Créé en 1985 par la famille Ryan, la compagnie Ultra Low Cost (ULCC) Irlandaise lance sa première route entre Waterford (sud de l’Irlande) et Londres à travers l’utilisation de petits modules 15 sièges. En 2012, Ryanair a transporté plus de 79 Millions de passagers, assurant un taux de croissance annuel moyen de 86% par an depuis l’année 2000.
Disposant d’une flotte homogène de plus de 300 Boeing 737-800, Ryanair est aujourd’hui la première compagnie Low Cost en Europe de part sa flotte, son chiffre d’affaires et le nombre de passagers transporté.
La stratégie de communication offensive de Ryanair
Comme ses vols Low Cost, la compagnie n’hésite pas à faire parler d’elle en utilisant des moyens tout aussi low cost : publicités provocantes, poursuites judiciaires infondées, phrases chocs de son top management, rumeurs savamment orchestrées...La compagnie a toujours utilisé le buzz de manière quasi systématique pour surprendre et faire parler d’elle, l’imagination et l’audace font partie intégrante de sa stratégie de communication.
Publicités provocantes : En janvier 2008, Ryanair a fait diffuser une photo du couple Bruni-Sarkozy, alors que la rumeur de mariage battait son plein, ou l’en voit Carla Bruni penser « Avec Ryanair, toute la famille peut venir assister à mon mariage ». Cette affiche a créé le buzz pendant de longues semaines et Ryanair a été condamnée pour atteinte de droit à l’image.
Dans le même registre, Ryanair a utilisé l’image d’autres hommes politiques comme celle de l’ex-chef de gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, ou celle du premier ministre polonais célibataire Jaroslaw Kaczynski proposant un voyage de noces avec une députée.
Buzz et idées provocantes : dans le but de surprendre voire choquer et faire parler d’elle, la compagnie Low Cost a lancé plusieurs débats pour créer le buzz. Parmi eux, la réflexion autour du prochain service annexe. L’entreprise a proposé une taxe basée sur l’indice de masse corporelle des clients, des toilettes payantes, 25€ à chaque utilisation de l’issue de secours, 1€ pour l’utilisation de masques à oxygène...
Rumeurs et désinformations : pour se retirer de quelques marchés ou pour profiter d’avantages fiscaux et de subventions étatiques, Ryanair n’hésite pas à créer de la désinformation pour faire parler d’elle. A titre d’exemple, en juin 2012, alors que la demande sur le Maroc était au plus bas, Ryanair a annoncé l'annulation de 34 vols hebdomadaires de/vers le Maroc prétextant que l'Office National Des Aéroports marocain (ONDA) s’est rétracté sur son accord en imposant un nouveau monopole de la société de manutention ce qui aurait engendré une augmentation considérable des charges pour la compagnie. Or, depuis la libéralisation de l’activité handling au Maroc en 2004, il n’existe aucun monopole. Ryanair souhaitait juste fermer des lignes déficitaires et faire parler d’elle en espérant obtenir des aides des autorités marocaines.
Finalement, Ryanair est la compagnie la plus low cost d’Europe qui a su adopter une stratégie de communication à bas coût particulièrement efficace. Sa force tient à sa capacité à absorber la critique pour la tourner à son avantage, peu importe ce qui est dit, du moment que la compagnie occupe de l’espace médiatique. Par ailleurs, elle use d’un art de désinformation tout à fait maîtrisé lui permettant d’atteindre ses objectifs dans un contexte économique défavorable.
Disposant d’une flotte homogène de plus de 300 Boeing 737-800, Ryanair est aujourd’hui la première compagnie Low Cost en Europe de part sa flotte, son chiffre d’affaires et le nombre de passagers transporté.
La stratégie de communication offensive de Ryanair
Comme ses vols Low Cost, la compagnie n’hésite pas à faire parler d’elle en utilisant des moyens tout aussi low cost : publicités provocantes, poursuites judiciaires infondées, phrases chocs de son top management, rumeurs savamment orchestrées...La compagnie a toujours utilisé le buzz de manière quasi systématique pour surprendre et faire parler d’elle, l’imagination et l’audace font partie intégrante de sa stratégie de communication.
Publicités provocantes : En janvier 2008, Ryanair a fait diffuser une photo du couple Bruni-Sarkozy, alors que la rumeur de mariage battait son plein, ou l’en voit Carla Bruni penser « Avec Ryanair, toute la famille peut venir assister à mon mariage ». Cette affiche a créé le buzz pendant de longues semaines et Ryanair a été condamnée pour atteinte de droit à l’image.
Dans le même registre, Ryanair a utilisé l’image d’autres hommes politiques comme celle de l’ex-chef de gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, ou celle du premier ministre polonais célibataire Jaroslaw Kaczynski proposant un voyage de noces avec une députée.
Buzz et idées provocantes : dans le but de surprendre voire choquer et faire parler d’elle, la compagnie Low Cost a lancé plusieurs débats pour créer le buzz. Parmi eux, la réflexion autour du prochain service annexe. L’entreprise a proposé une taxe basée sur l’indice de masse corporelle des clients, des toilettes payantes, 25€ à chaque utilisation de l’issue de secours, 1€ pour l’utilisation de masques à oxygène...
Rumeurs et désinformations : pour se retirer de quelques marchés ou pour profiter d’avantages fiscaux et de subventions étatiques, Ryanair n’hésite pas à créer de la désinformation pour faire parler d’elle. A titre d’exemple, en juin 2012, alors que la demande sur le Maroc était au plus bas, Ryanair a annoncé l'annulation de 34 vols hebdomadaires de/vers le Maroc prétextant que l'Office National Des Aéroports marocain (ONDA) s’est rétracté sur son accord en imposant un nouveau monopole de la société de manutention ce qui aurait engendré une augmentation considérable des charges pour la compagnie. Or, depuis la libéralisation de l’activité handling au Maroc en 2004, il n’existe aucun monopole. Ryanair souhaitait juste fermer des lignes déficitaires et faire parler d’elle en espérant obtenir des aides des autorités marocaines.
Finalement, Ryanair est la compagnie la plus low cost d’Europe qui a su adopter une stratégie de communication à bas coût particulièrement efficace. Sa force tient à sa capacité à absorber la critique pour la tourner à son avantage, peu importe ce qui est dit, du moment que la compagnie occupe de l’espace médiatique. Par ailleurs, elle use d’un art de désinformation tout à fait maîtrisé lui permettant d’atteindre ses objectifs dans un contexte économique défavorable.