Présentées comme la solution idéale, les crèches privées ou en délégation de service publique veulent concilier vie professionnelle et familiale. Elles incitent à privilégier le confort et celui des collectivités locales au détriment des besoins de vos enfants et des conditions de travail des encadrants. Certains dénoncent les faces cachées de ce discours marketing et dénoncent la tendance à privilégier le paiement des dividendes aux actionnaires de la société privée gestionnaire de crèches. La mobilisation des parents pour mettre en garde contre ce risque de dérive s’articule autour de deux grands principes.
La dénonciation des carences du secteur privé
Il ne s’agit plus de confier des enfants à des acteurs publics ou privés qui manquent de main d’œuvre qualifiée, en nombre insuffisant et qui font état d’un stress presque permanent.
Dans le même ordre d’idées, il est impératif d’être vigilant les projets éducatifs orientés sponsorisés par des partenaires commerciaux alimentaires ou technologiques.
Les classes moyennes peuvent jouer un rôle moteur en participant à la création d’emplois en tant que particuliers employeurs des assistants maternels agréés, formés pour répondre aux besoins de vos enfants en respectant des prérogatives éducatives et familiales qui ne sont pas formatées par les lois du marché.
La nécessité de s’informer
Il y a dix ans, la politique de la petite enfance voulait atteindre les objectifs suivants : répondre à une demande importante, diversifier l’offre des modes de garde et rendre attractif les métiers de la petite enfance.
Qu’en reste-t-il ? Une offre disparate et atomisée sur le territoire, une baisse de l'activité des accueils individuels de qualité et dont les perspectives d’emploi sont peu encourageantes. Des EAJE (Établissement d’Accueil des Jeunes Enfants) ou plus exactement des UAB (Usines à Bébés) qui deviennent la norme.
Ce déclin, soulève des interrogations majeures : Quels sont les enjeux qui justifient que les acteurs privés développent une stratégie de conquête ? Quels sont les leviers à l’accroissement de l’activité des uns ou les risques de disparition des autres ? En quoi le nouveau paysage concurrentiel qui se dessine aujourd’hui impactera l’éducation et le bien être de vos enfants ?
Deux facteurs importants pilotent l’avenir de l’accueil des enfants
La politique familiale disposait en 2012 d’un budget de 79 milliards. Le secteur de la petite enfance représente un marché de 17 milliards d’euros annuel en 2012 dont : 2,3 milliards d’euros pour le financement de 376 000 places en EAJE et 5,87 milliards d’euros pour les 688 720 places disponibles chez les assistantes maternelles via le complément du mode de garde alloué aux parents. Ces chiffres expliquent à eux seuls la stratégie de conquête du secteur privé et alertent les assistants maternels sur les risques présents : risque de noyautage par l’excellente représentation dans les instances nationales des acteurs du privé, augmentation des contraintes liées à la délivrance de leur agrément, précarité, concurrence accrue, démotivation, et des finances en berne.
La dénonciation des carences du secteur privé
Il ne s’agit plus de confier des enfants à des acteurs publics ou privés qui manquent de main d’œuvre qualifiée, en nombre insuffisant et qui font état d’un stress presque permanent.
Dans le même ordre d’idées, il est impératif d’être vigilant les projets éducatifs orientés sponsorisés par des partenaires commerciaux alimentaires ou technologiques.
Les classes moyennes peuvent jouer un rôle moteur en participant à la création d’emplois en tant que particuliers employeurs des assistants maternels agréés, formés pour répondre aux besoins de vos enfants en respectant des prérogatives éducatives et familiales qui ne sont pas formatées par les lois du marché.
La nécessité de s’informer
Il y a dix ans, la politique de la petite enfance voulait atteindre les objectifs suivants : répondre à une demande importante, diversifier l’offre des modes de garde et rendre attractif les métiers de la petite enfance.
Qu’en reste-t-il ? Une offre disparate et atomisée sur le territoire, une baisse de l'activité des accueils individuels de qualité et dont les perspectives d’emploi sont peu encourageantes. Des EAJE (Établissement d’Accueil des Jeunes Enfants) ou plus exactement des UAB (Usines à Bébés) qui deviennent la norme.
Ce déclin, soulève des interrogations majeures : Quels sont les enjeux qui justifient que les acteurs privés développent une stratégie de conquête ? Quels sont les leviers à l’accroissement de l’activité des uns ou les risques de disparition des autres ? En quoi le nouveau paysage concurrentiel qui se dessine aujourd’hui impactera l’éducation et le bien être de vos enfants ?
Deux facteurs importants pilotent l’avenir de l’accueil des enfants
La politique familiale disposait en 2012 d’un budget de 79 milliards. Le secteur de la petite enfance représente un marché de 17 milliards d’euros annuel en 2012 dont : 2,3 milliards d’euros pour le financement de 376 000 places en EAJE et 5,87 milliards d’euros pour les 688 720 places disponibles chez les assistantes maternelles via le complément du mode de garde alloué aux parents. Ces chiffres expliquent à eux seuls la stratégie de conquête du secteur privé et alertent les assistants maternels sur les risques présents : risque de noyautage par l’excellente représentation dans les instances nationales des acteurs du privé, augmentation des contraintes liées à la délivrance de leur agrément, précarité, concurrence accrue, démotivation, et des finances en berne.