Les évènements de Marseille qui ont opposé des supporters anglais et russes dans le cadre de l’euro 2016 ont été couverts étrangement par les médias français. Les provocations des jeunes des quartiers Nord (comme on les appelle pudiquement) ne sont pas relatées alors qu’elles semblent avoir joué un rôle un rôle important dans le déclenchement des affrontements.
L’attentat commis contre un commandant de police et sa compagne relance le débat sur la manière dont certains médias traient le sujet. Sur les radios du type France Info ou Europe n°1, il l’auteur de l’attentat est présenté dans les journaux du matin du 14 juin comme un « Français ». Aucun nom n’est donné alors que son identité, Larossi Abballa, est connue et citée sur d’autres médias. Cette forme de rétention provisoire de l’information a des effets qui peuvent s’avérer catastrophiques dans la mesure où une autre partie de la population peut considérer qu’on lui cache l’étendue de la réalité à propos des dérives potentielles d’une certaine forme d’islamisation en France. Si la pratique de l’autocensure vise à ne pas stigmatiser la population d’origine maghrébine, elle devient antidémocratique à partir du moment où elle ne s’applique pas à tous les citoyens. Les médias sont trop souvent donneurs de mauvaise leçon sur ce type de sujet.
Cette attitude s’est vérifiée dernièrement à propos de l’attentat d’Orlando contre une boite de nuit fréquentée par des homosexuels. Selon France Culture, le caractère homophobe de l’attaque a été évité par de nombreux médias et une partie de la classe politique française. Comme le précise le magazine Marianne : « A Orlando, la conjonction s'est faite, sous les traits d'un homophobe patenté et partisan d'un islam assassin, Omar Mateen. En Israël, c'est un ultra-orthodoxe juif (Yishaï Shlissel) qui avait frappé à deux reprises la Gay Pride, en 2005 et en 2015. En 1997 aux Etats-Unis, c'est un extrémiste chrétien (Eric Robert Rudolph) qui avait posé une bombe dans une boîte lesbienne d'Atlanta. Tous désignent deux ennemis à combattre : l'extrémisme religieux ET l'homophobie. »
L’attentat commis contre un commandant de police et sa compagne relance le débat sur la manière dont certains médias traient le sujet. Sur les radios du type France Info ou Europe n°1, il l’auteur de l’attentat est présenté dans les journaux du matin du 14 juin comme un « Français ». Aucun nom n’est donné alors que son identité, Larossi Abballa, est connue et citée sur d’autres médias. Cette forme de rétention provisoire de l’information a des effets qui peuvent s’avérer catastrophiques dans la mesure où une autre partie de la population peut considérer qu’on lui cache l’étendue de la réalité à propos des dérives potentielles d’une certaine forme d’islamisation en France. Si la pratique de l’autocensure vise à ne pas stigmatiser la population d’origine maghrébine, elle devient antidémocratique à partir du moment où elle ne s’applique pas à tous les citoyens. Les médias sont trop souvent donneurs de mauvaise leçon sur ce type de sujet.
Cette attitude s’est vérifiée dernièrement à propos de l’attentat d’Orlando contre une boite de nuit fréquentée par des homosexuels. Selon France Culture, le caractère homophobe de l’attaque a été évité par de nombreux médias et une partie de la classe politique française. Comme le précise le magazine Marianne : « A Orlando, la conjonction s'est faite, sous les traits d'un homophobe patenté et partisan d'un islam assassin, Omar Mateen. En Israël, c'est un ultra-orthodoxe juif (Yishaï Shlissel) qui avait frappé à deux reprises la Gay Pride, en 2005 et en 2015. En 1997 aux Etats-Unis, c'est un extrémiste chrétien (Eric Robert Rudolph) qui avait posé une bombe dans une boîte lesbienne d'Atlanta. Tous désignent deux ennemis à combattre : l'extrémisme religieux ET l'homophobie. »