Essilor, un nouveau Gemplus

Un billet de blog, paru récemment, décortique l’approche logique et tactique de Google qui le motive à développer les « Google Glasses ».  Citons ce passage qui résume bien la situation :
Des lunettes Google, les Google Glasses. Gadget enthousiasmant pour apprentis cyborgs, NBG ("Next Big Thing"), défi technologique incroyable, risques énormes pesant sur la protection de la vie privée,changement du statut juridique de la vision, tout ou presque a déjà été écrit sur le sujet. En préalable il vous faut vraiment aller dévorer le passionnant article de Lionel Maurel (aka Calimaq) qui, au-delà de sa seule expertise juridique, pose des questions absolument fondamentales sur les vrais enjeux de ce produit, notamment la redéfinition du champ de la "copie" et du "visionnage" (elles seront interdites dans les théâtres, opéras, clubs de strip-tease (sic) et probablement cinémas).

Maintenant, pour réussir dans le monde physique, il est pertinent pour Google de s’associer au n°1 des verres ophtalmiques : Essilor.
Mais Google pourrait d’ailleurs avoir commencé à digérer de l’intérieur Essilor :
•    Tout le Système d’Information d’Essilor vient d’être confié à Google, y compris la messagerie interne.
•    Répercussion visible à l’extérieur : les offres d’emploi ne sont plus consultables avec Firefox ni Internet Explorer, seulement avec Google Chrome.

Alors, quelle est la position d’Essilor par rapport à cette situation ? On serait très intéressé de connaître aussi la position des autorités françaises sur cette perte éventuelle de technologie sensible promise à un marché fructueux. Sont concernés par ce problème Arnaud Montebourg, le Ministre du Redressement Productif et à un moindre niveau Claude Revel, la Déléguée Interministérielle à l’Intelligence Économique.