Le site québecois L’actualité confondrait-il le journalisme avec la communication d’influence ?
Dans l’article « Si Greenpeace vous a dans sa ligne de mire, vous êtes cuit », posté sur son blog le 1er Avril 2015, Valérie Borde liste une série d’arguments qui affirment l’hégémonie de Greenpeace à travers le monde. La journaliste n’utilise aucun argument scientifique et ne fait preuve d’aucune analyse. Cet article ressemble davantage à une énumération de faits positionnant Greenpeace en grand défenseur de la planète qu’à un article journalistique issu d’une démarche analytique. Même le site « L'Imposteur » cite le blog.
Le premier avril, Valérie Borde, publiait sur son blog un article sur la superpuissance Greenpeace. La multiplicité des arguments mis en valeur par la journaliste nous poussent à nous interroger sur ses réelles motivations.
Diplômée d’une formation scientifique (Université de Laval, Ecole supérieure de chimie de Paris, Chaire de journalisme), Valérie Borde a à son actif plus de 900 articles qui bénéficient d’une visibilité importante au sein du grand public, notamment au Canada. Madame Valérie Borde se présente comme une journaliste scientifique. Mais qu’est-ce le journalisme scientifique ?
Le journalisme scientifique consiste à commenter l’actualité sous un angle scientifique, il nécessite donc de mettre en place une démarche d’analyse des publications scientifiques. Or, les antécédents journalistiques de Madame Borde témoignent de l’éparpillement de la journaliste : elle écrit sur tout mais n’est spécialiste de rien : environnement, science, santé. Qui pourrait se revendiquer être spécialiste de ces trois domaines à la fois, alors que d’autres journalistes passent des carrières entières sur un sujet aussi précis que la neurobiologie, comme c’est le cas de la journaliste scientifique Lone Frank.
Il existe plusieurs degrés dans la scientificité de la démarche des journalistes, certains s’adressant davantage à la communauté scientifique que d’autres. Madame Valérie Borde appartient à la catégorie de journalistes scientifiques qui a vocation à être lu par le grand public, elle vulgarise la science et le revendique. Or avec cet article, Madame Borde tombe dans le piège tendu par la vulgarisation, qui est de s’éloigner du caractère scientifique.
La journaliste mentionne par exemple le fait que les causes de Greenpeace méritent d’être défendues mais se contredit quelques lignes plus tard : « les avis scientifiques sont nettement plus partagés ». En traitant de sujets sur lesquels la communauté scientifique est divisée, la journaliste prend implicitement position. En glorifiant un acteur de la société civile sans manifester la moindre analyse critique à son égard (Greenpeace a plusieurs fois menti dans le passé dans des campagnes informationnelles lancées contre des entreprises), Valérie Borde ne rend pas service à la cause humanitaire.
Le premier avril, Valérie Borde, publiait sur son blog un article sur la superpuissance Greenpeace. La multiplicité des arguments mis en valeur par la journaliste nous poussent à nous interroger sur ses réelles motivations.
Diplômée d’une formation scientifique (Université de Laval, Ecole supérieure de chimie de Paris, Chaire de journalisme), Valérie Borde a à son actif plus de 900 articles qui bénéficient d’une visibilité importante au sein du grand public, notamment au Canada. Madame Valérie Borde se présente comme une journaliste scientifique. Mais qu’est-ce le journalisme scientifique ?
Le journalisme scientifique consiste à commenter l’actualité sous un angle scientifique, il nécessite donc de mettre en place une démarche d’analyse des publications scientifiques. Or, les antécédents journalistiques de Madame Borde témoignent de l’éparpillement de la journaliste : elle écrit sur tout mais n’est spécialiste de rien : environnement, science, santé. Qui pourrait se revendiquer être spécialiste de ces trois domaines à la fois, alors que d’autres journalistes passent des carrières entières sur un sujet aussi précis que la neurobiologie, comme c’est le cas de la journaliste scientifique Lone Frank.
Il existe plusieurs degrés dans la scientificité de la démarche des journalistes, certains s’adressant davantage à la communauté scientifique que d’autres. Madame Valérie Borde appartient à la catégorie de journalistes scientifiques qui a vocation à être lu par le grand public, elle vulgarise la science et le revendique. Or avec cet article, Madame Borde tombe dans le piège tendu par la vulgarisation, qui est de s’éloigner du caractère scientifique.
La journaliste mentionne par exemple le fait que les causes de Greenpeace méritent d’être défendues mais se contredit quelques lignes plus tard : « les avis scientifiques sont nettement plus partagés ». En traitant de sujets sur lesquels la communauté scientifique est divisée, la journaliste prend implicitement position. En glorifiant un acteur de la société civile sans manifester la moindre analyse critique à son égard (Greenpeace a plusieurs fois menti dans le passé dans des campagnes informationnelles lancées contre des entreprises), Valérie Borde ne rend pas service à la cause humanitaire.