Les concepteurs du programme d’Histoire, enseigné dans les collèges et lycées, sont devenus aujourd’hui l’objet d’une polémique qui va aller en s’amplifiant dans les années à venir. La question est simple : comment structurer la grille de lecture élémentaire que la jeunesse française est en droit d’attendre d’un système éducatif ?
Les programmes d’Histoire sont aujourd’hui devenus des voyages touristiques à travers le temps et les cultures. Les inspecteurs généraux de l’Education Nationale qu’il faudra bien un jour sortir de l’anonymat (pour cerner les responsabilités) sont les responsables de deux impasses majeures.
La première impasse porte sur l’histoire de France. Ces individus n’ont pas cherché à formuler une approche à la fois chronologique et analytique de la construction d’un pays comme la France, notamment sur le plan du processus historique qui aboutit à l’unité nationale, tout comme la spécificité de sa culture politique (la France est le pays qui a fait le plus la guerre en Europe mais sans pour autant avoir pour principe directeur d’accroître sa puissance territoriale ou économique)
La seconde impasse est toute aussi importante. Elle porte sur l’incapacité intellectuelle de ces inspecteurs généraux de l’Education Nationale à donner une représentation évolutive de la construction du monde dans sa réalité conflictuelle.
Ces deux impasses sont « légitimées » par le souci de tourner le dos aux réalités historiques qui dérangent la vision idyllique d’une humanité qui progresse vers la démocratie et le bonheur des individus. La lobotomie et l’omission ne sont pas les moyens les plus pédagogiques pour préparer les enfants et les adolescents à s’insérer dans un monde qui dément chaque jour les perspectives de paix durable, la diminution de la pauvreté et le respect mutuel des peuples. L’Education Nationale a réussi cette performance de formater sa pédagogie sur une approche souhaitée de l’Histoire et non sur une étude réaliste de son cheminement.
Note :
L’ouvrage polémique de Dimitri Casali, "L'Histoire de France, de l'ombre à la lumière", (éditions Flammarion, 2014) a le mérite de jeter le pavé dans la mare même les relents idéologiques qui sont perceptibles dans sa pensée, nuisent à la qualité du débat et surtout à sa pertinence.
Les programmes d’Histoire sont aujourd’hui devenus des voyages touristiques à travers le temps et les cultures. Les inspecteurs généraux de l’Education Nationale qu’il faudra bien un jour sortir de l’anonymat (pour cerner les responsabilités) sont les responsables de deux impasses majeures.
La première impasse porte sur l’histoire de France. Ces individus n’ont pas cherché à formuler une approche à la fois chronologique et analytique de la construction d’un pays comme la France, notamment sur le plan du processus historique qui aboutit à l’unité nationale, tout comme la spécificité de sa culture politique (la France est le pays qui a fait le plus la guerre en Europe mais sans pour autant avoir pour principe directeur d’accroître sa puissance territoriale ou économique)
La seconde impasse est toute aussi importante. Elle porte sur l’incapacité intellectuelle de ces inspecteurs généraux de l’Education Nationale à donner une représentation évolutive de la construction du monde dans sa réalité conflictuelle.
Ces deux impasses sont « légitimées » par le souci de tourner le dos aux réalités historiques qui dérangent la vision idyllique d’une humanité qui progresse vers la démocratie et le bonheur des individus. La lobotomie et l’omission ne sont pas les moyens les plus pédagogiques pour préparer les enfants et les adolescents à s’insérer dans un monde qui dément chaque jour les perspectives de paix durable, la diminution de la pauvreté et le respect mutuel des peuples. L’Education Nationale a réussi cette performance de formater sa pédagogie sur une approche souhaitée de l’Histoire et non sur une étude réaliste de son cheminement.
Note :
L’ouvrage polémique de Dimitri Casali, "L'Histoire de France, de l'ombre à la lumière", (éditions Flammarion, 2014) a le mérite de jeter le pavé dans la mare même les relents idéologiques qui sont perceptibles dans sa pensée, nuisent à la qualité du débat et surtout à sa pertinence.