. Le bitcoin sert de protection contre la baisse continue du Yuan face au dollar américain (-6,4% en 20016) et face à la volonté du gouvernement chinois de limiter les sorties de capitaux en compliquant les échanges en devises c’est tout naturellement que les chinois se sont rués vers cette monnaie qui échappe à tout contrôle de la banque centrale chinoise d’autant qu’elle permet de rester anonyme.
C’est ainsi que 95% des volumes mondiaux de bitcoins se sont échangés via la Chine ces 6 derniers mois faisant grimper la côte du bitcoin à plus de 1000$ contre 0,001$ à sa création en 2009. Et c’est en revendant leurs bitcoins en dollars que les Chinois passent outre de toutes les règles drastiques censées endiguer l’hémorragie.
En Inde, fin 2016, la décision du gouvernement de retirer de la circulation les grosses coupures a provoqué une pénurie d’argent liquide a aussitôt profité au bitcoin, vu comme une alternative au cash.
Le bitcoin comme valeur refuge contre des actifs faibles ? Peut-être pas encore. Mais les marchés émergents, en particulier celui de la Chine, ont réagi à l’annonce de la hausse des taux de la Fed et ont adopté le bitcoin comme telle.
Après s’être opposés à cette nouvelle monnaie, les institutions financières ont les yeux rivés sur cette technologie et sur l’Asie. Les marchés financiers ont très peu d’influence sur l’évolution du bitcoin. L’OPA de la Chine sur le bitcoin va être suivie de près, en particulier par les Etats-Unis qui sont les plus avancés en matière d’intégration du bitcoin dans leur économie. Il n’est donc pas étonnant de voir le premier acteur financier chinois intégrer le consortium R3 qui jusque-là tenait volontairement la Chine à distance.
Cette monnaie est en fait adossée à une technologie qui a permis son émergence : le blockchain. Derrière cet anglicisme se cache en fait un grand livre comptable partagé par le monde entier, réputé infalsifiable, dans lequel chaque transaction est répertoriée, sans que quiconque puisse effacer ces enregistrements mais surtout sans le contrôle d’aucune autorité centrale. C’est le consensus distribué.
Ce grand livre de comptes (chaine de blocs) décentralisé s’appuie sur la puissance de calcul informatique des ordinateurs qui en composent les pages et qui les sécurisent. En pratique, les coûts associés à cette activité la rendent de moins en moins attrayante pour le particulier puisque de moins en moins rémunérée. Ce sont donc des sociétés, qui louent ces services de calcul algorithmique. Et pour profiter d’un coût de l’électricité avantageux, beaucoup de ces sociétés basent leurs serveurs en Chine.
C’est également en Chine que cette monnaie virtuelle gagne du terrain. Le bitcoin sert de protection contre la baisse continue du Yuan face au dollar américain (-6,4% en 20016) et face à la volonté du gouvernement chinois de limiter les sorties de capitaux en compliquant les échanges en devises c’est tout naturellement que les chinois se sont rués vers cette monnaie qui échappe à tout contrôle de la banque centrale chinoise d’autant qu’elle permet de rester anonyme.
C’est ainsi que 95% des volumes mondiaux de bitcoins se sont échangés via la Chine ces 6 derniers mois faisant grimper la côte du bitcoin à plus de 1000$ contre 0,001$ à sa création en 2009. Et c’est en revendant leurs bitcoins en dollars que les Chinois passent outre de toutes les règles drastiques censées endiguer l’hémorragie.
En Inde, fin 2016, la décision du gouvernement de retirer de la circulation les grosses coupures a provoqué une pénurie d’argent liquide a aussitôt profité au bitcoin, vu comme une alternative au cash.
Le bitcoin comme valeur refuge contre des actifs faibles ? Peut-être pas encore. Mais les marchés émergents, en particulier celui de la Chine, ont réagi à l’annonce de la hausse des taux de la Fed et ont adopté le bitcoin comme telle.
Après s’être opposés à cette nouvelle monnaie, les institutions financières ont les yeux rivés sur cette technologie et sur l’Asie. Les marchés financiers ont très peu d’influence sur l’évolution du bitcoin. L’OPA de la Chine sur le bitcoin va être suivie de près, en particulier par les Etats-Unis qui sont les plus avancés en matière d’intégration du bitcoin dans leur économie. Il n’est donc pas étonnant de voir le premier acteur financier chinois intégrer le consortium R3 qui jusque-là tenait volontairement la Chine à distance.