Si certains la caractérisent d’épiphénomène, d’autres la présentent comme un produit révolutionnaire qui devrait entraîner un total changement de paradigme économique. En effet, une mutation de grande ampleur dans le secteur de la consommation où le « Do It yourself » viendrait bouleverser notre façon de fabriquer, de consommer voire la notion même de travail.
Si l’usage de cet outil auto répliquant apparaît légitime dans les secteurs d’activités de pointe tels que l’aérospatiale et l’électronique, les autres applications provoquent de nombreux débats et notamment l’utilisation par les particuliers. En effet l’essor de l’impression 3D et surtout l’accès au grand public ne sont pas sans poser de sérieux problèmes de contrefaçon et de propriété intellectuelle. Derrière l’imprimante 3D se profile le spectre d’une nouvelle forme de hacking : le piratage d’objet.
Hormis le copyright de produits, c’est surtout un problème éthique qui se pose ? En effet cette imprimante soulève le problème d’une part de la prolifération incontrôlée de produit dangereux tels les armes à feu, les médicaments, ou encore du trafic d’organes vitaux et d’autre part l’explosion d’un marché parallèle.
L’imprimante 3D annonce- t-elle la fin de l’industrie à grande échelle où viendra-t-elle incuber l’usinage moderne de demain ? Il semblerait que si pour certains l’impression 3D ne soit pas capable de produire à grande échelle, elle soit en revanche une alternative pour les petites et moyennes structures de tester plusieurs produits avant commercialisation. Elle ne cannibaliserait pas l’industrie mais donnerait une réactivité aux entreprises et incuberait les futurs produits à grande échelle. Pour d’autres, elle serait un outil de rupture avec notre chaîne de fabrication industriel traditionnel « matières premières-usine-distributeur-marchand tendra à devenir l’exception plutôt que la règle. A terme, peut être que le commerce mondial baissera, en apparence, quand en fait, il s’intensifiera mais en dématérialisé.
Les auteurs Peter Diamantis et Steven Kotler le démontrent dans leur ouvrage « Abundance ». L’objet synthétisé en Europe, sera amélioré dans les jours qui suivent par un anonyme aux Etats-Unis et utilisé dans une version personnalisée en Asie.
Aux Etats-Unis le président Obama avait réaffirmé lors d’un discours de l’union des États en février 2013 de soutenir l’industrie manufacturière américaine par sa volonté de relancer la fabrication innovante high Tech en créant des bassins de réseau développant l’outil multidimensionnel. « Je demande au congrès d’aider à créer une quinzaine de centres et de garantir que la prochaine révolution industrielle sera Made in America », a- t-il déclaré
La France, quant à elle en décembre 2013, a soutenu un projet national de 14 dossiers retenu pour des projets d’appel « Fab lab », pour le Ministres du Redressement Productif « Accoler fabrication et numérique aurait été impensable quelques années auparavant : avec les fablabs, on concrétise le virtuel. Les Français sont bricoleurs, et les fablabs, c’est le bricolage à l’ère numérique, c’est la créativité pour tous ! »
Pour autant ce secteur va se développer et les premiers qui comprendront les enjeux de ce marché en tireront, certes, un avantage concurrentiel. Déjà, La bataille de la normalisation a commencé, l’AFPR (Association Française du prototypage rapide) a créé deux commissions, la fabrication directe métal et la fabrication directe plastique, pour qualifier et normaliser les techniques de fabrication additive. ASTM international aux États-Unis a lancé un projet de standardisation et l’Allemagne préside le comité ISO/TC261.
L’émergence d’une société « homo entropius » se chrysalide- t-elle ? Le réseau des « Fab labs », partisans de l’open source font partis de cette nouvelle génération « geek », branché, mouvement fun, mais aussi créateurs idéologues qui ont lancés le projet de la « Re Prap » ou imprimante 3D communautaire démocratisant l’impression d’objets à moindre coût.
Si l’usage de cet outil auto répliquant apparaît légitime dans les secteurs d’activités de pointe tels que l’aérospatiale et l’électronique, les autres applications provoquent de nombreux débats et notamment l’utilisation par les particuliers. En effet l’essor de l’impression 3D et surtout l’accès au grand public ne sont pas sans poser de sérieux problèmes de contrefaçon et de propriété intellectuelle. Derrière l’imprimante 3D se profile le spectre d’une nouvelle forme de hacking : le piratage d’objet.
Hormis le copyright de produits, c’est surtout un problème éthique qui se pose ? En effet cette imprimante soulève le problème d’une part de la prolifération incontrôlée de produit dangereux tels les armes à feu, les médicaments, ou encore du trafic d’organes vitaux et d’autre part l’explosion d’un marché parallèle.
L’imprimante 3D annonce- t-elle la fin de l’industrie à grande échelle où viendra-t-elle incuber l’usinage moderne de demain ? Il semblerait que si pour certains l’impression 3D ne soit pas capable de produire à grande échelle, elle soit en revanche une alternative pour les petites et moyennes structures de tester plusieurs produits avant commercialisation. Elle ne cannibaliserait pas l’industrie mais donnerait une réactivité aux entreprises et incuberait les futurs produits à grande échelle. Pour d’autres, elle serait un outil de rupture avec notre chaîne de fabrication industriel traditionnel « matières premières-usine-distributeur-marchand tendra à devenir l’exception plutôt que la règle. A terme, peut être que le commerce mondial baissera, en apparence, quand en fait, il s’intensifiera mais en dématérialisé.
Les auteurs Peter Diamantis et Steven Kotler le démontrent dans leur ouvrage « Abundance ». L’objet synthétisé en Europe, sera amélioré dans les jours qui suivent par un anonyme aux Etats-Unis et utilisé dans une version personnalisée en Asie.
Aux Etats-Unis le président Obama avait réaffirmé lors d’un discours de l’union des États en février 2013 de soutenir l’industrie manufacturière américaine par sa volonté de relancer la fabrication innovante high Tech en créant des bassins de réseau développant l’outil multidimensionnel. « Je demande au congrès d’aider à créer une quinzaine de centres et de garantir que la prochaine révolution industrielle sera Made in America », a- t-il déclaré
La France, quant à elle en décembre 2013, a soutenu un projet national de 14 dossiers retenu pour des projets d’appel « Fab lab », pour le Ministres du Redressement Productif « Accoler fabrication et numérique aurait été impensable quelques années auparavant : avec les fablabs, on concrétise le virtuel. Les Français sont bricoleurs, et les fablabs, c’est le bricolage à l’ère numérique, c’est la créativité pour tous ! »
Pour autant ce secteur va se développer et les premiers qui comprendront les enjeux de ce marché en tireront, certes, un avantage concurrentiel. Déjà, La bataille de la normalisation a commencé, l’AFPR (Association Française du prototypage rapide) a créé deux commissions, la fabrication directe métal et la fabrication directe plastique, pour qualifier et normaliser les techniques de fabrication additive. ASTM international aux États-Unis a lancé un projet de standardisation et l’Allemagne préside le comité ISO/TC261.
L’émergence d’une société « homo entropius » se chrysalide- t-elle ? Le réseau des « Fab labs », partisans de l’open source font partis de cette nouvelle génération « geek », branché, mouvement fun, mais aussi créateurs idéologues qui ont lancés le projet de la « Re Prap » ou imprimante 3D communautaire démocratisant l’impression d’objets à moindre coût.