Fleuve Sénégal : Analyse des projets potentiels liés à l’énergie - Focus sur le Sénégal

L’Afrique de l’Ouest a relativement peu investi dans les grandes infrastructures hydrauliques et les bassins du Sénégal et du Niger laissent passer plus de 90% des écoulements, alors que ceux-ci pourraient être utilisés pour l’irrigation agricole et la production d’énergie électrique.
Depuis le début de la décennie, les éléments clés du débat sur la construction de grands travaux hydrauliques ont changé. Plusieurs éléments ont permis de relancer les projets de grandes infrastructures hydrauliques : l’apaisement des grands conflits armés (comme en Sierra Léone et au Libéria), certains progrès de la démocratie, les progrès de l’intégration régionale, une certaine reprise économique, la récente crise alimentaire et surtout la réduction d’une grande partie des dettes multilatérales. Les institutions financières internationales souhaitent à nouveau investir dans l’hydraulique, non seulement pour relancer les économies, mais aussi pour créer ces emplois qui réduiraient l’émigration vers les pays du Nord. On reparle à nouveau des grands aménagements, notamment pour le fleuve Sénégal.
L’énergie hydroélectrique sera gérée dans le cadre d’un marché régional libéralisé (système EEEAO1) tandis que l’interconnexion et la mise aux normes des réseaux devraient permettre de réduire les coûts de l’énergie et de redynamiser l’industrie régionale.
Dans le cadre de l’étude, il est demandé :
- une présentation exhaustive du programme « développement du fleuve Sénégal », avec l’analyse de l’organisation, du budget, des programmes en cours et des perspectives ;
- une présentation des projets potentiels (financements et appels d’offres) en centrant sur le fleuve
- Sénégal, le Sierra Leone, Guinée Conakry ;
- une analyse des compétiteurs français et autres sur la zone ;
- des recommandations pour s’implanter dans la zone ? perspectives 2017.

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