Les firmes pharmaceutiques en accusation sur les vaccins destinés à l’aviculture
Une pétition circule sur le net à propos de la pénurie de vaccins dans le domaine de l'aviculture de subsistance, de loisir ou de sélection. Les firmes pharmaceutiques productrices de vaccins pour volailles ne les fabriquent pas en petits conditionnements, à des tarifs cohérents, adaptés et responsables. Le monde agricole n’est pas forcément condamné à la production de masse. Il existe des élevages et ateliers de petite dimension qui ne sont pas condamnés à disparaître. L’évolution des problématiques économiques a modifié les fondamentaux de l’agriculture productiviste qui s’est alignée depuis plus d’un demi siècle sur les critères de rentabilité du modèle nord-américain. La lutte contre la pollution atmosphérique et les émissions de CO2 obligent aujourd’hui les Etats à repenser à terme la circulation des poids lourds. Cette prise en compte de l’environnement implique la relocalisation d’activités agricoles et des entreprises d’élevage. Ce choix trouve sa légitimité dans l’intérêt du développement des circuits courts de distribution. Les industries pharmaceutiques productrices de vaccins aviaires ont orienté leur offre au seul profit de l'aviculture intensive. Les vaccins volailles sont proposés uniquement en méga-conditionnements de 1.000, 10.000 voire 20.000 doses.
Plusieurs collectifs interpellent le Parti Socialiste en soulignant le rôle que l’Etat doit jouer dans sa fonction de régulateur. Selon ces militants, « ces grandes firmes pharmaceutiques fort profitables dont l'activité est en grande partie soutenue par les fonds publics et sociaux qui pèsent justement sur le coût du travail, doivent rendre des comptes. Etre elles aussi mises à contribution dans le redressement général. Donner des contreparties, comme sur le plan technique particulier développé dans la présente information à propos des vaccins volailles. »
Plusieurs collectifs interpellent le Parti Socialiste en soulignant le rôle que l’Etat doit jouer dans sa fonction de régulateur. Selon ces militants, « ces grandes firmes pharmaceutiques fort profitables dont l'activité est en grande partie soutenue par les fonds publics et sociaux qui pèsent justement sur le coût du travail, doivent rendre des comptes. Etre elles aussi mises à contribution dans le redressement général. Donner des contreparties, comme sur le plan technique particulier développé dans la présente information à propos des vaccins volailles. »