La publication de l’article de Valérie Borde sur la force de frappe de Greenpeace sur le site L’actualité a retenue notre attention dans la mesure où la présentation de l’ONG nous semblait très proche du discours militant et non conforme à un style journalistique ou universitaire. Nous revenons sur ce sujet en nous interrogeant sur la synchronisation des agendas de Greenpeace avec les prises de position de Valérie Borde.
Valérie Borde a tous les atours d’une journaliste spécialisée et compétente. Ses nombreuses et régulières publications dans la presse canadienne sur les questions d’environnement parlent pour elle et font, semble t-il, autorité dans les milieux scientifiques comme auprès des défenseurs de la nature. En se penchant un instant sur la fréquence des publications de Mme Borde et sur les thèmes qu’elle choisit de traiter à chacun des ces articles. Si on les rapporte aux dates des grandes Campagnes de Greenpeace dans le monde on peut observer une certaine simultanéité. Ce qui en soit n’est pas « étrange » puisque tout journaliste spécialisé un tant soit peu sérieux se doit de suivre l’actualité.
Des coïncidences
Le 6 février 2015 la multinationale verte lance une grande mobilisation sur le Climat en interpellant directement les gouvernements et hommes politiques sur les efforts de sensibilisation aux dérèglements climatiques.
Le 14 février 2015 Valérie Borde relaie directement sur son compte Tweeter les succès de Greenpeace auprès des grands dirigeants politiques anglais et sans précaution journalistique cite « Green Alliance » et Matthew Spencer militant avéré de la cause écologique. Aucune modération scientifique n’est apportée par la journaliste sur la réelle efficacité des propositions de Greenpeace.
Autre situation surprenante lorsque Greenpeace s’attaque à la passivité des autorités chinoises vis à vis de la pollution atmosphérique à travers une série d’articles entre le 23 janvier et le 24 juillet 2014. A peine un an après, la journaliste franco-canadienne relate déjà les « progrès énormes réalisés par Pékin » laissant là encore supposer que les efforts de Greenpeace ont été payants.
« La déforestation » autre thème de mobilisation de l’ONG annoncé le 11/02/2015 par son classement « Forest 500 » (réalisé pour le compte de Greenpeace par Global Canopy) , évaluation annuelle et mondiale des pays les plus rétifs à protéger les forêts. 2 mois après Valérie Borde rédige l’article dont il est justement question aujourd’hui * dans lequel la multinationale verte aurait « fait la paix » avec la société Produits Forestiers Résolu (PFR)
Nous retrouverons ainsi le nom de Valérie Borde ou de ses publications dans différentes bulletins ou plaquettes de communication de l’ONG américaine. Déjà en 2007, Greenpeace la référence pour un article d’avril 2005 : « Le Mirage de l’Ethanol » dans le supplément du Journal « L’Actualité », un titre dans lequel la journaliste va collaborer régulièrement depuis cette date.
En sont-elles vraiment?
Mme Borde a ainsi construit sa notoriété au fil des années par des articles forts bien argumentés et de parfaite facture professionnelle, mais pas qualifiables pour autant de « scientifiques ». Pourtant c’est bien pour cette qualité que Valérie Borde a obtenu une Chaire à l’Université Laval de Québec en techniques de l’information financé par le groupe « Bell GlobeMedia ». Groupe canadien et producteur de la chaine « Discovery Channel » et propriétaire de CTV News. Chaine qui en décembre 2014 a évité tout reportage sur les dégâts causés par des militants de Greenpeace à Kazca.
Valérie Borde s’est fait une spécialité de vulgariser les avancées scientifiques au plus grand nombre. Cela suppose un minimum d’esprit critique et de contradiction objective. Or la concordance entre les dates et les thèmes des publications de Madame Borde et Greenpeace montre un certain parti pris de la journaliste franco-canadienne.
Valérie Borde a tous les atours d’une journaliste spécialisée et compétente. Ses nombreuses et régulières publications dans la presse canadienne sur les questions d’environnement parlent pour elle et font, semble t-il, autorité dans les milieux scientifiques comme auprès des défenseurs de la nature. En se penchant un instant sur la fréquence des publications de Mme Borde et sur les thèmes qu’elle choisit de traiter à chacun des ces articles. Si on les rapporte aux dates des grandes Campagnes de Greenpeace dans le monde on peut observer une certaine simultanéité. Ce qui en soit n’est pas « étrange » puisque tout journaliste spécialisé un tant soit peu sérieux se doit de suivre l’actualité.
Des coïncidences
Le 6 février 2015 la multinationale verte lance une grande mobilisation sur le Climat en interpellant directement les gouvernements et hommes politiques sur les efforts de sensibilisation aux dérèglements climatiques.
Le 14 février 2015 Valérie Borde relaie directement sur son compte Tweeter les succès de Greenpeace auprès des grands dirigeants politiques anglais et sans précaution journalistique cite « Green Alliance » et Matthew Spencer militant avéré de la cause écologique. Aucune modération scientifique n’est apportée par la journaliste sur la réelle efficacité des propositions de Greenpeace.
Autre situation surprenante lorsque Greenpeace s’attaque à la passivité des autorités chinoises vis à vis de la pollution atmosphérique à travers une série d’articles entre le 23 janvier et le 24 juillet 2014. A peine un an après, la journaliste franco-canadienne relate déjà les « progrès énormes réalisés par Pékin » laissant là encore supposer que les efforts de Greenpeace ont été payants.
« La déforestation » autre thème de mobilisation de l’ONG annoncé le 11/02/2015 par son classement « Forest 500 » (réalisé pour le compte de Greenpeace par Global Canopy) , évaluation annuelle et mondiale des pays les plus rétifs à protéger les forêts. 2 mois après Valérie Borde rédige l’article dont il est justement question aujourd’hui * dans lequel la multinationale verte aurait « fait la paix » avec la société Produits Forestiers Résolu (PFR)
Nous retrouverons ainsi le nom de Valérie Borde ou de ses publications dans différentes bulletins ou plaquettes de communication de l’ONG américaine. Déjà en 2007, Greenpeace la référence pour un article d’avril 2005 : « Le Mirage de l’Ethanol » dans le supplément du Journal « L’Actualité », un titre dans lequel la journaliste va collaborer régulièrement depuis cette date.
En sont-elles vraiment?
Mme Borde a ainsi construit sa notoriété au fil des années par des articles forts bien argumentés et de parfaite facture professionnelle, mais pas qualifiables pour autant de « scientifiques ». Pourtant c’est bien pour cette qualité que Valérie Borde a obtenu une Chaire à l’Université Laval de Québec en techniques de l’information financé par le groupe « Bell GlobeMedia ». Groupe canadien et producteur de la chaine « Discovery Channel » et propriétaire de CTV News. Chaine qui en décembre 2014 a évité tout reportage sur les dégâts causés par des militants de Greenpeace à Kazca.
Valérie Borde s’est fait une spécialité de vulgariser les avancées scientifiques au plus grand nombre. Cela suppose un minimum d’esprit critique et de contradiction objective. Or la concordance entre les dates et les thèmes des publications de Madame Borde et Greenpeace montre un certain parti pris de la journaliste franco-canadienne.