A l'évidence Hillary Rodham Clinton reçoit un traitement par Lévodopa pour un syndrome parkinsonien qui évolue depuis une décennie. L'ajustement de la posologie quotidienne n'est pas chose aisée pour une médication administrée habituellement par voie orale, d'autant plus que son efficacité diminue au fil des ans.
Et les fameux effets "off" se multiplient.
Les plus récents se sont traduits par des épisodes de "freezing" lors de discours publics et ont nécessité l'intervention spectaculaire à la tribune d'un assistant noir qui, muni d'une seringue hypodermique soigneusement dissimulée, injecte par voie sous-cutanée à travers la tunique de l'oratrice une dose modérée mais suffisante de Lévodopa pour rompre instantanément un mutisme éprouvant autant pour la malade que pour son auditoire.
Le retentissement sur la motricité des effets "off" peut donner lieu à des difficultés déambulatoires qui réclament le secours conjoint du médecin attaché aux pas de Madame Clinton, le Dr Lisa Bardack, et du même assistant noir pour l'aider à gravir un escalier par exemple.
En anglais, ces phénomènes d'échappement au traitement sont appelés LIDPD ( Levodopa induced dyskinesia Parkinson disease).
A ce tableau clinique déjà bien lourd - je n'ai pas mentionné les trois chutes anciennes dues au troubles de l'équilibre propres à cette affection neurodégénérative - s'ajoute une dysphagie responsable de quintes de toux explosives pouvant durer plusieurs minutes comme celles récentes de Cleveland.
Une telle dysphagie est toujours susceptible de provoquer une pneumopathie par aspiration. C'est ce qui s'est produit le 9 septembre. Il s'est agi d'une complication qui peut parfois prendre une tournure gravissime et mettre en jeu le pronostic vital.
Lors de l'évacuation de Madame Clinton vers l'appartement new-yorkais de sa fille, après un malaise durant la Commémoration lié à une hypotension orthostatique fréquente dans la maladie de Parkinson et volontiers accentuée par le traitement, le staff a totalement cafouillé la prise en charge et l'accès au van a failli donner lieu à une chute spectaculaire tant la maladresse de l'entourage a été flagrante.
La question de bon sens : quel cocktail va être utilisé pour permettre à la candidate démocrate de ne pas misérablement sombrer au cours du premier débat et d'éviter que l'intensité du stress ne révèle au monde entier la réalité d'une maladie inexorablement évolutive vers la démence.
Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre d'élire un quarante-cinquième Président pareillement handicapé.
Pourquoi les principales chaînes de télévision ne s'appliquent-elles pas à faire une observation plus objective d'un cas clinique aussi singulier et se font-elles le relais de sornettes diagnostiques comme l'allergie pour expliquer les épisodes de toux incoercible?
L'intérêt financier de leurs sponsors réclame probablement que l'incertitude perdure jusqu'au 8 novembre, afin que l'indice d'écoute ne subisse aucun fléchissement.
Et les fameux effets "off" se multiplient.
Les plus récents se sont traduits par des épisodes de "freezing" lors de discours publics et ont nécessité l'intervention spectaculaire à la tribune d'un assistant noir qui, muni d'une seringue hypodermique soigneusement dissimulée, injecte par voie sous-cutanée à travers la tunique de l'oratrice une dose modérée mais suffisante de Lévodopa pour rompre instantanément un mutisme éprouvant autant pour la malade que pour son auditoire.
Le retentissement sur la motricité des effets "off" peut donner lieu à des difficultés déambulatoires qui réclament le secours conjoint du médecin attaché aux pas de Madame Clinton, le Dr Lisa Bardack, et du même assistant noir pour l'aider à gravir un escalier par exemple.
En anglais, ces phénomènes d'échappement au traitement sont appelés LIDPD ( Levodopa induced dyskinesia Parkinson disease).
A ce tableau clinique déjà bien lourd - je n'ai pas mentionné les trois chutes anciennes dues au troubles de l'équilibre propres à cette affection neurodégénérative - s'ajoute une dysphagie responsable de quintes de toux explosives pouvant durer plusieurs minutes comme celles récentes de Cleveland.
Une telle dysphagie est toujours susceptible de provoquer une pneumopathie par aspiration. C'est ce qui s'est produit le 9 septembre. Il s'est agi d'une complication qui peut parfois prendre une tournure gravissime et mettre en jeu le pronostic vital.
Lors de l'évacuation de Madame Clinton vers l'appartement new-yorkais de sa fille, après un malaise durant la Commémoration lié à une hypotension orthostatique fréquente dans la maladie de Parkinson et volontiers accentuée par le traitement, le staff a totalement cafouillé la prise en charge et l'accès au van a failli donner lieu à une chute spectaculaire tant la maladresse de l'entourage a été flagrante.
La question de bon sens : quel cocktail va être utilisé pour permettre à la candidate démocrate de ne pas misérablement sombrer au cours du premier débat et d'éviter que l'intensité du stress ne révèle au monde entier la réalité d'une maladie inexorablement évolutive vers la démence.
Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre d'élire un quarante-cinquième Président pareillement handicapé.
Pourquoi les principales chaînes de télévision ne s'appliquent-elles pas à faire une observation plus objective d'un cas clinique aussi singulier et se font-elles le relais de sornettes diagnostiques comme l'allergie pour expliquer les épisodes de toux incoercible?
L'intérêt financier de leurs sponsors réclame probablement que l'incertitude perdure jusqu'au 8 novembre, afin que l'indice d'écoute ne subisse aucun fléchissement.