Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a-t-il encore son mot à dire dans la manière dont les radios publiques rendent compte de la vie politique française ? Les dérapages des émissions consacrés à la politique sont loin d’avoir disparus. Le dernier en date est le billet sonore de Charline Vanhoenacker du 17 mars 2016. La manière dont cette journaliste a présenté Nicolas Dupont-Aignan est caractéristique de l’absence totale de respect des droits élémentaires du citoyen dans la vie politique française. Au nom de quelle idéologie, une journaliste intervenant sur une chaîne de radio de service public se permet-elle de diaboliser le dirigeant d’un parti politique en le classant de manière péremptoire à l’extrême droite de l’échiquier politique ?
Nicolas Dupont Aignan est un ancien député de l’UMP quia créé son propre parti Debout la France. Ses prises de position ne font pas penser à une réminiscence du fascisme italien ou du nazisme allemand. La manière dont Charline Vanhoenacker déroule ses arguments relève ni plus ni moins de la manipulation et de la méthode trop bien connue de l’amalgame. L’animateur de l’émission n’a fait aucun commentaire et n’a pas corrigé la collaboratrice de cette tranche horaire d’actualités sur France Inter.
La recherche de l’audimat par ce type d’accroche n’est pas un moyen idéal pour défendre les principes de la démocratie. D’autres radios sont hélas dans le même cas. Thomas Sotto sur Europe 1, dans une tranche horaire à peu près similaire, cautionne quotidiennement une chronique de Daniel Cohn-Bendit qui a la particularité de juger les dires et les comportements des personnes publiques. Ce positionnement présenté comme une voix rafraichissante pour l’esprit est d’autant plus contestable qu’il ne repose sur aucune légitimité. Ce chroniqueur n’a pas été chargé par une quelconque autorité morale d’évaluer la finalité de l’action politique. Et encore moins de se placer très artificiellement au-dessus des objectifs commerciaux de cette chaîne de radio qui est aussi dans la course de l’audience.
Nicolas Dupont Aignan est un ancien député de l’UMP quia créé son propre parti Debout la France. Ses prises de position ne font pas penser à une réminiscence du fascisme italien ou du nazisme allemand. La manière dont Charline Vanhoenacker déroule ses arguments relève ni plus ni moins de la manipulation et de la méthode trop bien connue de l’amalgame. L’animateur de l’émission n’a fait aucun commentaire et n’a pas corrigé la collaboratrice de cette tranche horaire d’actualités sur France Inter.
La recherche de l’audimat par ce type d’accroche n’est pas un moyen idéal pour défendre les principes de la démocratie. D’autres radios sont hélas dans le même cas. Thomas Sotto sur Europe 1, dans une tranche horaire à peu près similaire, cautionne quotidiennement une chronique de Daniel Cohn-Bendit qui a la particularité de juger les dires et les comportements des personnes publiques. Ce positionnement présenté comme une voix rafraichissante pour l’esprit est d’autant plus contestable qu’il ne repose sur aucune légitimité. Ce chroniqueur n’a pas été chargé par une quelconque autorité morale d’évaluer la finalité de l’action politique. Et encore moins de se placer très artificiellement au-dessus des objectifs commerciaux de cette chaîne de radio qui est aussi dans la course de l’audience.