Après son échec en 2002 concernant l’appel d’offre de 4O avions de combat en Corée du Sud, EADS se prépare à une nouvelle bataille pour vendre l’Eurofighter. En juillet 2012, la Defence Acquisition Program Administration (DAPA), organisme public sud-coréen, annonça que l’Eurofighter d’EADS, le F15 SE de Boeing et le F35 de Lockheed Martin étaient en lice pour un appel d’offre de 60 avions de combat livrable dès 2015, pour un coût maximum de 7,45 milliards de dollars. Lockheed Martin et EADS furent éliminés pour raisons de coût car comme le prévoit la législation sud coréenne, seules les offres d’un montant inférieur au budget prévu peuvent être acceptées. Juridiquement tout semblait réglé pour le F15 SE de Boeing qui répondait à tous les critères.
Une action d’influence fut alors orchestrée afin de faire passer le message que la technologie avancée du F35 de Lockheed Martin répondait à l’impératif de sécurité nationale sud coréenne. Dix sept généraux de l’armée de l’air sud-coréenne à la retraite envoyèrent une pétition à l’Assemblée nationale sud-coréenne, au bureau présidentiel et au ministère de la Défense dans laquelle ils critiquèrent le processus de sélection qui avait donné la priorité au prix et non à la capacité de l’avion.
Cette pétition sera relayée dans l’opinion publique en faveur d’un nouveau processus d’évaluation des capacités des aéronefs en mettant la pression sur le fait que le choix était une mesure de survie pour les Coréen du Sud face à l’attitude belliqueuse de la Corée du Nord. Finalement, en septembre 2013, la commission de la DAPA décida de reprendre à zéro l’appel d’offre. Elle justifia sa décision par le fait que le F15 SE de Boeing ne correspondait pas aux besoins de défense du pays. Opération réussie pour Lockheed Martin car si le F15 SE de Boeing était éliminé de la compétition et vu qu’en 2002 le F15 avait été préféré à l’Eurofighter d’EADS, il ne restait plus comme offre que le F35 de Lockheed Martin.
Une action d’influence fut alors orchestrée afin de faire passer le message que la technologie avancée du F35 de Lockheed Martin répondait à l’impératif de sécurité nationale sud coréenne. Dix sept généraux de l’armée de l’air sud-coréenne à la retraite envoyèrent une pétition à l’Assemblée nationale sud-coréenne, au bureau présidentiel et au ministère de la Défense dans laquelle ils critiquèrent le processus de sélection qui avait donné la priorité au prix et non à la capacité de l’avion.
Cette pétition sera relayée dans l’opinion publique en faveur d’un nouveau processus d’évaluation des capacités des aéronefs en mettant la pression sur le fait que le choix était une mesure de survie pour les Coréen du Sud face à l’attitude belliqueuse de la Corée du Nord. Finalement, en septembre 2013, la commission de la DAPA décida de reprendre à zéro l’appel d’offre. Elle justifia sa décision par le fait que le F15 SE de Boeing ne correspondait pas aux besoins de défense du pays. Opération réussie pour Lockheed Martin car si le F15 SE de Boeing était éliminé de la compétition et vu qu’en 2002 le F15 avait été préféré à l’Eurofighter d’EADS, il ne restait plus comme offre que le F35 de Lockheed Martin.