Le rapport préliminaire du FSB n’élude pas la question des motivations d’un éventuel attentat. Et pour savoir qui pouvait en vouloir à l’homme d’influence si « apprécié de tous qu’était Christophe de Margerie, le FSB renvoie aux évènements et déclarations de ce dernier dans les mois qui ont précédé le crash de l’avion. Ainsi suite à l’amende record de 6 Milliards infligée à BNP-Paribas, Christophe de Margerie avait publiquement réitéré en juin dernier sa déclaration de 2013 quand à l’absence de raison de maintenir le dollar US comme unique monnaie de référence tant dans la fixation que le règlement du prix du pétrole («il n’y a aucune raison de payer le pétrole en dollar» sic). Le PDG de Total s’était vigoureusement opposé durant l’été aux mesures de sanction économique contre la Russie et pour renforcer son soutien à Vladimir Poutine, avait eu l’outrecuidance en plein embargo d’aller signer un accord avec Novateck (Société pétro-gazière privée russe) pour payer en euros et en roubles les achats de pétrole et de gaz russe ! Et Total avait obtenu en sus un contrat de 21 Milliards d’Euros pour exploiter avec Novateck le gisement de gaz naturel liquide de Yamal dans l’Arctique (estimé à 800 millions de barils équivalent pétrole). Ces actes et déclarations ont été considérés par les milieux financiers américains comme des attaques directes contre le Trésor qui tient à maintenir le privilège exorbitant des Etats-Unis.
Dès lors les spéculations là aussi vont bon train pour savoir si les causes de l’accident sont dues à des « négligences criminelles » ou à un attentat organisé visant un gêneur ? Les résultats de l’enquête menée conjointement avec les Russes devraient permettre d’identifier les responsabilités peut-être plus rapidement que dans l’attentat en octobre 1962 contre Enrico Mattéi alors patron d’AGIP (devenu ENI, la société pétro-gazière italienne) dont la CIA a été longtemps soupçonnée d’être le commanditaire. Une chose est sûre, Vladimir Poutine n’avait aucun intérêt à éliminer cet ami industriel français particulièrement influent qui lui apportait un soutien manifeste sauf à le sacrifier pour semer le trouble et la discorde dans les rangs ennemis en accusant leur chef.
Dès lors les spéculations là aussi vont bon train pour savoir si les causes de l’accident sont dues à des « négligences criminelles » ou à un attentat organisé visant un gêneur ? Les résultats de l’enquête menée conjointement avec les Russes devraient permettre d’identifier les responsabilités peut-être plus rapidement que dans l’attentat en octobre 1962 contre Enrico Mattéi alors patron d’AGIP (devenu ENI, la société pétro-gazière italienne) dont la CIA a été longtemps soupçonnée d’être le commanditaire. Une chose est sûre, Vladimir Poutine n’avait aucun intérêt à éliminer cet ami industriel français particulièrement influent qui lui apportait un soutien manifeste sauf à le sacrifier pour semer le trouble et la discorde dans les rangs ennemis en accusant leur chef.