Une ONG aussi célèbre que Greenpeace peut-elle risquer sa notoriété en manœuvrant de manière aussi grossière comme elle le fait au Canada ? La lettre ouverte postée par le dirigeant de la société canadienne de produits forestiers Résolu est un témoignage qui mérite d’être lu attentivement. On y apprend comment Greenpeace se retrouve piégé par ses contradictions et doit changer de discours devant les tribunaux canadien et américain. Voici donc le témoignage de Richard Garneau Président de l’entreprise Résolu :
« Il y a quelques années, Greenpeace et des groupes alliés ont choisi mon entreprise, Résolu, la plus grande société de produits forestiers au Canada, comme leur prochaine victime.
Ils ont compilé une litanie d’affirmations fallacieuses : nous étions « des destructeurs de la forêt », par exemple, en plus d’aggraver les problèmes liés aux changements climatiques et de causer « la mort et l’extinction des caribous » dans la forêt boréale canadienne. Greenpeace a harcelé des entreprises avec lesquelles nous traitons en brandissant la menace d’une campagne de salissage semblable à celle menée contre nous et en lançant des cyberattaques contre leurs sites Web. Greenpeace s’est même vantée des dommages, de l’ordre de 100 millions de dollars canadiens, qu’elle prétend avoir infligés à notre entreprise.
Ces gens mentaient au sujet de nos pratiques forestières, alors nous les avons poursuivis au Canada pour diffamation et entrave intentionnelle avec les relations économiques, et aux États-Unis en vertu de la loi RICO (loi américaine intitulée Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act). Il s’est produit quelque chose de particulier quand Greenpeace et ses alliés ont été forcés de justifier leurs allégations devant le tribunal : ils ont commencé à changer leur discours.
Dans les derniers documents déposés devant la cour, ils reconnaissent maintenant que leur condamnation de nos pratiques forestières « ne devait pas être interprétée à la lettre et n’était pas fondée scientifiquement ». Leurs accusations contre Résolu relevaient plutôt de « l’hyperbole » ou de « la rhétorique enflammée » et elles étaient « des énoncés non vérifiables d’opinions subjectives » qui ne devaient pas être pris dans « leur sens littéral » ni les exposer à une responsabilité juridique. Enfin, des aveux sérieux après des années d’attaques irresponsables. Résolu n’a causé « aucune perte de couvert forestier », déclarent-ils maintenant qu’ils doivent rendre des comptes.
Étonnamment, bien que Greenpeace ait admis en cour que ses allégations contre Résolu étaient fausses, l’organisme continue à nous dénigrer en public comme en privé.
Certains organes de presse aux États-Unis ont déposé des mémoires à titre d’intervenants désintéressés au nom de Greenpeace en invoquant la liberté d’expression. Mais la liberté d’expression ne doit pas être confondue avec la diffamation.
Greenpeace porte atteinte non seulement à notre entreprise, mais aussi à un mode de vie fondé sur la protection des forêts qui est le pain et le beurre des personnes qui vivent près d’elles. »
« Il y a quelques années, Greenpeace et des groupes alliés ont choisi mon entreprise, Résolu, la plus grande société de produits forestiers au Canada, comme leur prochaine victime.
Ils ont compilé une litanie d’affirmations fallacieuses : nous étions « des destructeurs de la forêt », par exemple, en plus d’aggraver les problèmes liés aux changements climatiques et de causer « la mort et l’extinction des caribous » dans la forêt boréale canadienne. Greenpeace a harcelé des entreprises avec lesquelles nous traitons en brandissant la menace d’une campagne de salissage semblable à celle menée contre nous et en lançant des cyberattaques contre leurs sites Web. Greenpeace s’est même vantée des dommages, de l’ordre de 100 millions de dollars canadiens, qu’elle prétend avoir infligés à notre entreprise.
Ces gens mentaient au sujet de nos pratiques forestières, alors nous les avons poursuivis au Canada pour diffamation et entrave intentionnelle avec les relations économiques, et aux États-Unis en vertu de la loi RICO (loi américaine intitulée Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act). Il s’est produit quelque chose de particulier quand Greenpeace et ses alliés ont été forcés de justifier leurs allégations devant le tribunal : ils ont commencé à changer leur discours.
Dans les derniers documents déposés devant la cour, ils reconnaissent maintenant que leur condamnation de nos pratiques forestières « ne devait pas être interprétée à la lettre et n’était pas fondée scientifiquement ». Leurs accusations contre Résolu relevaient plutôt de « l’hyperbole » ou de « la rhétorique enflammée » et elles étaient « des énoncés non vérifiables d’opinions subjectives » qui ne devaient pas être pris dans « leur sens littéral » ni les exposer à une responsabilité juridique. Enfin, des aveux sérieux après des années d’attaques irresponsables. Résolu n’a causé « aucune perte de couvert forestier », déclarent-ils maintenant qu’ils doivent rendre des comptes.
Étonnamment, bien que Greenpeace ait admis en cour que ses allégations contre Résolu étaient fausses, l’organisme continue à nous dénigrer en public comme en privé.
Certains organes de presse aux États-Unis ont déposé des mémoires à titre d’intervenants désintéressés au nom de Greenpeace en invoquant la liberté d’expression. Mais la liberté d’expression ne doit pas être confondue avec la diffamation.
Greenpeace porte atteinte non seulement à notre entreprise, mais aussi à un mode de vie fondé sur la protection des forêts qui est le pain et le beurre des personnes qui vivent près d’elles. »