L’estimation des réserves de gaz et pétrole de schistes fait l’objet de débats nombreux et, à ce jour non conclusifs.
En France, depuis la loi Jacob de Juillet 2011, l’utilisation de la méthode dite par fracturation pour la prospection et l’exploitation des roches mères est interdite. Or cette méthode est la seule qui serait à peu près fiable pour procéder à une estimation.
Dès lors, l’estimation des réserves ne peut se faire que sur une base analogique (i.e. similitude de structures géologiques avec des sites effectivement évalués ailleurs dans le monde).
Les seuls chiffres disponibles sont publiés par l’Energy Information Administration (EIA : organisation financée par le Congrès américain) et sont fondés sur cette approche, qualifiée de « grossière ». Ils font état d’une réserve « accessible techniquement », de 390 millions de m3 de gaz et de 470 millions de barils au mieux, ce qui représente quelques dizaines d’années de consommation nationale de gaz et quelques années de consommation de pétrole au rythme actuel. Ces évaluations, leur accessibilité réelle et leur faisabilité (du fait des quantités énormes de forage qui devraient être réalisés pour les atteindre) sont contestées par les opposants au gaz de schiste.
Les altermondialistes supportés par les collectifs locaux évoquent plusieurs motifs pour ne pas évaluer plus avant les ressources : d’abord les dégâts écologiques et humains que la méthode d’extraction actuelle générerait, ensuite l’incohérence stratégique qu’il y aurait à lancer une politique de transition énergétique (i.e. vers « l’après pétrole ») et à développer une technologie à l’opposé de cette politique, enfin la pression économique que les acteurs qui auraient procédé à ces couteuses analyses feraient peser sur les autorités politiques afin de poursuivre vers l’exploitation des gisements afin d’amortir les frais de recherche.
Les acteurs favorables à l’estimation (les compagnies pétrolières principalement) – dans une approche risques / bénéfices - évoquent l’absurdité d’un débat sur un sujet dont les enjeux économiques restent totalement incertains du fait de l’absence d’estimation fiable. Ils évoquent la nécessaire recherche de ressources pour supporter le développement national futur de façon plus indépendante et ils considèrent préjudiciable le fait de se priver d’une ressources dont le pays a tant besoin.
Le niveau de prix très bas du pétrole et la volonté politique de garder la paix sociale vont probablement geler pour longtemps encore ce débat.
En France, depuis la loi Jacob de Juillet 2011, l’utilisation de la méthode dite par fracturation pour la prospection et l’exploitation des roches mères est interdite. Or cette méthode est la seule qui serait à peu près fiable pour procéder à une estimation.
Dès lors, l’estimation des réserves ne peut se faire que sur une base analogique (i.e. similitude de structures géologiques avec des sites effectivement évalués ailleurs dans le monde).
Les seuls chiffres disponibles sont publiés par l’Energy Information Administration (EIA : organisation financée par le Congrès américain) et sont fondés sur cette approche, qualifiée de « grossière ». Ils font état d’une réserve « accessible techniquement », de 390 millions de m3 de gaz et de 470 millions de barils au mieux, ce qui représente quelques dizaines d’années de consommation nationale de gaz et quelques années de consommation de pétrole au rythme actuel. Ces évaluations, leur accessibilité réelle et leur faisabilité (du fait des quantités énormes de forage qui devraient être réalisés pour les atteindre) sont contestées par les opposants au gaz de schiste.
Les altermondialistes supportés par les collectifs locaux évoquent plusieurs motifs pour ne pas évaluer plus avant les ressources : d’abord les dégâts écologiques et humains que la méthode d’extraction actuelle générerait, ensuite l’incohérence stratégique qu’il y aurait à lancer une politique de transition énergétique (i.e. vers « l’après pétrole ») et à développer une technologie à l’opposé de cette politique, enfin la pression économique que les acteurs qui auraient procédé à ces couteuses analyses feraient peser sur les autorités politiques afin de poursuivre vers l’exploitation des gisements afin d’amortir les frais de recherche.
Les acteurs favorables à l’estimation (les compagnies pétrolières principalement) – dans une approche risques / bénéfices - évoquent l’absurdité d’un débat sur un sujet dont les enjeux économiques restent totalement incertains du fait de l’absence d’estimation fiable. Ils évoquent la nécessaire recherche de ressources pour supporter le développement national futur de façon plus indépendante et ils considèrent préjudiciable le fait de se priver d’une ressources dont le pays a tant besoin.
Le niveau de prix très bas du pétrole et la volonté politique de garder la paix sociale vont probablement geler pour longtemps encore ce débat.