L’Europe est-elle assez forte pour se prémunir des stratégies de prédation étrangères de ses infrastructures vitales ?
La logique de libéralisation des échanges impulsée à partir de l’éclatement de l’Union Soviétique en 1991 a tranché avec le monde bipolaire emblématique de la Guerre Froide. Alors que la dynamique de libre-échange semblait durable, nous observons aujourd’hui une montée du nationalisme économique. S’il n’est pas toujours simple d’observer une distinction claire entre les concepts de « nationalisme économique» et de « patriotisme économique », nous savons néanmoins que les deux sont liés à un retour en force d’un protectionnisme ambiant en Occident illustré par l’épisode du Brexit survenu en juin 2016 d’une part, et par l’élection de Donald Trump d’autre part.
Parmi les définitions exprimées par les auteurs s’étant penchés sur la prédation (Michel Volle, François Vergès, Claude Serfati, François Chesnais, James K. Galbraith), aucune ne cumule l’approche théorique et l’approche pratique de la prédation économique. La prédation peut être vue sous la forme d’une relation économique à somme nulle, où une seule des parties sortirait gagnante d’un échange commercial. Les rapports de force entre acteurs s’expriment donc à travers des stratégies où chacun cherche à accroître sa puissance grâce aux richesses des autres.
Dès lors, il convient de nous demander quelles sont les stratégies de prédation et comment la dichotomie intérieure/extérieure se manifeste-t-elle ? Qui en sont les principales sources ? Quelles sont les infrastructures vitales menacées ? Comment réagit l’UE en adéquation avec ses moyens ? Parvient-elle à trouver les bonnes réponses face à ses contradictions ?
Cette étude propose quelques pistes de réflexion afin de rendre compte des capacités de l’Europe comme entité politique à appréhender un éventuel changement de paradigme géoéconomique dans la logique des échanges internationaux.
Etude complète à télécharger ici : L’Europe est-elle assez forte pour se prémunir des stratégies de prédation étrangères de ses infrastructures vitales ?
Parmi les définitions exprimées par les auteurs s’étant penchés sur la prédation (Michel Volle, François Vergès, Claude Serfati, François Chesnais, James K. Galbraith), aucune ne cumule l’approche théorique et l’approche pratique de la prédation économique. La prédation peut être vue sous la forme d’une relation économique à somme nulle, où une seule des parties sortirait gagnante d’un échange commercial. Les rapports de force entre acteurs s’expriment donc à travers des stratégies où chacun cherche à accroître sa puissance grâce aux richesses des autres.
Dès lors, il convient de nous demander quelles sont les stratégies de prédation et comment la dichotomie intérieure/extérieure se manifeste-t-elle ? Qui en sont les principales sources ? Quelles sont les infrastructures vitales menacées ? Comment réagit l’UE en adéquation avec ses moyens ? Parvient-elle à trouver les bonnes réponses face à ses contradictions ?
Cette étude propose quelques pistes de réflexion afin de rendre compte des capacités de l’Europe comme entité politique à appréhender un éventuel changement de paradigme géoéconomique dans la logique des échanges internationaux.
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