Chaque année la Banque mondiale réalise un classement sur la facilité de faire des affaires dans 189 pays du monde. Le classement est effectué à l’aide de 10 indices à coefficient équivalent. Il faut noter que le classement Doing Business est l’une des publications les plus importantes de la Banque mondiale. Ce classement existe depuis 2003. A titre d’information au classement Doing Business 2014, Singapour a obtenu la première place pour la facilité de faire des affaires tandis que le Tchad clôturait ce classement en 189ème position.
La Banque mondiale est majoritairement financée par les Etats Unis, qui ont aussi le rôle de désigner son président. Il est donc légitime de s’interroger sur l’influence du gouvernement américain sur cette institution internationale qui dépend normalement de l’ONU. Actuellement des voix s’élèvent pour contester le classement Doing Business mais elles restent encore très minoritaires face au mastodonte que représente la banque mondiale. En effet ce classement a un impact très important surtout pour les pays en voie de développement car il est l’une des vitrines, si ce n’est la vitrine consultée par les investisseurs internationaux sur la fiabilité d’investir ou pas dans un pays en voie de développement.
A l’instar de la République Démocratique du Congo qui à travers son ministre du « plan et du suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité » s’est indigné devant le dernier classement Doing Business 2014. Dans son discours est mis en cause premièrement la méthode utilisée pour réaliser l’enquête : un questionnaire, le choix des personnes interrogées pour recueillir les informations, le côté très bureaucratique et administratif qui ne tient pas compte de la réalité du terrain. Deuxièmement, est contestée la pertinence des indicateurs utilisés ainsi que la valeur qui leurs sont octroyés pour évaluer la facilité de faire les affaires dans le pays. La question se pose pour savoir qui édicte les critères utilisés pour déterminer si le climat des affaires est propice ou pas. Autre exemple de contestation est celui du Président du Sénégal, Monsieur Macky Sall.
D’autres voix s’indignent. En France notamment, classée à la 38ème position derrière certains pays dont il est difficile d’imaginer que le climat des affaires soit meilleur dans ces pays alors que certains d’entre eux sont connus pour leur régime dictatorial.
Pour conclure, deux éléments qui ne sont pas des moindres révèlent la faillibilité de la Banque mondiale. Le premier concerne le favoritisme dont cette institution a déjà été accusée sous la présidence de Paul Wolfowitz. Deuxièmement, il faut se rappeler qu’en 2009, la Banque mondiale avait dû retirer un des critères du classement Doing Business. Il s’agissait de « l’embauche des travailleurs », critère qui a fait l’objet de polémiques. Car l’institution accordait une note favorable aux pays disposant des normes les plus faibles en termes de protection des travailleurs. Cette situation encourageait à la dérégulation du marché du travail.
A qui profite ce classement ? C’est la question essentielle qui pourrait être posée. Ce qui est sûre c’est que l’on n’a pas fini d’entendre parler de ce classement et que probablement des voies plus fortes et plus nombreuses s’élèveront pour se positionner face à ce classement unilatéral de la Banque mondiale, si ce n’est celui des Etats Unis.
La Banque mondiale est majoritairement financée par les Etats Unis, qui ont aussi le rôle de désigner son président. Il est donc légitime de s’interroger sur l’influence du gouvernement américain sur cette institution internationale qui dépend normalement de l’ONU. Actuellement des voix s’élèvent pour contester le classement Doing Business mais elles restent encore très minoritaires face au mastodonte que représente la banque mondiale. En effet ce classement a un impact très important surtout pour les pays en voie de développement car il est l’une des vitrines, si ce n’est la vitrine consultée par les investisseurs internationaux sur la fiabilité d’investir ou pas dans un pays en voie de développement.
A l’instar de la République Démocratique du Congo qui à travers son ministre du « plan et du suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité » s’est indigné devant le dernier classement Doing Business 2014. Dans son discours est mis en cause premièrement la méthode utilisée pour réaliser l’enquête : un questionnaire, le choix des personnes interrogées pour recueillir les informations, le côté très bureaucratique et administratif qui ne tient pas compte de la réalité du terrain. Deuxièmement, est contestée la pertinence des indicateurs utilisés ainsi que la valeur qui leurs sont octroyés pour évaluer la facilité de faire les affaires dans le pays. La question se pose pour savoir qui édicte les critères utilisés pour déterminer si le climat des affaires est propice ou pas. Autre exemple de contestation est celui du Président du Sénégal, Monsieur Macky Sall.
D’autres voix s’indignent. En France notamment, classée à la 38ème position derrière certains pays dont il est difficile d’imaginer que le climat des affaires soit meilleur dans ces pays alors que certains d’entre eux sont connus pour leur régime dictatorial.
Pour conclure, deux éléments qui ne sont pas des moindres révèlent la faillibilité de la Banque mondiale. Le premier concerne le favoritisme dont cette institution a déjà été accusée sous la présidence de Paul Wolfowitz. Deuxièmement, il faut se rappeler qu’en 2009, la Banque mondiale avait dû retirer un des critères du classement Doing Business. Il s’agissait de « l’embauche des travailleurs », critère qui a fait l’objet de polémiques. Car l’institution accordait une note favorable aux pays disposant des normes les plus faibles en termes de protection des travailleurs. Cette situation encourageait à la dérégulation du marché du travail.
A qui profite ce classement ? C’est la question essentielle qui pourrait être posée. Ce qui est sûre c’est que l’on n’a pas fini d’entendre parler de ce classement et que probablement des voies plus fortes et plus nombreuses s’élèveront pour se positionner face à ce classement unilatéral de la Banque mondiale, si ce n’est celui des Etats Unis.