Entre les années 2007 et 2012, l’exode des étudiants chinois vers un pays étranger pour suivre leurs études supérieures avait atteint une croissance de 15 %. Plus de 410 000 avaient quitté la Chine en 2013.
Les facteurs qui justifient l’exode des étudiants Chinois :
Chaque année, des millions de chinois passent le « gaokao », équivalent d’un concours d’entrée universitaire réputé pour ses difficultés. Cet examen est un passage déterminant pour ces étudiants pour leur future carrière professionnelle, leur vie sociale et familiale. (En 2011, 9 millions de jeunes chinois passaient le « gaokao »).
L’examen reste la préoccupation majeure de ces élèves et leurs familles durant toute leur scolarité. Pouvoir accéder à un cursus universitaire renommé est une carte visite pour la recherche de leur premier emploi, l’identification de leur classe sociale, et un impact d’influence sur leur vie familiale. De ce fait, les parents n’hésitent pas à investir pour la réussite de leurs enfants uniques.
Les motivations de cet exode :
En 2010, selon les données de l’UNESCO, parmi 3 600 000 étudiants internationaux dans le monde, 48 % étaient asiatiques et 21 % européens. Sur 1,27 millions d’élèves chinois inscrits dans les universités hors de la Chine, seulement 285 000 avaient les moyens de s’y rendre. Les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, Singapour, l’Allemagne et la France sont les principaux pays de destination pour accueillir ces étudiants supérieurs.
Quelles sont les écoles qui attirent ces étudiants chinois ?
Une émission télévisée chinoise, « cai jing lang yan », a annoncé un âge de plus en plus jeune chez ces étudiants qui quittent la Chine. Ce phénomène est marqué par la hausse du nombre de lycéens et d’étudiants du 1er cycle d’études universitaires. Un rapport d’études sur l’exode durant la période de 2006 à 2013, a conclu une nette augmentation vers les États-Unis. 65 lycéens quittent la Chine en 2006 contre 23 790 en 2013 ; 9 309 étudiants du premier cycle contre 23 795 pour 2013 ; 47 617 étudiants du 2ème cycle contre 103 505 en 2013. Plus le niveau d’études est bas et plus le taux de croissance est élevé. L’augmentation des étudiants en doctorat n’était que de 10 % avec 110 000 en 2013. L’administration avait décompté au total plus de 1 850 000 étudiants chinois sortant de la Chine durant les cinq dernières années, dont 50 % avaient choisi les États-Unis, 15 % le Royaume Uni, 10 % l’Australie, 6 % le Canada, 4 % le Japon et le reste vers d’autres pays du monde.
Les formations ciblées sont en premier choix l’Informatique, l’Ingénierie, la Finance, la Gestion et en second choix, les Lettres, l’Art, les Relations Publiques, la Communication.
Malgré cette grande vague d’exode des étudiants chinois, le nombre d’entrées des Chinois à l’Université de Harvard, de Yale ou de Stanford n’est pas en augmentation. Columbia, Cornell, Chicago, MIT, UCB, UCLA, Michigan, Princeton, Penn sont les plus sollicités.
80 % d’étudiants chinois sont omniprésents dans les universités de classement moyen ou peu connu, car les écoles ne cessent d’augmenter leur prix de leur scolarisation.
Par conséquent, les agences multiplient leurs points de communication en Chine, des campus d’été se développent et accueillent des jeunes collégiens. Un vrai business de grande échelle voit le jour avec des acquisitions d’immobilier, des voitures, des visites touristiques organisées, des vols internationaux. Ce phénomène se développe notamment au Royaume Uni et en Australie. Certaines écoles ont même adopté un système de quota pour préserver une réputation d’internalisation et d’autres portent le même nom que le groupe commercial d’envergure afin de mieux répondre aux besoins.
L’exode des étudiants chinois n’est pourtant pas sans difficultés à cause de l’importante exploitation financière des agences intermédiaires et parfois même au sein des écoles. Il y a aussi un problème d’adaptation culturelle et linguistique. Le taux d’échec reste élevé, beaucoup souffrent de solitude et d’isolement et les problèmes financiers sont courants.
Combien ça coûte d’étudier en dehors de la Chine ?
En 2013, le coût annuel de la formation était en moyenne de 35 700 euros pour les États-Unis, 28 500 euros pour l’Australie et le Royaume Uni, 24 000 euros pour le Japon et Singapour. Avec la variation de devises et l’augmentation de la population du « nouveau riche », étudier à l’étranger n’est plus un privilège pour les élites.
Grâce à l’évolution des nouvelles technologies, le système d’information cloud et les réseaux sociaux, les demandes de formation seront de plus en plus personnalisées et diversifiées. Les critères de transparence et de notoriété de l’école sont de plus en plus convoités (ou recherchés). Depuis peu, le taux des étudiants chinois de retour en Chine après études est en hausse. La majorité intègre les entreprises multinationales implantées en Chine, d’autres intègrent les structures d’entreprises familiales ou s’orientent vers un projet de création d’entreprise.
Aujourd’hui, l’enseignement supérieur chinois affiche de fortes ambitions en matière d’internationalisation. De nouvelles écoles internationales s’implantent en Chine. En France, plus de 20 000 étudiants chinois sont inscrits chaque année, cette croissance de cet exode peut-elle faire profiter la France pour relancer l’économie durant cette période de crise ? Aussi les domaines de la gastronomie, du luxe, de l’agriculture, de la nutrition, ou de l’art constituent-ils des éléments pour développer ce marché.
Les facteurs qui justifient l’exode des étudiants Chinois :
Chaque année, des millions de chinois passent le « gaokao », équivalent d’un concours d’entrée universitaire réputé pour ses difficultés. Cet examen est un passage déterminant pour ces étudiants pour leur future carrière professionnelle, leur vie sociale et familiale. (En 2011, 9 millions de jeunes chinois passaient le « gaokao »).
L’examen reste la préoccupation majeure de ces élèves et leurs familles durant toute leur scolarité. Pouvoir accéder à un cursus universitaire renommé est une carte visite pour la recherche de leur premier emploi, l’identification de leur classe sociale, et un impact d’influence sur leur vie familiale. De ce fait, les parents n’hésitent pas à investir pour la réussite de leurs enfants uniques.
Les motivations de cet exode :
- Favoriser une ouverture d’esprit sur le monde externe
- Vivre des expériences diverses
- Recevoir une meilleure qualité d’éducation
- Améliorer la maîtrise de la langue étrangère
- Se familiariser à une autre culture
- Augmenter le taux de réussite pour un premier emploi après les études
- Echanger des expériences entre les écoles et les entreprises
- Servir de tremplin pour la préparation de l’immigration.
En 2010, selon les données de l’UNESCO, parmi 3 600 000 étudiants internationaux dans le monde, 48 % étaient asiatiques et 21 % européens. Sur 1,27 millions d’élèves chinois inscrits dans les universités hors de la Chine, seulement 285 000 avaient les moyens de s’y rendre. Les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, Singapour, l’Allemagne et la France sont les principaux pays de destination pour accueillir ces étudiants supérieurs.
Quelles sont les écoles qui attirent ces étudiants chinois ?
Une émission télévisée chinoise, « cai jing lang yan », a annoncé un âge de plus en plus jeune chez ces étudiants qui quittent la Chine. Ce phénomène est marqué par la hausse du nombre de lycéens et d’étudiants du 1er cycle d’études universitaires. Un rapport d’études sur l’exode durant la période de 2006 à 2013, a conclu une nette augmentation vers les États-Unis. 65 lycéens quittent la Chine en 2006 contre 23 790 en 2013 ; 9 309 étudiants du premier cycle contre 23 795 pour 2013 ; 47 617 étudiants du 2ème cycle contre 103 505 en 2013. Plus le niveau d’études est bas et plus le taux de croissance est élevé. L’augmentation des étudiants en doctorat n’était que de 10 % avec 110 000 en 2013. L’administration avait décompté au total plus de 1 850 000 étudiants chinois sortant de la Chine durant les cinq dernières années, dont 50 % avaient choisi les États-Unis, 15 % le Royaume Uni, 10 % l’Australie, 6 % le Canada, 4 % le Japon et le reste vers d’autres pays du monde.
Les formations ciblées sont en premier choix l’Informatique, l’Ingénierie, la Finance, la Gestion et en second choix, les Lettres, l’Art, les Relations Publiques, la Communication.
Malgré cette grande vague d’exode des étudiants chinois, le nombre d’entrées des Chinois à l’Université de Harvard, de Yale ou de Stanford n’est pas en augmentation. Columbia, Cornell, Chicago, MIT, UCB, UCLA, Michigan, Princeton, Penn sont les plus sollicités.
80 % d’étudiants chinois sont omniprésents dans les universités de classement moyen ou peu connu, car les écoles ne cessent d’augmenter leur prix de leur scolarisation.
Par conséquent, les agences multiplient leurs points de communication en Chine, des campus d’été se développent et accueillent des jeunes collégiens. Un vrai business de grande échelle voit le jour avec des acquisitions d’immobilier, des voitures, des visites touristiques organisées, des vols internationaux. Ce phénomène se développe notamment au Royaume Uni et en Australie. Certaines écoles ont même adopté un système de quota pour préserver une réputation d’internalisation et d’autres portent le même nom que le groupe commercial d’envergure afin de mieux répondre aux besoins.
L’exode des étudiants chinois n’est pourtant pas sans difficultés à cause de l’importante exploitation financière des agences intermédiaires et parfois même au sein des écoles. Il y a aussi un problème d’adaptation culturelle et linguistique. Le taux d’échec reste élevé, beaucoup souffrent de solitude et d’isolement et les problèmes financiers sont courants.
Combien ça coûte d’étudier en dehors de la Chine ?
En 2013, le coût annuel de la formation était en moyenne de 35 700 euros pour les États-Unis, 28 500 euros pour l’Australie et le Royaume Uni, 24 000 euros pour le Japon et Singapour. Avec la variation de devises et l’augmentation de la population du « nouveau riche », étudier à l’étranger n’est plus un privilège pour les élites.
Grâce à l’évolution des nouvelles technologies, le système d’information cloud et les réseaux sociaux, les demandes de formation seront de plus en plus personnalisées et diversifiées. Les critères de transparence et de notoriété de l’école sont de plus en plus convoités (ou recherchés). Depuis peu, le taux des étudiants chinois de retour en Chine après études est en hausse. La majorité intègre les entreprises multinationales implantées en Chine, d’autres intègrent les structures d’entreprises familiales ou s’orientent vers un projet de création d’entreprise.
Aujourd’hui, l’enseignement supérieur chinois affiche de fortes ambitions en matière d’internationalisation. De nouvelles écoles internationales s’implantent en Chine. En France, plus de 20 000 étudiants chinois sont inscrits chaque année, cette croissance de cet exode peut-elle faire profiter la France pour relancer l’économie durant cette période de crise ? Aussi les domaines de la gastronomie, du luxe, de l’agriculture, de la nutrition, ou de l’art constituent-ils des éléments pour développer ce marché.