L’Union industrielle argentine (UIA), qui regroupe les grands entrepreneurs, est soucieuse face à un climat social explosif. L'économie a affiché une croissance de près de 5 % en 2013, mais le ralentissement est observable durant le dernier trimestre, ce qui laisse présager une diminution encore plus prononcée de l'activité en 2014. Et les rumeurs sur l’incapacité de l’Argentine à honorer sa dette s’amplifient.
De plus, l'excédent de la balance commerciale tombé de 279 millions de dollars en janvier 2013 à 35 millions en janvier 2014 est un indice réellement préoccupant. On peut noter également une
Le marché noir des devises en Argentine connaît une croissance exponentielle alors que le chiffre de l'inflation déterminé par les experts ne cesse de s’aggraver. Sur l’année, la hausse générale des prix atteindrait au moins 27% contre une estimation du gouvernement autour de 10%. Certains économistes parlent même d'un niveau supérieur à 30%. C'est, dans tous les cas, certainement la deuxième inflation la plus élevée d'Amérique du Sud, juste derrière le Venezuela qui enregistre une perte de valeur de près de 50%.
Il est fortement probable que l'année 2014 consacre un effondrement complet du peso face au dollar avec des conséquences économiques difficilement mesurables.
Les chiffres annoncés par le FMI prédise en effet une l’Argentine, toujours en marge des marchés financiers, elle devrait être confrontée à des désordres macroéconomiques croissants en 2013 et 2014 qui pèseront sur sa croissance.
Des relations ambiguës avec la France
La pensée et la vie à la française ont ainsi façonné les mœurs de l’Aristocratie, Buenos Aires ayant même gagné le titre de « Paris de l’Amérique latine. » Il faut dire que l’Argentine a eu une trajectoire économique bien particulière. En effet, c’est le seul pays à avoir suivi une convergence économique durable vers les pays développés jusqu’au début du 20e siècle puis à avoir décroché ensuite durablement de cette trajectoire. En un peu moins d’un siècle le pays est passé de la 9eme économie mondiale par son PIB à la place de 26eme puissance mondiale en 2012. On peut réellement parler de structure productive duale, opposant d’un côté un secteur agricole compétitif à l’international et de l’autre un secteur industriel éprouvant un manque d’investissements. Cette structure productive singulière a eu pour conséquences des déséquilibres dans la balance de paiements et a entrainé de profondes crises, synonymes de dévaluations et de récessions. En ce qui concerne les échanges bilatéraux franco-argentins, ils ont atteint 851 millions d’euros au premier semestre 2013, soit une hausse de 3,2% par rapport à 2012, ce qui s’inscrit réellement à contre-courant des tendances commerciales du marché français. Il faut noter que les exportations augmentent de 16%, tandis que les importations se contractent de 24%, sous l’effet de la perte de rythme de l’économie française et de la diminution de la demande interne. L’excédent français connait alors une hausse de 51% par rapport à la même période de l’année précédente. L’Argentine passe ainsi du 19e au 12e rang des excédents bilatéraux français.
Une implantation solide malgré les retombées de la crise financière
A ce jour la France figure parmi les premiers investisseurs étrangers en Argentine, et celle-ci se positionne comme le 4eme partenaire de la France en Amérique Latine. Quelque 250 entreprises françaises sont établies ou représentées en Argentine dont certaines sont solidement implantées. Pour Emmanuel Lamour, responsable du service d'appui aux entreprises à la Chambre de commerce et d’industrie franco-argentine (CCIFA) : « L'Argentine est un marché assez particulier, mais en pleine croissance. La force des entreprises françaises est l'image de marque de la France, son glamour, sa qualité et ses innovations. »
Outre une forte représentation industrielle et bancaire parfois ancienne, la France continue en effet à développer sa présence dans de nombreux secteurs. L’exemple du contrat de 500 millions d’euros remporté par Véolia début 2014 pour assurer la propreté urbaine dans le centre de Buenos Aires pendant 10 ans en est l’illustration.
De plus, l'excédent de la balance commerciale tombé de 279 millions de dollars en janvier 2013 à 35 millions en janvier 2014 est un indice réellement préoccupant. On peut noter également une
Le marché noir des devises en Argentine connaît une croissance exponentielle alors que le chiffre de l'inflation déterminé par les experts ne cesse de s’aggraver. Sur l’année, la hausse générale des prix atteindrait au moins 27% contre une estimation du gouvernement autour de 10%. Certains économistes parlent même d'un niveau supérieur à 30%. C'est, dans tous les cas, certainement la deuxième inflation la plus élevée d'Amérique du Sud, juste derrière le Venezuela qui enregistre une perte de valeur de près de 50%.
Il est fortement probable que l'année 2014 consacre un effondrement complet du peso face au dollar avec des conséquences économiques difficilement mesurables.
Les chiffres annoncés par le FMI prédise en effet une l’Argentine, toujours en marge des marchés financiers, elle devrait être confrontée à des désordres macroéconomiques croissants en 2013 et 2014 qui pèseront sur sa croissance.
Des relations ambiguës avec la France
La pensée et la vie à la française ont ainsi façonné les mœurs de l’Aristocratie, Buenos Aires ayant même gagné le titre de « Paris de l’Amérique latine. » Il faut dire que l’Argentine a eu une trajectoire économique bien particulière. En effet, c’est le seul pays à avoir suivi une convergence économique durable vers les pays développés jusqu’au début du 20e siècle puis à avoir décroché ensuite durablement de cette trajectoire. En un peu moins d’un siècle le pays est passé de la 9eme économie mondiale par son PIB à la place de 26eme puissance mondiale en 2012. On peut réellement parler de structure productive duale, opposant d’un côté un secteur agricole compétitif à l’international et de l’autre un secteur industriel éprouvant un manque d’investissements. Cette structure productive singulière a eu pour conséquences des déséquilibres dans la balance de paiements et a entrainé de profondes crises, synonymes de dévaluations et de récessions. En ce qui concerne les échanges bilatéraux franco-argentins, ils ont atteint 851 millions d’euros au premier semestre 2013, soit une hausse de 3,2% par rapport à 2012, ce qui s’inscrit réellement à contre-courant des tendances commerciales du marché français. Il faut noter que les exportations augmentent de 16%, tandis que les importations se contractent de 24%, sous l’effet de la perte de rythme de l’économie française et de la diminution de la demande interne. L’excédent français connait alors une hausse de 51% par rapport à la même période de l’année précédente. L’Argentine passe ainsi du 19e au 12e rang des excédents bilatéraux français.
Une implantation solide malgré les retombées de la crise financière
A ce jour la France figure parmi les premiers investisseurs étrangers en Argentine, et celle-ci se positionne comme le 4eme partenaire de la France en Amérique Latine. Quelque 250 entreprises françaises sont établies ou représentées en Argentine dont certaines sont solidement implantées. Pour Emmanuel Lamour, responsable du service d'appui aux entreprises à la Chambre de commerce et d’industrie franco-argentine (CCIFA) : « L'Argentine est un marché assez particulier, mais en pleine croissance. La force des entreprises françaises est l'image de marque de la France, son glamour, sa qualité et ses innovations. »
Outre une forte représentation industrielle et bancaire parfois ancienne, la France continue en effet à développer sa présence dans de nombreux secteurs. L’exemple du contrat de 500 millions d’euros remporté par Véolia début 2014 pour assurer la propreté urbaine dans le centre de Buenos Aires pendant 10 ans en est l’illustration.