Les contradictions entre l’intérêt privé et la préservation des savoir faire-industriels, génère de plus de plus de contradictions. L’une des plus criantes est dans le domaine de l’automobile. Au début des années 2000, des voix s’élevaient déjà au sein du syndicat interprofessionnel des équipementiers à propos de délocalisations qui n’avaient pas de fondements financiers pertinents. Ces protestations sont restées lettres mortes. La menace a monté d’un cran avec l’indicateur LCC.
Les pays LCC, low cost countries ou leading competitive countries, sont des pays émergents dans lesquels le coût de la main d'œuvre est moins cher. Le « sourcing » (recherche, localisation et évaluation de fournisseurs) est présenté comme un levier majeur pour améliorer la compétitivité. Et ce n’est pas tout-à-fait un hasard si on a fait glisse la terminologie de LCC à BCC (Best Cost Countries).
Dans le passé le « cadre » manageait la rentabilité. Aujourd’hui, cela n’est plus sa priorité. Dans les grands groupes du CAC 40, le manager n’a plus nécessité de faire du profit; pour être « bon » il doit maintenir ses indicateurs. Appliquant ce modèle, le grand constructeur automobile francophone, PSA, organise son management des achats, par l’indicateur Low Cost Country. Cela signifie que ses équipes (sur-perfomer) d’acheteurs, doivent s’assurer qu’un montant minimum d’achat, est effectué hors de non frontières, en pays a bas coût.
Pour la performance, et afin de soutenir notre pays dans la crise économique, le constructeur PSA préférera, à prix équivalent, « sourcer » le Maghreb, l’Asie ou l’Europe de l’Est plutôt que la France moins bien notée. Cet indicateur sonne le glas de la production de petites entreprises tricolores se refusant de délocaliser et motive les plus grosses à flatter l’indicateur, en jouant le jeu du décideur. En contrepartie, l’équipementier conciliant, quitte à déplacer les fabrications à perte, s’assurera la continuité du chiffre d’affaire et restera au panel fournisseur de ce prestigieux client.
Les pays LCC, low cost countries ou leading competitive countries, sont des pays émergents dans lesquels le coût de la main d'œuvre est moins cher. Le « sourcing » (recherche, localisation et évaluation de fournisseurs) est présenté comme un levier majeur pour améliorer la compétitivité. Et ce n’est pas tout-à-fait un hasard si on a fait glisse la terminologie de LCC à BCC (Best Cost Countries).
Dans le passé le « cadre » manageait la rentabilité. Aujourd’hui, cela n’est plus sa priorité. Dans les grands groupes du CAC 40, le manager n’a plus nécessité de faire du profit; pour être « bon » il doit maintenir ses indicateurs. Appliquant ce modèle, le grand constructeur automobile francophone, PSA, organise son management des achats, par l’indicateur Low Cost Country. Cela signifie que ses équipes (sur-perfomer) d’acheteurs, doivent s’assurer qu’un montant minimum d’achat, est effectué hors de non frontières, en pays a bas coût.
Pour la performance, et afin de soutenir notre pays dans la crise économique, le constructeur PSA préférera, à prix équivalent, « sourcer » le Maghreb, l’Asie ou l’Europe de l’Est plutôt que la France moins bien notée. Cet indicateur sonne le glas de la production de petites entreprises tricolores se refusant de délocaliser et motive les plus grosses à flatter l’indicateur, en jouant le jeu du décideur. En contrepartie, l’équipementier conciliant, quitte à déplacer les fabrications à perte, s’assurera la continuité du chiffre d’affaire et restera au panel fournisseur de ce prestigieux client.