Le mouvement “Barakat” qui est en pointe dans certaines manifestations de rue en Algérie, se dit être un mouvement “spontané et indépendant. Pour le vérifier, il est intéressant de visiter la page Facebook de Barakat et notamment de consulter la rubrique “like” de ce site. On trouve dans la case - infos de base - les coordonnées d’un site web qui retient l’attention. Ce site qui s’intitule DZMILITANT, la voix de tous les opprimés, affiche en 1ère page le fameux logo du poing fermé employé dans la panoplie des “outils” préfabriqués par l’organisation Otpor.
Comme l’indique une étude oubliée en mars 2013 par l’association des anciens élèves de l’Ecole de Guerre Economique, l’organisation Otpor, qui signifie “résistance” en serbe, est une organisation militante fondée en 1998 par un groupe d’étudiants. Rendue célèbre par ses coups d’éclats plein d’humour et d’efficacité, elle a joué un rôle déterminant dans la chute du régime de Slobodan Milosevic en 2000. Ses actions ont commencé dès 1998 par des pratiques de contestation spectaculaires et sans violence. L’un des enjeux était de faire preuve d’humour pour ridiculiser le régime de Milosevic. Après la chute du régime de Milosevic, Otpor est devenu un centre de formation pour l'action non-violente (CANVAS) et a formé des jeunes révolutionnaires de différents pays, en Géorgie, puis en Ukraine, mais aussi en Biélorussie et dernièrement les jeunes révoltés du monde arabe. Ses membres fondateurs, Slobodan Djinovic et Srdja Popovic que l’on retrouve en 2000 avec Gene Sharp et Robert Helvey, ont fondé l’organisation Canvas pour diffuser la culture de la non-violence dans le monde par la publication de manuels gratuits et téléchargeables et par des formations aux meilleures techniques de résistance non-violentes à destination des activistes et des cyber--dissidents. Le mouvement “Barakat” a du mal à ressembler, puisqu’à chaque sit-in, ils ne sont guère plus qu’une centaine, malgré les très larges échos que lui accorde une certaine presse privée (El Watan, Liberté, le Matin...). Il essaie ces dernières semaines de “fédérer” sous sa houlette tous les petits mouvements de protestation qui apparaissent à travers le pays. Amira Bouraoui, figure très médiatisée qui s’est détachée comme une meneuse du mouvement, a demandé à ces mouvements de simplement se “revendiquer” comme appartenant à Barakat... En fait, Barakat est surmédiatisée au regard de ce que cette organisation mobilise. Notons aussi que dans leurs sit-in, la population les regarde s’agiter mais ne s’associe pas à leurs protestations.
Comme l’indique une étude oubliée en mars 2013 par l’association des anciens élèves de l’Ecole de Guerre Economique, l’organisation Otpor, qui signifie “résistance” en serbe, est une organisation militante fondée en 1998 par un groupe d’étudiants. Rendue célèbre par ses coups d’éclats plein d’humour et d’efficacité, elle a joué un rôle déterminant dans la chute du régime de Slobodan Milosevic en 2000. Ses actions ont commencé dès 1998 par des pratiques de contestation spectaculaires et sans violence. L’un des enjeux était de faire preuve d’humour pour ridiculiser le régime de Milosevic. Après la chute du régime de Milosevic, Otpor est devenu un centre de formation pour l'action non-violente (CANVAS) et a formé des jeunes révolutionnaires de différents pays, en Géorgie, puis en Ukraine, mais aussi en Biélorussie et dernièrement les jeunes révoltés du monde arabe. Ses membres fondateurs, Slobodan Djinovic et Srdja Popovic que l’on retrouve en 2000 avec Gene Sharp et Robert Helvey, ont fondé l’organisation Canvas pour diffuser la culture de la non-violence dans le monde par la publication de manuels gratuits et téléchargeables et par des formations aux meilleures techniques de résistance non-violentes à destination des activistes et des cyber--dissidents. Le mouvement “Barakat” a du mal à ressembler, puisqu’à chaque sit-in, ils ne sont guère plus qu’une centaine, malgré les très larges échos que lui accorde une certaine presse privée (El Watan, Liberté, le Matin...). Il essaie ces dernières semaines de “fédérer” sous sa houlette tous les petits mouvements de protestation qui apparaissent à travers le pays. Amira Bouraoui, figure très médiatisée qui s’est détachée comme une meneuse du mouvement, a demandé à ces mouvements de simplement se “revendiquer” comme appartenant à Barakat... En fait, Barakat est surmédiatisée au regard de ce que cette organisation mobilise. Notons aussi que dans leurs sit-in, la population les regarde s’agiter mais ne s’associe pas à leurs protestations.