Nouveaux affrontements informationnels entre Russie et États-Unis sur fond d’élection du gouverneur de St Petersbourg
Dans une interview diffusée sur le net au mois d’août dernier, le député de la Douma, Evgeny Alekseyevich Fedorov, annonçait que des manœuvres de déstabilisation seraient engagées lors des élections du gouverneur de Saint Petersbourg du 14 au 18 septembre 2014 pour renverser Poutine : « Le prochain Maïdan aura lieu à Saint-Pétersbourg en septembre… » La manœuvre devrait démarrer après l’annonce des résultats par une contestation pour fraude des résultats électoraux.
Info ou intox ?
Nous allons le savoir dès aujourd’hui car si l’élection du gouverneur a eu lieu le 14 septembre, le dépouillement durant 4 jours, l’annonce des résultats sera faite ce jeudi 18 septembre 2014. Donc dans les heures qui vont suivre, il sera intéressant de vérifier si les medias occidentaux titreront ou pas sur une fraude électorale massive et antidémocratique qui devrait alors légitimer des manifestations « spontanées » d’opposants démocrates dans les rues de Saint Petersbourg. Dans une telle hypothèse, les risques de débordement des manifestants anti-fraude pourraient être réprimés par les forces de l’ordre voire les forces spéciales dépêchées par le Kremlin. Le cycle bien connu de la provocation/répression serait alors enclenché.
Des signaux faibles ?
Cette « interview » est à rapprocher :
En fait, l’opération ne serait qu’une nouvelle étape dans les tentatives de déstabilisation de Poutine en faisant passer « l’homme le plus influent du monde » (selon le classement 2013 du magazine Forbes) pour un dangereux dictateur en 2014.
Info ou intox ?
Nous allons le savoir dès aujourd’hui car si l’élection du gouverneur a eu lieu le 14 septembre, le dépouillement durant 4 jours, l’annonce des résultats sera faite ce jeudi 18 septembre 2014. Donc dans les heures qui vont suivre, il sera intéressant de vérifier si les medias occidentaux titreront ou pas sur une fraude électorale massive et antidémocratique qui devrait alors légitimer des manifestations « spontanées » d’opposants démocrates dans les rues de Saint Petersbourg. Dans une telle hypothèse, les risques de débordement des manifestants anti-fraude pourraient être réprimés par les forces de l’ordre voire les forces spéciales dépêchées par le Kremlin. Le cycle bien connu de la provocation/répression serait alors enclenché.
Des signaux faibles ?
Cette « interview » est à rapprocher :
- d’une part, du limogeage le 27 juin dernier d’Alexandre Dougine par Sadovniciy, le recteur de l’Université d’état de Moscou pour « activisme politique » remplacé par le leader ultranationaliste et libéral Jirinovsky qui lui, c’est bien connu, ne fait pas de politique.
- et d’autre part, de l’enquête criminelle sur le détournement des actions des entreprises du secteur de l'énergie au Bachkortostan (Oural) et le blanchiment d'argent révélée en juillet dernier et qui s’est traduite par l’inculpation pour blanchiment d'argent et l’assignation à résidence hier 16 septembre du président de la holding russe AFK Sistema, Vladimir Evtouchenkov.
En fait, l’opération ne serait qu’une nouvelle étape dans les tentatives de déstabilisation de Poutine en faisant passer « l’homme le plus influent du monde » (selon le classement 2013 du magazine Forbes) pour un dangereux dictateur en 2014.