La gestation pour autrui, communément appelée GPA, est une méthode de procréation médicalement assistée pratiquée depuis les années 80 et initialement destinée à pallier une infertilité humaine médicalement constatée. D’abord réservée aux seuls couples hétérosexuels, elle a ensuite été étendue aux célibataires et aux homosexuel(le)s.
Son usage s’est ensuite considérablement développée à travers le monde ces trente dernières années en dépit d’obstacles tels que des coûts souvent encore élevés pour les requérants ou la différence législative entre les pays quant à la mise en œuvre de la technique et la reconnaissance des enfants qui en sont issus, sans parler des questions éthiques. Répondant ainsi à une demande croissante, la GPA s’est internationalisée et donne désormais lieu à de véritables contrats commerciaux. Et, si les débuts étaient marqués par l’absence d’une réelle opposition en raison d’une compassion envers les premiers bénéficiaires, son extension à des populations biologiquement non stériles et les litiges apparus à la suite de différentes complications (enfant handicapé, grossesse multiple,…) ont radicalisé le sujet. Sont alors apparus les pro et les anti-GPA, chacun s’activant avec plus ou moins de réussite pour assurer la promotion de sa cause.
L’évolution des mœurs, la création d’unions civiles puis l’extension du mariage aux personnes de même sexe dans de nombreux pays occidentaux ont fait apparaître de nombreux mouvements favorables à l’extension de la GPA. Ceux-ci sont certes minoritaires au regard de l’ensemble de la population, mais très actifs médiatiquement parlant et surtout adoptent une attitude clairement offensive marquée par une stratégie du faible au fort. L’évolution sociétale des années 2000 s’est en outre accompagnée du développement de l’Internet à l’échelle mondiale, offrant ainsi une caisse de résonance aux pro-GPA.
Promotion très attractive et dynamique des cliniques sur Internet, lobbying politique très soutenu (envoi de pétitions, actions d’influence auprès des hommes politiques), démarchage dans les pays encore fermés par le biais de «réunions d’information», manifestations publiques présentant souvent habilement toute limite à l’usage de la GPA comme discriminatoire envers des minorités en souffrance, positionnement des éventuels opposants comme des esprits intolérants ont été les principaux leviers d’action. La communication est ainsi clairement dans le camp des pro tandis que les anti n’affichent majoritairement qu’une stratégie non coordonnée et défensive (à l’exception notoire des Etats-Unis) faite de rares pétitions en ligne et de quelques défilés familiaux, la création de quelques associations plus militantes ces dernières années en Europe n’ayant que peut changer la donne.
Au final, en termes de densité et de variété, un avantage en matière d’information très net en faveur des pro, attitude qui les pousse parfois à des maladresses auprès des instances législatives. Mardi 15 mars 2016, l’Assemblée du Conseil de l’Europe a ainsi rejeté un projet recommandant l’encadrement de la maternité de substitution. Ce rapport avait suscité la polémique car son rapporteur, un médecin belge, était tout à la fois directeur d’un service de procréation artificielle pratiquant la GPA et collaborateur d’une clinique indienne de GPA commerciale.
Son usage s’est ensuite considérablement développée à travers le monde ces trente dernières années en dépit d’obstacles tels que des coûts souvent encore élevés pour les requérants ou la différence législative entre les pays quant à la mise en œuvre de la technique et la reconnaissance des enfants qui en sont issus, sans parler des questions éthiques. Répondant ainsi à une demande croissante, la GPA s’est internationalisée et donne désormais lieu à de véritables contrats commerciaux. Et, si les débuts étaient marqués par l’absence d’une réelle opposition en raison d’une compassion envers les premiers bénéficiaires, son extension à des populations biologiquement non stériles et les litiges apparus à la suite de différentes complications (enfant handicapé, grossesse multiple,…) ont radicalisé le sujet. Sont alors apparus les pro et les anti-GPA, chacun s’activant avec plus ou moins de réussite pour assurer la promotion de sa cause.
L’évolution des mœurs, la création d’unions civiles puis l’extension du mariage aux personnes de même sexe dans de nombreux pays occidentaux ont fait apparaître de nombreux mouvements favorables à l’extension de la GPA. Ceux-ci sont certes minoritaires au regard de l’ensemble de la population, mais très actifs médiatiquement parlant et surtout adoptent une attitude clairement offensive marquée par une stratégie du faible au fort. L’évolution sociétale des années 2000 s’est en outre accompagnée du développement de l’Internet à l’échelle mondiale, offrant ainsi une caisse de résonance aux pro-GPA.
Promotion très attractive et dynamique des cliniques sur Internet, lobbying politique très soutenu (envoi de pétitions, actions d’influence auprès des hommes politiques), démarchage dans les pays encore fermés par le biais de «réunions d’information», manifestations publiques présentant souvent habilement toute limite à l’usage de la GPA comme discriminatoire envers des minorités en souffrance, positionnement des éventuels opposants comme des esprits intolérants ont été les principaux leviers d’action. La communication est ainsi clairement dans le camp des pro tandis que les anti n’affichent majoritairement qu’une stratégie non coordonnée et défensive (à l’exception notoire des Etats-Unis) faite de rares pétitions en ligne et de quelques défilés familiaux, la création de quelques associations plus militantes ces dernières années en Europe n’ayant que peut changer la donne.
Au final, en termes de densité et de variété, un avantage en matière d’information très net en faveur des pro, attitude qui les pousse parfois à des maladresses auprès des instances législatives. Mardi 15 mars 2016, l’Assemblée du Conseil de l’Europe a ainsi rejeté un projet recommandant l’encadrement de la maternité de substitution. Ce rapport avait suscité la polémique car son rapporteur, un médecin belge, était tout à la fois directeur d’un service de procréation artificielle pratiquant la GPA et collaborateur d’une clinique indienne de GPA commerciale.