L’attitude du ministre des Affaires Etrangères dans le dossier syrien pose clairement la question des intérêts défendus par Laurent Fabius dans le dossier syrien. Jean-Dominique Merchet relève dans son blog Secret Défense les contradictions qui apparaissent au sein du pouvoir et des institutions. En 2014, le général Gomart qui dirige la DRM avait déjà mis en garde les autorités françaises sur les informations véhiculées au sein de l’OTAN et dans certains canaux de la presse occidentale sur la volonté russe d’envahir une partie de l’Ukraine. Ces derniers jours, ces mêmes canaux médiatiques relaient les propos d’officiels américains dont la chef du département d’Etat John Kerry sur le renforcement de la présence militaire en Syrie. Le Figaro et l’hebdomadaire Le Point, publications connues pour leur relai attentif des prises de position de Washington, sont les fers de lance de cette campagne de sensibilisation. Le Point a l’audace de s’appuyer sur les informations d’une pseudo ONG gérée par les Frères musulmans, l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme pour appuyer son analyse.
La lutte contre Bachar El Assad est une priorité par rapport à la lutte contre Daesh. Ceux qui défendent cette ligne sont les Etats-Unis, la Grande Bretagne, Israël et les monarchies du Golfe. Laurent Fabius semble partager ce sentiment. Mais cette position sert-elle les intérêts de la France ? Rien n’est moins sûr. Contrairement aux Etats-Unis (et leur fidèle allié britannique) qui sont obsédés par leur manière de contrer des puissances rivales comme la Russie, l’Iran et la Chine, contrairement à Israël prêt à tout pour préserver sa politique de puissance, contrairement aux monarchies du Golfe qui nous achètent de l’armement mais soutiennent aussi financièrement et par des livraisons d’armes les groupes terroristes islamistes, la France a d’abord comme priorité principale de protéger sa population et l’intégrité de son territoire. Or ce sont les groupes terroristes islamistes qui sont pour notre pays la menace principale. Daesh en fait partie ainsi que les groupes terroristes de la mouvance Al Qaida qui noyautent l’opposition armée au régime syrien. Laurent Fabius ne doit pas oublier que sa carte d’identité est française, ce qui signifie qu’il doit servir en premier lieu les intérêts de la France et non ceux de puissances étrangères alliées.
A l’époque où il était Premier Ministre de François Mitterrand, cet homme politique n’avait pas laissé un souvenir impérissable dans la gestion de la crise du Rainbow Warrior. Des fuites particulièrement graves avaient eu lieu (communication d’identités d’agents secrets français) et émanaient du pouvoir politique. Ce débat pourrait renaître avec plus de précision sur l’origine de ces fuites. Il est temps dans ce pays de savoir qui est pour la défense des intérêts de la France et qui fait semblant de l’être.
La lutte contre Bachar El Assad est une priorité par rapport à la lutte contre Daesh. Ceux qui défendent cette ligne sont les Etats-Unis, la Grande Bretagne, Israël et les monarchies du Golfe. Laurent Fabius semble partager ce sentiment. Mais cette position sert-elle les intérêts de la France ? Rien n’est moins sûr. Contrairement aux Etats-Unis (et leur fidèle allié britannique) qui sont obsédés par leur manière de contrer des puissances rivales comme la Russie, l’Iran et la Chine, contrairement à Israël prêt à tout pour préserver sa politique de puissance, contrairement aux monarchies du Golfe qui nous achètent de l’armement mais soutiennent aussi financièrement et par des livraisons d’armes les groupes terroristes islamistes, la France a d’abord comme priorité principale de protéger sa population et l’intégrité de son territoire. Or ce sont les groupes terroristes islamistes qui sont pour notre pays la menace principale. Daesh en fait partie ainsi que les groupes terroristes de la mouvance Al Qaida qui noyautent l’opposition armée au régime syrien. Laurent Fabius ne doit pas oublier que sa carte d’identité est française, ce qui signifie qu’il doit servir en premier lieu les intérêts de la France et non ceux de puissances étrangères alliées.
A l’époque où il était Premier Ministre de François Mitterrand, cet homme politique n’avait pas laissé un souvenir impérissable dans la gestion de la crise du Rainbow Warrior. Des fuites particulièrement graves avaient eu lieu (communication d’identités d’agents secrets français) et émanaient du pouvoir politique. Ce débat pourrait renaître avec plus de précision sur l’origine de ces fuites. Il est temps dans ce pays de savoir qui est pour la défense des intérêts de la France et qui fait semblant de l’être.