Avec l’augmentation régulière du prix du tabac en France, de nombreuses personnes se tournent vers d’autres moyens pour compenser. Certain décide d’arrêter et choisissent la cigarette électronique. Cet objet est inventé en Chine en 2004 et à commencer à prendre de l’ampleur sur le territoire Français en 2008. On compte actuellement plus 500 000 utilisateurs sur l’hexagone. Cette cigarette électronique ou e-cigarette, se compose de deux parties, une batterie et un atomiseur, dans lequel se trouve une substance permettant de donner du gout aux bouffés tirées sur l’objet. On dénombre plus d’une vingtaine de parfums, pouvant aller de l’anis ou jasmin tout en passant par le gout « cigarette ».
La naissance d’un doute
Les produits peuvent contenir de la nicotine pour que les utilisateurs puissent se sevrer progressivement du tabac. L’e-cigarette permet de retrouver les sensations d’une cigarette mais sans les produits toxiques présents dedans, comme le goudron, le cyanure, l’ammoniac… Mais actuellement un doute plane quant à la dangerosité du produit et à son avancement sur le marché. A ses débuts elle était massivement distribuée sur Internet mais la vente commence à se développer dans nos rues avec l’ouverture de magasins indépendants ou de franchises comme Clopinette. Plusieurs personnes se préoccupent des dangers et des séquelles que pourrait entrainer la cigarette électronique. L'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tient à mettre en garde les consommateurs, car les études qui ont été publiées sont peu nombreuses et restent vagues. Par ailleurs elles sont le plus souvent financées par les acteurs du secteur. Parmi ces dernières on peut constater que la e-cigarette,a un impact « léger » sur les poumons, une autre prétend qu’il n’y a pas de risques pour le cœur. L’OMS ne considère pas que la cigarette électronique soit un moyen de sevrage et il en va de même pour un bon nombre d’acteurs médicaux.
L’absence de réglementation
Il n’y a pas d’autorisation pour la cigarette électronique de mis en vente sur le marché en tant que médicament. La loi prévoit qu’un produit pharmaceutique contenant moins de 10 mg de nicotine est légal, hors sur internet certaines cigarettes électroniques contiennent une dose supérieure. Dans le commerce les doses de nicotine ne sont parfois pas mentionnées sur les solutions liquides à intégrer à l’inhalateur. On y retrouve le plus souvent la mention « fort » ou « doux » pour décrire la dose de nicotine présente. Et malgré l’absence de droit de vente il n’y a quasiment jamais eu de saisis aux frontières.
De plus, certains font le constat alarmant de l’absence de normes de fabrication sachant que la majeure partie de ces produits est fabriquée en Chine. On peut alors émettre des doutes quant à la nature des composants de l’appareil ainsi que de celui des liquides brulés par l’atomiseur.
Ce secteur très prometteur et lucratif, qui représente plus d’un milliard de dollars, commence à attirer de plus en plus d’entreprise du Tabac, comme Reynolds American (Lucky Strike, Winston). Des entreprises venant d’univers différents on commencer à investir massivement dans ce secteur. Mobile Unlimited Media Holdings, Inc. (entreprise travaillant dans le service des banques et d’entreprises publics entre autre) a fait l’achat de l’entreprise TzuFuma, Inc. spécialisée dans la vente en gros de cigarette électronique. Les parts de l’entreprise ont atteint des sommets suite à l’achat de la compagnie d’e-cigarette. On peut alors imaginer les sommes mises en jeu et la pression des lobbies du tabac afin d’exercer une forme d’influence sur les normes sanitaires et sur les études médicales associées aux risques de la cigarette électronique.Une guerre de l'information est donc annoncée sur le même mode qui avait déjà était menée par les industriels du tabac sur la problématique du tabagisme passif
Au final on constate qu’il y a un manque de réglementation sur le produit, sur les importations, sa dangerosité et aussi afin de déterminer s’il est un produit pharmaceutique ou un outil de sevrage. Car malgré son taux de nicotine faible, l’e-cigarette est susceptible d’entrainer une accoutumance à cette substance addictive et serrait alors une passerelle vers le tabagisme.
La naissance d’un doute
Les produits peuvent contenir de la nicotine pour que les utilisateurs puissent se sevrer progressivement du tabac. L’e-cigarette permet de retrouver les sensations d’une cigarette mais sans les produits toxiques présents dedans, comme le goudron, le cyanure, l’ammoniac… Mais actuellement un doute plane quant à la dangerosité du produit et à son avancement sur le marché. A ses débuts elle était massivement distribuée sur Internet mais la vente commence à se développer dans nos rues avec l’ouverture de magasins indépendants ou de franchises comme Clopinette. Plusieurs personnes se préoccupent des dangers et des séquelles que pourrait entrainer la cigarette électronique. L'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tient à mettre en garde les consommateurs, car les études qui ont été publiées sont peu nombreuses et restent vagues. Par ailleurs elles sont le plus souvent financées par les acteurs du secteur. Parmi ces dernières on peut constater que la e-cigarette,a un impact « léger » sur les poumons, une autre prétend qu’il n’y a pas de risques pour le cœur. L’OMS ne considère pas que la cigarette électronique soit un moyen de sevrage et il en va de même pour un bon nombre d’acteurs médicaux.
L’absence de réglementation
Il n’y a pas d’autorisation pour la cigarette électronique de mis en vente sur le marché en tant que médicament. La loi prévoit qu’un produit pharmaceutique contenant moins de 10 mg de nicotine est légal, hors sur internet certaines cigarettes électroniques contiennent une dose supérieure. Dans le commerce les doses de nicotine ne sont parfois pas mentionnées sur les solutions liquides à intégrer à l’inhalateur. On y retrouve le plus souvent la mention « fort » ou « doux » pour décrire la dose de nicotine présente. Et malgré l’absence de droit de vente il n’y a quasiment jamais eu de saisis aux frontières.
De plus, certains font le constat alarmant de l’absence de normes de fabrication sachant que la majeure partie de ces produits est fabriquée en Chine. On peut alors émettre des doutes quant à la nature des composants de l’appareil ainsi que de celui des liquides brulés par l’atomiseur.
Ce secteur très prometteur et lucratif, qui représente plus d’un milliard de dollars, commence à attirer de plus en plus d’entreprise du Tabac, comme Reynolds American (Lucky Strike, Winston). Des entreprises venant d’univers différents on commencer à investir massivement dans ce secteur. Mobile Unlimited Media Holdings, Inc. (entreprise travaillant dans le service des banques et d’entreprises publics entre autre) a fait l’achat de l’entreprise TzuFuma, Inc. spécialisée dans la vente en gros de cigarette électronique. Les parts de l’entreprise ont atteint des sommets suite à l’achat de la compagnie d’e-cigarette. On peut alors imaginer les sommes mises en jeu et la pression des lobbies du tabac afin d’exercer une forme d’influence sur les normes sanitaires et sur les études médicales associées aux risques de la cigarette électronique.Une guerre de l'information est donc annoncée sur le même mode qui avait déjà était menée par les industriels du tabac sur la problématique du tabagisme passif
Au final on constate qu’il y a un manque de réglementation sur le produit, sur les importations, sa dangerosité et aussi afin de déterminer s’il est un produit pharmaceutique ou un outil de sevrage. Car malgré son taux de nicotine faible, l’e-cigarette est susceptible d’entrainer une accoutumance à cette substance addictive et serrait alors une passerelle vers le tabagisme.