Le silence de Greenpeace face à l’élite scientifique mondiale sur la question des OGM
Plus de 100 lauréats du Prix Nobel viennent de publier une déclaration à l’adresse de Greenpeace d’une part, et de l’ONU et des gouvernements du monde entier d’autre part, pour un plus grand usage des techniques modernes de sélection végétale et pour que cessent les campagnes des organisations qui s’y opposent, Greenpeace en tête. Ils mettent particulièrement en avant le cas du riz doré, riz génétiquement modifié qui permettrait de sauver des centaines de milliers de personnes victimes de déficiences en vitamines A, particulièrement des enfants.
C’est la première fois que les détracteurs des OGM subissent un tel camouflet informationnel. Lorsque Greenpeace se retrouve dans cette situation, l’ONG ne répond pas et laisse passer l’attaque. Seuls quelques journalistes comme Stéphane Foucart du journal Le Monde quitte le métier de journalisme pour se lancer dans un contre propos polémique en soutien à l’ONG. Ce même journaliste se permettait de critiquer le manque d’efficacité de la campagne ratée de Greenpeace France contre les pesticides en ces termes : « En termes de communication, l’affaire a tous les traits d’un fiasco, le risque explosif dû à la fermentation naturelle de fruits étant largement passé au premier plan, devant les risques présumés présentés par les pesticides présents dans les fruits. Greenpeace avait pourtant pris soin d’agrémenter sa campagne d’une série de mesures donnant la teneur des résidus de pesticides de fruits achetés chez E. Leclerc : deltaméthrine, fenhexamide, fludioxonile, et autres molécules au nom barbare. » Le journalisme du journal Le Monde est désormais devenu dans ce cas de figure une annexe d’une certaine forme de militantisme. La parole scientifique n’est pas prise en compte. Seule la parole de la société civile est reconnue a priori comme pertinente. Ce mode de travail une incitation implicite à la démagogie.
C’est la première fois que les détracteurs des OGM subissent un tel camouflet informationnel. Lorsque Greenpeace se retrouve dans cette situation, l’ONG ne répond pas et laisse passer l’attaque. Seuls quelques journalistes comme Stéphane Foucart du journal Le Monde quitte le métier de journalisme pour se lancer dans un contre propos polémique en soutien à l’ONG. Ce même journaliste se permettait de critiquer le manque d’efficacité de la campagne ratée de Greenpeace France contre les pesticides en ces termes : « En termes de communication, l’affaire a tous les traits d’un fiasco, le risque explosif dû à la fermentation naturelle de fruits étant largement passé au premier plan, devant les risques présumés présentés par les pesticides présents dans les fruits. Greenpeace avait pourtant pris soin d’agrémenter sa campagne d’une série de mesures donnant la teneur des résidus de pesticides de fruits achetés chez E. Leclerc : deltaméthrine, fenhexamide, fludioxonile, et autres molécules au nom barbare. » Le journalisme du journal Le Monde est désormais devenu dans ce cas de figure une annexe d’une certaine forme de militantisme. La parole scientifique n’est pas prise en compte. Seule la parole de la société civile est reconnue a priori comme pertinente. Ce mode de travail une incitation implicite à la démagogie.