L’Algérie est un enjeu majeur pour un certain nombre de puissances qui ont des visées géostratégiques sur l’Afrique (Etats-Unis, France, Israël, Maroc, Grande Bretagne, Espagne, Italie, Allemagne). Les ingérences des uns et des autres font partie du lot quotidien de la vie politique algérienne comme le démontre la récente expulsion de personnes présentées comme agents du Mossad impliqués dans l’agitation dans la zone de Ghardaïa dans le sud du pays. Certains journaux algériens dénoncent à ce propos les agissements d’une «organisation factice créée de toute pièce par les services secrets marocains » qui serait à l’origine des troubles dont la résonance ets assurée par des militants des droits de l’Homme locaux affiliés à des ONG occidentales. Selon le journal saoudien Al-Ryadh, le Maroc aurait déployé des troupes le long de la frontière avec l’Algérie à la suite à des tirs de l’armée algérienne en direction du poste-frontière d’Aït Jormane.
Les défenseurs de la cause patriotique algérienne doivent se battre sur plusieurs fronts. Le principal est bien entendu l’échéance des prochaines élections présidentielles le 17 avril prochain. Cette expression des urnes sera probablement la plus importante que connaîtra le pays depuis son indépendance. Dans un climat délétère, médiatiquement entretenu depuis plusieurs mois par les services de renseignements (DRS), leur chef, le général Mohamed Médiène, lutte pour imposer un candidat (en l'occurrence M. Ali Benflis). Mais, il semble que son emprise, autrefois totale sur les leviers de décision du pays, n'est plus aujourd'hui aussi évidente. En effet, le président en titre, Abdelaziz Bouteflika, âgé et malade, a annoncé le 22 février sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Le patron du DRS, jadis "faiseur de Présidents", n'a pas eu son mot à dire. Cet élément, à lui seul, constitue un tournant historique et un véritable bouleversement au sein du système algérien, dans lequel, tous les Présidents (hormis M. Boumediene) ont été, tour à tour, soit démissionnés, soit assassinés. (Bouteflika, lui même a échappé à 2deux attentats) Précédemment, toute décision de cette importance ne pouvait se prendre que selon la règle du consensus entre les différents pôles du pouvoir.
Depuis plusieurs mois, un déferlement d'attaques informationnelles d'une rare violence a été mise en œuvre à l'encontre du Président, à travers une partie de la presse privée. Et, chose nouvelle, au mépris de toutes les règles de retenue propre à l'institution militaire, des généraux à la retraite (notamment les généraux Benhadid, Lallali ou Yahya proches du DRS) attaquent le Président mais également le chef d’état-major en fonction, M. Gaïd Salah. L'armée peu habituée à entrer en débat a dû démentir (cf. éditorial de février 2014 de la revue El Djeich, porte-voix de l'armée). La lecture des médias français reste toujours aussi superficielle. Loin d'analyser le dessous des cartes géopolitiques (notamment le rôle des Etats-Unis dans l’évolution de l’Algérie), la presse française se contente de relayer les propos d'une partie de la presse privée algérienne. Citons à titre d’exemple, les articles du journal Le Monde des 24 et 25 février qui ne sont qu'un condensé de revue de presse de journaux algériens, et ne proposent aucune autre analyse.
Les défenseurs de la cause patriotique algérienne doivent se battre sur plusieurs fronts. Le principal est bien entendu l’échéance des prochaines élections présidentielles le 17 avril prochain. Cette expression des urnes sera probablement la plus importante que connaîtra le pays depuis son indépendance. Dans un climat délétère, médiatiquement entretenu depuis plusieurs mois par les services de renseignements (DRS), leur chef, le général Mohamed Médiène, lutte pour imposer un candidat (en l'occurrence M. Ali Benflis). Mais, il semble que son emprise, autrefois totale sur les leviers de décision du pays, n'est plus aujourd'hui aussi évidente. En effet, le président en titre, Abdelaziz Bouteflika, âgé et malade, a annoncé le 22 février sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Le patron du DRS, jadis "faiseur de Présidents", n'a pas eu son mot à dire. Cet élément, à lui seul, constitue un tournant historique et un véritable bouleversement au sein du système algérien, dans lequel, tous les Présidents (hormis M. Boumediene) ont été, tour à tour, soit démissionnés, soit assassinés. (Bouteflika, lui même a échappé à 2deux attentats) Précédemment, toute décision de cette importance ne pouvait se prendre que selon la règle du consensus entre les différents pôles du pouvoir.
Depuis plusieurs mois, un déferlement d'attaques informationnelles d'une rare violence a été mise en œuvre à l'encontre du Président, à travers une partie de la presse privée. Et, chose nouvelle, au mépris de toutes les règles de retenue propre à l'institution militaire, des généraux à la retraite (notamment les généraux Benhadid, Lallali ou Yahya proches du DRS) attaquent le Président mais également le chef d’état-major en fonction, M. Gaïd Salah. L'armée peu habituée à entrer en débat a dû démentir (cf. éditorial de février 2014 de la revue El Djeich, porte-voix de l'armée). La lecture des médias français reste toujours aussi superficielle. Loin d'analyser le dessous des cartes géopolitiques (notamment le rôle des Etats-Unis dans l’évolution de l’Algérie), la presse française se contente de relayer les propos d'une partie de la presse privée algérienne. Citons à titre d’exemple, les articles du journal Le Monde des 24 et 25 février qui ne sont qu'un condensé de revue de presse de journaux algériens, et ne proposent aucune autre analyse.