Georges Soros s’est fait connaître à travers les tourments de la spéculation boursière et de certains épisodes mouvementés de la politique internationale. Il a notamment à son « palmarès » la déstabilisation de la livre sterling, une implication très active dans les médias pour faire passer des messages « humanistes » en arguant du fait qu’il défend la liberté dans les pays où elle est menacée. Il était de chercher à comprendre le système Soros en l’analysant un peu plus dans le détail. Les éditions VA Press vont sortir prochainement un ouvrage sur le déploiement du système Soros en Afrique. Ses auteurs sont des membres de l’Ecole de Guerre Economique, dont deux anciens officiers du renseignement français.
Depuis sa création en 1997, l’EGE étudie la guerre de l’information dans les domaines géopolitiques, économiques et sociétaux. Dans la liste des thèmes récurrents, le nom de Georges Soros y occupe une place de choix. Cet investisseur américain est accusé d’avoir joué un rôle actif dans un certain nombre d’opérations d’information à but spéculatif, d’avoir été impliqué dans des stratégies d’influence de nature géopolitique, notamment dans le processus des révolutions colorés, et de s’immiscer de plus en plus dans les affaires intérieures d’Etat en Europe centrale et en Afrique.
L’élection de Donald Trump a donné une dimension nouvelle à la problématique que constitue le personnage Georges Soros dans la mesure où le nouveau pensionnaire de la Maison Blanche le considère ouvertement comme un ennemi de l’Amérique. Au-delà de la personnalité hors du commun de Georges Soros, il existe un système complexe qui combine la puissance financière, la force de frappe médiatique et la résonance sociétale. Il est décrit par ses détracteurs comme une véritable machine de guerre de l’information destinée à dénigrer ses adversaires politiques mais aussi à soutenir des opérations à vocation financière. Un tel système s’appuie sur des structures de nature diverse dont le point commun est d’œuvrer principalement au sein de la société civile. C’est cet angle d’approche qu’ont choisi les auteurs de cet ouvrage en prenant le continent africain comme sujet d’analyse.