Malgré la hausse de consommation mondiale et française, la production française de poulets est en net recul. Le mode de consommation évolue depuis 10 ans en France et favorise le développement du marché de poulets standards. La part de l’importation de poulets standards ne cesse de croître. La France accuse un net recul depuis 10 ans alors que ses concurrents proches augmentent leur production. La France importe en majorité des Pays Bas, de la Belgique et de l'Allemagne. Dans ce contexte fortement compétitif, la filière française se trouve en grande difficulté conjoncturelle et structurelle. Les Français mangent de moins en moins de poulet entier, ils préfèrent du poulet « raffiné » sous formes de nuggets et autres dérivés.
Le consommateur n’est pas qu’un idiot utile
Le consommateur considère comme raisonnable (fiable, bon, sain, équitable, rentable) l’achat d’un poulet français, au moins certifié. D’autres facteurs plaident en faveur de la spécificité du poulet certifié. La production est régionale, sa labellisation est locale et contrôlée, le bien-être de l’animal est conservé grâce à un élevage respectueux des espace, le goût est également le facteur le plus déterminant pour le consommateur soucieux de l’aspect et la qualité gustative de la viande qu’il achète.
A contrario, le poulet standard est considéré comme un produit non recommandable (non fiable, non sain, non écologique, non équitable, non rentable). La rentabilité induite par la production du poulet standard amène à une stratégie de productivité établie par les entreprises qui nuit à la qualité du poulet vendu au consommateur. A ce titre, l’exploitation industrielle du poulet détruit la bonne qualité de la viande du poulet.
La recherche du gain contre la recherche du bien être
La course à la productivité dans les usines de conditionnement du poulet standard risque de se faire à terme au détriment de la santé. En 2010, le groupe Gastronome a lancé sa maque halal Shems. Ce producteur de viande de poulet halal utilise des méthodes dénoncées par de nombreux milieux associatifs étant donné l’utilisation de méthodes d’abattage telle que l’électronarcose (la volaille est plongée dans un bain électrifiée, elle est alors morte avant d’être véritablement abattue).
En matière de certification de la viande halal, un lobby industriel est dénoncé instaurant des contraintes pour imposer de nouvelles normes à destination de cette viande. Par conséquent, cet exemple est intéressant pour davantage mettre en exergue l’inadéquation de la viande halal, rattachée au poulet standard industrialisé, face au poulet déjà certifié qui bénéficie de normes déjà en vigueur.
Les nocifs sortent de l’ombre
En dehors de France, le label rouge est régulièrement usurpé par des marques étrangères qui désirent s’implanter sur le marché français du poulet en particulier et de la volaille en général.
Les grossistes et les intermédiaires, qui favorisent les achats de produits étrangers et transformés, sont aussi dans le collimateur des structures qui se battent pour une nouvelle approche d’une économie territoriale dans l’industrie agroalimentaire. C’est dans cette remise en cause de la recherche du profit à tout prix aux dépens de la santé et de l’art de vivre que s’inscrivent les initiatives de création de circuits courts de ventes de produits agricoles (marché des producteurs de pays).
Le consommateur n’est pas qu’un idiot utile
Le consommateur considère comme raisonnable (fiable, bon, sain, équitable, rentable) l’achat d’un poulet français, au moins certifié. D’autres facteurs plaident en faveur de la spécificité du poulet certifié. La production est régionale, sa labellisation est locale et contrôlée, le bien-être de l’animal est conservé grâce à un élevage respectueux des espace, le goût est également le facteur le plus déterminant pour le consommateur soucieux de l’aspect et la qualité gustative de la viande qu’il achète.
A contrario, le poulet standard est considéré comme un produit non recommandable (non fiable, non sain, non écologique, non équitable, non rentable). La rentabilité induite par la production du poulet standard amène à une stratégie de productivité établie par les entreprises qui nuit à la qualité du poulet vendu au consommateur. A ce titre, l’exploitation industrielle du poulet détruit la bonne qualité de la viande du poulet.
La recherche du gain contre la recherche du bien être
La course à la productivité dans les usines de conditionnement du poulet standard risque de se faire à terme au détriment de la santé. En 2010, le groupe Gastronome a lancé sa maque halal Shems. Ce producteur de viande de poulet halal utilise des méthodes dénoncées par de nombreux milieux associatifs étant donné l’utilisation de méthodes d’abattage telle que l’électronarcose (la volaille est plongée dans un bain électrifiée, elle est alors morte avant d’être véritablement abattue).
En matière de certification de la viande halal, un lobby industriel est dénoncé instaurant des contraintes pour imposer de nouvelles normes à destination de cette viande. Par conséquent, cet exemple est intéressant pour davantage mettre en exergue l’inadéquation de la viande halal, rattachée au poulet standard industrialisé, face au poulet déjà certifié qui bénéficie de normes déjà en vigueur.
Les nocifs sortent de l’ombre
En dehors de France, le label rouge est régulièrement usurpé par des marques étrangères qui désirent s’implanter sur le marché français du poulet en particulier et de la volaille en général.
Les grossistes et les intermédiaires, qui favorisent les achats de produits étrangers et transformés, sont aussi dans le collimateur des structures qui se battent pour une nouvelle approche d’une économie territoriale dans l’industrie agroalimentaire. C’est dans cette remise en cause de la recherche du profit à tout prix aux dépens de la santé et de l’art de vivre que s’inscrivent les initiatives de création de circuits courts de ventes de produits agricoles (marché des producteurs de pays).