Depuis son apparition en 2009 des sites comme Expedia, Overstock ou Priceminister ont fini par accepter le Bitcoin comme moyen de paiement, ils le considèrent plus simple, plus rapide, sans taux de change et surtout avec des frais de transaction inférieurs à 1% (contre 2 à 10% pour les moyens de paiement traditionnels). Un mois seulement après son installation, près d’un million de dollars ont été retiré d’un « robocoin » (équivalent d’un DAB mais pour bitcoin). A ce jour on ne dénombre pas moins de 533 cripto-monnaies différentes sur un marché d’échange de plus de 6 Md$. Bill Gates évoque le Bitcoin sur BloombergTV comme une excellente idée, car moderne en phase avec le marché actuel et surtout quasi gratuit.
Une mutation qui inquiète et déclenche la polémique
Cette innovation est capable à moyen terme d’ébranler l’ensemble du système monétaire actuel. Elle menace de plus en plus les banques traditionnelles qui voient partir de leurs escarcelles une manne financière grandissante, à tel point que leur réponse médiatique ne se fait plus attendre. Depuis la création du Bitcoin, certains journalistes et économistes se réclamant « indépendants » couvrent largement l’événement en le réduisant à un simple outil de spéculation et une plateforme de blanchiment d’argent. Le plus grand détracteur Français est très certainement Jacques Attali qui rappelons-le était l’ancien conseiller spécial de Mitterrand puis rapporteur de Sarkozy et Hollande et surtout fondateur de la BERD (qui dépend aujourd’hui directement de 38 Etats tous actionnaires). Ce professionnel de la communication occupe largement l’espace sur différents médias européens. Il se juge pragmatique et surtout détaché de tout intérêt personnel mais son historique et son cercle « d’amis » pourraient fragiliser cette image.
La contre attaque des banques
Pendant que les utilisateurs potentiels écoutent les mises en gardes orientées de ces « experts », la croissance des monnaies virtuelles ralentit et la contre-attaque des banques et des Etats s’organise de manière concrète. A commencer par l’Interval Revenue Service qui, cet été, a publié une nouvelle doctrine fiscale sur le traitement des monnaies virtuelles, doctrine permettant de taxer le bitcoin comme un bien et non comme une devise. Cette décision n’est pas sans dommage puisqu’elle permet ainsi d’appliquer un taux de taxation de plus de 50% sur la plus-value à chaque revente. Mi-juillet, Michel Sapin a lui annoncé la régulation, donc la taxation prochaine de ces monnaies, Au sein du rapport du ministère des finances sur l’encadrement des monnaies virtuelles il est clairement expliqué que les Etats membres étudient la possible mise en place d’un Euro version cryptographique ainsi qu’une version électronique du dollar US. Nous assistons donc à la mise en place de concurrents directs du Bitcoin mais désormais avec la bénédiction des Etats et des banques. Même si leur stratégie « Effrayer, Réguler et Taxer» est désormais claire et plutôt bien coordonnée du point de vue des « Bitcoin addicts », rien n’est perdu pour les promoteurs des crypto-monnaies. Ils se regroupent désormais au sein d’une « Bitcoin foundation », elle sera chargée de « standardiser, protéger et promouvoir » la monnaie.
Une mutation qui inquiète et déclenche la polémique
Cette innovation est capable à moyen terme d’ébranler l’ensemble du système monétaire actuel. Elle menace de plus en plus les banques traditionnelles qui voient partir de leurs escarcelles une manne financière grandissante, à tel point que leur réponse médiatique ne se fait plus attendre. Depuis la création du Bitcoin, certains journalistes et économistes se réclamant « indépendants » couvrent largement l’événement en le réduisant à un simple outil de spéculation et une plateforme de blanchiment d’argent. Le plus grand détracteur Français est très certainement Jacques Attali qui rappelons-le était l’ancien conseiller spécial de Mitterrand puis rapporteur de Sarkozy et Hollande et surtout fondateur de la BERD (qui dépend aujourd’hui directement de 38 Etats tous actionnaires). Ce professionnel de la communication occupe largement l’espace sur différents médias européens. Il se juge pragmatique et surtout détaché de tout intérêt personnel mais son historique et son cercle « d’amis » pourraient fragiliser cette image.
La contre attaque des banques
Pendant que les utilisateurs potentiels écoutent les mises en gardes orientées de ces « experts », la croissance des monnaies virtuelles ralentit et la contre-attaque des banques et des Etats s’organise de manière concrète. A commencer par l’Interval Revenue Service qui, cet été, a publié une nouvelle doctrine fiscale sur le traitement des monnaies virtuelles, doctrine permettant de taxer le bitcoin comme un bien et non comme une devise. Cette décision n’est pas sans dommage puisqu’elle permet ainsi d’appliquer un taux de taxation de plus de 50% sur la plus-value à chaque revente. Mi-juillet, Michel Sapin a lui annoncé la régulation, donc la taxation prochaine de ces monnaies, Au sein du rapport du ministère des finances sur l’encadrement des monnaies virtuelles il est clairement expliqué que les Etats membres étudient la possible mise en place d’un Euro version cryptographique ainsi qu’une version électronique du dollar US. Nous assistons donc à la mise en place de concurrents directs du Bitcoin mais désormais avec la bénédiction des Etats et des banques. Même si leur stratégie « Effrayer, Réguler et Taxer» est désormais claire et plutôt bien coordonnée du point de vue des « Bitcoin addicts », rien n’est perdu pour les promoteurs des crypto-monnaies. Ils se regroupent désormais au sein d’une « Bitcoin foundation », elle sera chargée de « standardiser, protéger et promouvoir » la monnaie.