Le positionnement de la cigarette électronique (dénommée aussi e-cigarette) a ouvert une polémique en Europe et notamment en France sur son statut à venir : produit de consommation courant, substitut à la nicotine ou produit assimilé au tabac ? En revanche il en v a tout autrement outre-Atlantique où la Food and Drug Administration (FDA) a tranché la question en assimilant la e-cigarette à un produit du tabac et qui doit être donc assujetti à la même taxe. Aux Etats-Unis, l’e-cigarettes représentait en 2013, 2% du marché du tabac soit 2 milliards d’euros, et devrait voir ses ventes multipliés par cinq d’ici à 2017, selon les analystes de la Wells Fargo.
L’Europe semble plus modérée sur la question d’assimilation au tabac. Néanmoins, il a été entériné aux termes de discussions houleuses par le conseil des 28 Etats membres de l’Union Européenne un accord avec le parlement européen dans le cadre de la directive anti-tabac. Ni médicament, ni produit du tabac, l’e-cigarette aura un statut spécifique de « produit autre que celui du tabac » Une décision qui a satisfait le collectif des acteurs de la cigarette électronique (CACE).
Mais son efficacité pour arrêter de fumer et sa dangerosité font l’objet de débats contradictoires. Déjà en 2011, L’Afssaps (Agence française du médicament) était méfiante quant à l’utilisation de cet outil de l’hyper modernité. L’agence avait alors recommandé de ne pas consommer de cigarettes électroniques au fait de s’exposer à des effets dangereux pour la santé. Certains pays l’ont interdite à l’instar du Brésil, d’Israël ou de Singapour. Ces positions contradictoires alimentent le débat sur l’assimilation de la cigarette électronique comme un produit de consommation courant qui offre à ses usagers du « Vapo temps » fumeurs ou non- fumeurs, un artifice communautaire d’argumentation sur la toile.
En France, un mouvement Pro-Vapoteur (EFVI) s’inquiète de la directive tabac qui vient d’être adoptée le 26 février 2014 par le parlement européen, en limitant le taux de Nicotine liquide à 20mg/ml, et en introduisant des normes proches de l’industrie pharmaceutique. Classer L’e-cigarette présentée comme un médicament risquerait de nuire à sa commercialisation et serait contre- productif à la lutte contre le tabac dénonce un porte- parole de cette organisation « Initiative européenne pour le libre Vapotage ».
Les arguments des uns et des autres appartiennent à un registre éprouvé : l’instrumentalisation des peurs. Son succès commercial n’y est pas étranger, la cigarette électronique menace d’un côté l’industrie du tabac pour laquelle elle est une concurrente sérieuse à l’instar des buralistes français qui demandent d’avoir le monopole des ventes sur ce « placebo », source de perte de marché pour la cigarette traditionnelle qui entraînerait un manque à gagner fiscal pour l’Etat. Mais elle est aussi un réel danger pour le secteur pharmaceutique, avec ses substituts nicotiniques, source de profits inversement proportionnels à leur efficacité.
Au-delà de la pensée mercantile et du rapport coût/bénéfice, le législateur devra faire preuve de clairvoyance philanthropique dans un contexte ou l’obscurantisme prédomine et ne peut pas simplement se reposer sur une connaissance scientifique parcellaire voilant d’éventuels conflits d’intérêt.
L’Europe semble plus modérée sur la question d’assimilation au tabac. Néanmoins, il a été entériné aux termes de discussions houleuses par le conseil des 28 Etats membres de l’Union Européenne un accord avec le parlement européen dans le cadre de la directive anti-tabac. Ni médicament, ni produit du tabac, l’e-cigarette aura un statut spécifique de « produit autre que celui du tabac » Une décision qui a satisfait le collectif des acteurs de la cigarette électronique (CACE).
Mais son efficacité pour arrêter de fumer et sa dangerosité font l’objet de débats contradictoires. Déjà en 2011, L’Afssaps (Agence française du médicament) était méfiante quant à l’utilisation de cet outil de l’hyper modernité. L’agence avait alors recommandé de ne pas consommer de cigarettes électroniques au fait de s’exposer à des effets dangereux pour la santé. Certains pays l’ont interdite à l’instar du Brésil, d’Israël ou de Singapour. Ces positions contradictoires alimentent le débat sur l’assimilation de la cigarette électronique comme un produit de consommation courant qui offre à ses usagers du « Vapo temps » fumeurs ou non- fumeurs, un artifice communautaire d’argumentation sur la toile.
En France, un mouvement Pro-Vapoteur (EFVI) s’inquiète de la directive tabac qui vient d’être adoptée le 26 février 2014 par le parlement européen, en limitant le taux de Nicotine liquide à 20mg/ml, et en introduisant des normes proches de l’industrie pharmaceutique. Classer L’e-cigarette présentée comme un médicament risquerait de nuire à sa commercialisation et serait contre- productif à la lutte contre le tabac dénonce un porte- parole de cette organisation « Initiative européenne pour le libre Vapotage ».
Les arguments des uns et des autres appartiennent à un registre éprouvé : l’instrumentalisation des peurs. Son succès commercial n’y est pas étranger, la cigarette électronique menace d’un côté l’industrie du tabac pour laquelle elle est une concurrente sérieuse à l’instar des buralistes français qui demandent d’avoir le monopole des ventes sur ce « placebo », source de perte de marché pour la cigarette traditionnelle qui entraînerait un manque à gagner fiscal pour l’Etat. Mais elle est aussi un réel danger pour le secteur pharmaceutique, avec ses substituts nicotiniques, source de profits inversement proportionnels à leur efficacité.
Au-delà de la pensée mercantile et du rapport coût/bénéfice, le législateur devra faire preuve de clairvoyance philanthropique dans un contexte ou l’obscurantisme prédomine et ne peut pas simplement se reposer sur une connaissance scientifique parcellaire voilant d’éventuels conflits d’intérêt.