La Commission européenne a lancé le 4 juin dernier une consultation publique sur la gouvernance des océans ouverte jusqu’au 15 septembre 2015. Cette démarche couvre les dernières avancées sur la question du Blue Charity Business ainsi que sur la question de la financiarisation et de la privatisation des océans. Le cadre/justificatif immédiat concerne la problématique de la Haute Mer, mais le débat peut être élargi éventuellement à un champ de réflexion plus large. A Bruxelles, les lobbyistes des trusts caritatifs nord-américains sont notamment à la manœuvre pour conforter leur place comme ‘influenceur’ non désintéressé de la gouvernance des océans.
Une telle consultation mérite une réponse des opérateurs historiques qui vivent ou agissent sur les océans.
L’expert français Yan Giron nous alerte aussi sur le fait qu’il se profile une manœuvre internationale visant à limiter la réalisation des opérations/spéculations financières sous couvert de rémunération des services éco systémiques des océans. En effet, parmi les menaces identifiées, la question de la privatisation des espaces maritimes n’est pas dissociable d’un risque de privatisation des droits de pêche. Et ce dernier point pourrait bien prendre une importance inattendue dans l'avenir (dans le calcul de valeurs de droit d'accès à l'espace ou aux ressources maritimes par exemple). Des organismes bancaires et de la haute finance "déterritorialisée" suivent de très près ce sujet, souvent en partenariat avec les trusts caritatifs américains. Cela pourrait se traduire par exemple par la création de mécanisme de type REDD+ (prévus pour les forêts et les compensations carbones), appliqués aux océans.
Une telle consultation mérite une réponse des opérateurs historiques qui vivent ou agissent sur les océans.
L’expert français Yan Giron nous alerte aussi sur le fait qu’il se profile une manœuvre internationale visant à limiter la réalisation des opérations/spéculations financières sous couvert de rémunération des services éco systémiques des océans. En effet, parmi les menaces identifiées, la question de la privatisation des espaces maritimes n’est pas dissociable d’un risque de privatisation des droits de pêche. Et ce dernier point pourrait bien prendre une importance inattendue dans l'avenir (dans le calcul de valeurs de droit d'accès à l'espace ou aux ressources maritimes par exemple). Des organismes bancaires et de la haute finance "déterritorialisée" suivent de très près ce sujet, souvent en partenariat avec les trusts caritatifs américains. Cela pourrait se traduire par exemple par la création de mécanisme de type REDD+ (prévus pour les forêts et les compensations carbones), appliqués aux océans.