Les médias français ont-ils toujours une approche cohérente de l’information ? On peut légitimement se poser la question à la suite de l’accumulation d’un certain nombre de cas où l’information devient une arme d’attaque à géométrie variable.
L’acharnement du Canard enchainé sur François Fillion est compréhensible à partir du moment où l’investigation journalistique en fonctionne pas à sens unique. Claude Angeli, ancien rédacteur en Chef du Canard enchaîné, n’était pas très convaincant lorsqu’il justifiait dernièrement cette démarche au club de la presse d’Europe 1 en précisant que la rédaction du Canard n’était pas assez étoffée pour tracer les dérives des autres candidats.
La bulle médiatique en faveur de la candidature Macron est devenue aussi un sujet d’interrogation à partir du moment où cette personnalité échappait à des questions gênantes. Daniel Cohn Bendit rappelait lundi 20 février dans sa chronique sur Europe 1 que la presse ne devait pas être trop intrusive sur la transparence des représentants politiques. Où commence le mot transparence et où s’arrête-t-il ? Il existe pourtant bien un débat sur Emmanuel Macron, non pas sur la position financière mais sur la manière dont a été vendu à des intérêts étrangers des actifs industriels français dont la somme s’élèverait à dix milliards d’euros.
Cette approche à sens unique ne s’arrête pas au débat politique à l’intérieur de l’hexagone mais concerne aussi des sujets de politique internationale, et non des moindres. Les attaques systématiques contre Donald Trump ont un fondement « naturel » lié à la personnalité du nouveau Président des Etats-Unis. En revanche, on peut s’interroger sur la technique de dénigrement systématique de ses prises de décision. Le débat entre Christine Okrent et Adam Nossiter, correspondant du New York Times à Paris est un modèle du genre. L’exemple du pseudo attentat en Suède inventé par Donald Trump mérite d’être cité. De nombreux journaux ont repris cette information en déformant le contenu. Lors de son meeting du samedi 20 février en Floride, le Président des Etats-Unis a bien cité la Suède. Mais il n’a pas parlé d'un attentat mais de la croissance épidémique des violences et des viols en Suède, à cause de l’arrivée trop importante de migrants. Ce sujet avait été traité le jour précédent dans un reportage de Fox News. Trump peut être accusé de pratiquer l’amalgame mais pas d’inventer un faux attentat.
Le traitement réservé par la grande majorité des médias français à Vladimir Poutine est assez similaire. Le nombre d’articles hostiles au chef d’Etat russe est si impressionnant qu’il est devenu pratiquement impossible de se faire une idée cohérente sur ce qui se passe en Russie entre le pouvoir politique la population russe. Soit la Russie est une dictature sanguinaire et dans ce cas la somme de critiques anti Poutine trouve une explication pertinente. Soit ce n’est pas le cas et on peut s’interroger sur la raison qui explique le soutien d’une importante partie de la population à la politique de Poutine.
Ces différentes zones d’ombre constituent autant de points d’interrogation sur la manière dont une partie non négligeable de la presse française traitent certains aspects de l’actualité.
La question de fond est la finalité de ces prises de position quasi obsessionnelle. En matière de politique intérieure, la proximité des élections présidentielles indique que la vigilance ne doit pas porter uniquement sur les risques d’intrusion des hackers russes dans la conduite du débat électoral mais aussi sur les jeux d’influence orchestrés par des forces occidentales ou françaises pour tenter d’orienter le choix des électeurs en faveur de tel ou tel candidat.
En matière de politique extérieure, le feu roulant de critiques contre Trump et Poutine ne peut pas être seulement expliqué par le profil psychologique de ces deux dirigeants. Il existe des débats sous-jacents qui mériteraient une approche plus fouillée des médias français qui restent étrangement silencieux sur les campagnes très intrusives initiées par des individus comme Georges Soros dans la vie politique de certains pays. Un tel rééquilibrage de l’information est d’autant plus nécessaire que la France n’est pas à l’abri de ce type de menace.
L’acharnement du Canard enchainé sur François Fillion est compréhensible à partir du moment où l’investigation journalistique en fonctionne pas à sens unique. Claude Angeli, ancien rédacteur en Chef du Canard enchaîné, n’était pas très convaincant lorsqu’il justifiait dernièrement cette démarche au club de la presse d’Europe 1 en précisant que la rédaction du Canard n’était pas assez étoffée pour tracer les dérives des autres candidats.
La bulle médiatique en faveur de la candidature Macron est devenue aussi un sujet d’interrogation à partir du moment où cette personnalité échappait à des questions gênantes. Daniel Cohn Bendit rappelait lundi 20 février dans sa chronique sur Europe 1 que la presse ne devait pas être trop intrusive sur la transparence des représentants politiques. Où commence le mot transparence et où s’arrête-t-il ? Il existe pourtant bien un débat sur Emmanuel Macron, non pas sur la position financière mais sur la manière dont a été vendu à des intérêts étrangers des actifs industriels français dont la somme s’élèverait à dix milliards d’euros.
Cette approche à sens unique ne s’arrête pas au débat politique à l’intérieur de l’hexagone mais concerne aussi des sujets de politique internationale, et non des moindres. Les attaques systématiques contre Donald Trump ont un fondement « naturel » lié à la personnalité du nouveau Président des Etats-Unis. En revanche, on peut s’interroger sur la technique de dénigrement systématique de ses prises de décision. Le débat entre Christine Okrent et Adam Nossiter, correspondant du New York Times à Paris est un modèle du genre. L’exemple du pseudo attentat en Suède inventé par Donald Trump mérite d’être cité. De nombreux journaux ont repris cette information en déformant le contenu. Lors de son meeting du samedi 20 février en Floride, le Président des Etats-Unis a bien cité la Suède. Mais il n’a pas parlé d'un attentat mais de la croissance épidémique des violences et des viols en Suède, à cause de l’arrivée trop importante de migrants. Ce sujet avait été traité le jour précédent dans un reportage de Fox News. Trump peut être accusé de pratiquer l’amalgame mais pas d’inventer un faux attentat.
Le traitement réservé par la grande majorité des médias français à Vladimir Poutine est assez similaire. Le nombre d’articles hostiles au chef d’Etat russe est si impressionnant qu’il est devenu pratiquement impossible de se faire une idée cohérente sur ce qui se passe en Russie entre le pouvoir politique la population russe. Soit la Russie est une dictature sanguinaire et dans ce cas la somme de critiques anti Poutine trouve une explication pertinente. Soit ce n’est pas le cas et on peut s’interroger sur la raison qui explique le soutien d’une importante partie de la population à la politique de Poutine.
Ces différentes zones d’ombre constituent autant de points d’interrogation sur la manière dont une partie non négligeable de la presse française traitent certains aspects de l’actualité.
La question de fond est la finalité de ces prises de position quasi obsessionnelle. En matière de politique intérieure, la proximité des élections présidentielles indique que la vigilance ne doit pas porter uniquement sur les risques d’intrusion des hackers russes dans la conduite du débat électoral mais aussi sur les jeux d’influence orchestrés par des forces occidentales ou françaises pour tenter d’orienter le choix des électeurs en faveur de tel ou tel candidat.
En matière de politique extérieure, le feu roulant de critiques contre Trump et Poutine ne peut pas être seulement expliqué par le profil psychologique de ces deux dirigeants. Il existe des débats sous-jacents qui mériteraient une approche plus fouillée des médias français qui restent étrangement silencieux sur les campagnes très intrusives initiées par des individus comme Georges Soros dans la vie politique de certains pays. Un tel rééquilibrage de l’information est d’autant plus nécessaire que la France n’est pas à l’abri de ce type de menace.