La stratégie américaine dans l’économie de la connaissance

 


La recherche des dates clés de la stratégie américaine dans l’économie de la connaissance montre une mise en place progressive d’un ensemble d’acteurs hétérogènes en réseau avec des interactions fortes orientées vers la production et la diffusion massive de connaissance. Dès la seconde guerre mondiale, les Américains se sont en effet attachés à produire des connaissances flexibles et transposables pour lutter contre la propagande soviétique.
La puissance américaine s’est ensuite efforcée de consolider ses capacités nationales de production et d’échange de savoir à travers la promotion de la recherche, des dépôts de brevets et des liens entreprises-universités2. Très rapidement, cet arsenal réglementaire et fiscal a encouragé la formation de clusters régionaux puissants (gouvernement-universités-entreprises) qui se distinguent par une forte compétitivité au regard de leur vitesse d’exécution, de la rapidité de leurs échanges et de leur forte collaboration3 . Cette structuration est facilitée par la politique du gouvernement Clinton (et le National Information Infrastructure program [NII] de 1993) dont la démarche se traduit en véritable catalyseur de l’innovation technologique, de l’investissement privé, de la protection de la propriété intellectuelle, de l’accès à l’information, ou encore de l’informatisation de l’administration.



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