Alors que l’Europe sort lentement de la crise, le Parlement européen débat depuis plusieurs mois déjà de la puissance de nos aspirateurs. Sous la pression du lobby écologiste et pour la satisfaction des intérêts des spécialistes européens du petit électroménager, la puissance de nos aspirateurs devra être contenue.
En avril 2013, le Parlement Européen a adopté un règlement sur leur éco conception afin d'en limiter la puissance. Mi-juillet, il a débattu de l'extension de l'application de l'étiquette énergie à cette famille de produits, afin de mesurer leur consommation et la qualité du dépoussiérage. La mise en oeuvre de la loi est prévue en septembre 2014. A partir de cette date, les moteurs des aspirateurs ne devront pas excéder 1.600 watts, alors que beaucoup dépassent 2.000 watts aujourd'hui. En 2017, la législation imposera de ne pas aller au delà de 900 watts. Les appareils seront évalués de A à G, selon leurs performances et une étiquette indiquera leur émission de poussière, la qualité de filtration, et le niveau sonore.
Lors de l’achat d’un aspirateur, le consommateur considère habituellement que plus la puissance est élevée, meilleure est l’aspiration. Cet argument erroné a conduit les fabricants à mettre sur le marché des produits toujours plus puissants ou de moindre qualité. Le marché européen est important est éminemment stratégique avec un peu plus de 20 millions d'aspirateurs vendus en 2012 dont 4,6 millions en France. La concurrence américaine et asiatique est forte avec leur effet dépressif sur les marges des producteurs européens (Seb, Philips, Dyson). Les marques de distributeurs et les « no name » représentent 50% du marché environ, une concurrence redoutable pour les européens.
Cette réforme cible les économies d’énergie et surtout l’arrêt de mort des modèles d’entrée de gamme qui auront du mal à atteindre les bons scores. Comme tous les appareils électroménagers, les aspirateurs ont un impact sur l'environnement via notre consommation d'énergie et du fait de son empreinte écologique tout au long de son cycle de vie jusqu'à son recyclage.
Les appareils électroménagers représentent aujourd'hui 40 % de la consommation d'électricité d'un ménage (hors chauffage, eau chaude et cuisson). Celle-ci peut atteindre jusqu'à 60 % pour des ménages très équipés. Un aspirateur sert en moyenne 50 heures par an en Europe et sa consommation est minime mais comme chaque foyer est équipé, la limitation de sa puissance d’aspiration ferait économiser jusqu’à 20 TWh d’électricité par an dans l’UE. Cette réforme, qui implique des investissements en vue d’améliorer la technologie des aspirateurs (offrir des performances similaires avec moins d’énergie), devrait tirer les prix vers le haut et entrainer une revalorisation de la catégorie pour les opérateurs européens les plus créatifs. SEB, par exemple l’un des plus innovants sur la catégorie (notamment en termes de niveau sonore avec sa gamme « Silence Force »), pourrait bénéficier de cette réforme. Le groupe français génèrerait aujourd’hui selon différentes estimations environ 10% de son CA sur ce segment au niveau mondial et un niveau plus élevé que cela en Europe.
En avril 2013, le Parlement Européen a adopté un règlement sur leur éco conception afin d'en limiter la puissance. Mi-juillet, il a débattu de l'extension de l'application de l'étiquette énergie à cette famille de produits, afin de mesurer leur consommation et la qualité du dépoussiérage. La mise en oeuvre de la loi est prévue en septembre 2014. A partir de cette date, les moteurs des aspirateurs ne devront pas excéder 1.600 watts, alors que beaucoup dépassent 2.000 watts aujourd'hui. En 2017, la législation imposera de ne pas aller au delà de 900 watts. Les appareils seront évalués de A à G, selon leurs performances et une étiquette indiquera leur émission de poussière, la qualité de filtration, et le niveau sonore.
Lors de l’achat d’un aspirateur, le consommateur considère habituellement que plus la puissance est élevée, meilleure est l’aspiration. Cet argument erroné a conduit les fabricants à mettre sur le marché des produits toujours plus puissants ou de moindre qualité. Le marché européen est important est éminemment stratégique avec un peu plus de 20 millions d'aspirateurs vendus en 2012 dont 4,6 millions en France. La concurrence américaine et asiatique est forte avec leur effet dépressif sur les marges des producteurs européens (Seb, Philips, Dyson). Les marques de distributeurs et les « no name » représentent 50% du marché environ, une concurrence redoutable pour les européens.
Cette réforme cible les économies d’énergie et surtout l’arrêt de mort des modèles d’entrée de gamme qui auront du mal à atteindre les bons scores. Comme tous les appareils électroménagers, les aspirateurs ont un impact sur l'environnement via notre consommation d'énergie et du fait de son empreinte écologique tout au long de son cycle de vie jusqu'à son recyclage.
Les appareils électroménagers représentent aujourd'hui 40 % de la consommation d'électricité d'un ménage (hors chauffage, eau chaude et cuisson). Celle-ci peut atteindre jusqu'à 60 % pour des ménages très équipés. Un aspirateur sert en moyenne 50 heures par an en Europe et sa consommation est minime mais comme chaque foyer est équipé, la limitation de sa puissance d’aspiration ferait économiser jusqu’à 20 TWh d’électricité par an dans l’UE. Cette réforme, qui implique des investissements en vue d’améliorer la technologie des aspirateurs (offrir des performances similaires avec moins d’énergie), devrait tirer les prix vers le haut et entrainer une revalorisation de la catégorie pour les opérateurs européens les plus créatifs. SEB, par exemple l’un des plus innovants sur la catégorie (notamment en termes de niveau sonore avec sa gamme « Silence Force »), pourrait bénéficier de cette réforme. Le groupe français génèrerait aujourd’hui selon différentes estimations environ 10% de son CA sur ce segment au niveau mondial et un niveau plus élevé que cela en Europe.